The Mask, n'est ni plus ni moins qu'un classique de la Comédie 90's, avec notre héros à tous, ce bon vieux Jim Carrey ! Vous l'aurez compris, j'ai grandis avec ce film, alors question mimiques je suis maintenant servis.
Le film de déjanté continue d'œuvré à l'approche de la trentaine, il y fonce et pourtant il porte sa stupidité tel un édifice grandissant, un empire à lui seul. Son aura est intact !
Coté speech, Jim, enfin Stan, est l'ersatz ultime du petit banquier gringalet, un peu victime et fortement couillon, adepte de la gentillesse en toute condition, y compris à ses dépends ! Le fan absolu des Looney Tunes trouve le moyen à l'aide d'un masque trouvé à la flotte d'enfin changer la donne. De ce fait il botte l'arrière train de ses persécuteurs et combat sa timidité à grands renforts d'exagération de sa personnalité, jusqu'ici cadenassé à l'intérieur de sa petite tête un peu bizarre. Franchement on rigole, c'est le but, mais il y'a au delà de la blague une lecture sur le sort de ce gars qui rêve sa vie plutôt que de la vivre et qui par l'intermède d'un coup du sort revoie ses perspectives. Il y'a au travers de cette dévotion à l'humour un parallèle avec l'addiction, comme une porte de sortie à une souffrance difficile dont on ne cesse d'en rire ... Ce qui rend le truc encore plus drôle, tout autant qu'il désole.
Hormis la pseudo analyse, le film ne s'interdit rien. Il fonce dans le graveleux, ne rechigne pas à ressortir la panoplie du stéréotype et égratigne un peu - à l'exception du chien - chacun de ses personnages ! A titre personnel les chorégraphies et séquences musicales sont celle que je préfère, que se soit dans le Club avec Tina ou dans son évasion du parc avec la police à ses trousses, je suis dans le délire, mais alors à bloc.
Cameron Diaz, dans l'un de ses premiers rôles incarne quand à elle le désir absolu. Elle est ravissante mais aussi très drôle de par le décalage du film qui se moque autant qu'il érige le personnage de la femme fatale en démonstration de ridicule, y a du panache et elle y grandement là-dedans. Jim Carrey est quand à lui habité par son mécanisme de sabordage habituelle. Il chavire à gauche lorsqu'on l'appel à droite, et vice-versa. Stanley Ipkiss est à plus d'un titre l'une de ses compos les plus démentes. Les autres, eux dont j'ai un peu la flemme d'énoncer ( désolé ) suive la cadence de ce dingue et viennent apporter leurs pierres à l'édifice.
Un film culte pour ma jeunesse, une nostalgie balayé par le plaisir continu de retrouvé un long métrage à ce point dégénéré et jouissif de par son zéro limite, politiquement correct ou pas d'ailleurs, il se moque de tout. A commencer de lui-même ! Qu'importe ses poches sous les yeux, il y'a encore de quoi continuer à se marrer.