On ne présente plus West Side Story, film musical aux dix oscars, célèbrissime s'il en est ! L'histoire de ce Roméo et de cette Juliette des temps modernes est portée à l'écran par Robert Wise et Jérôme Robbins avec un savoir-faire virtuose qui leur permet de filmer à la perfection les splendides chorégraphies et les superbes décors qui nous éblouissent du début jusqu'à la fin du film. La musique inoubliable de Léonard Bernstein épouse magnifiquement chaque numéro de danse ; danseurs et mélodies ne font plus qu'un, et emportent le spectateur dans une fascinante féérie sonore et visuelle. Une farandole de chansons cultes que l'on se prend à fredonner suit les détours d'un scénario d'une relative simplicité mais qui ne manque pas de force dramatique. Les acteurs donnent corps à cette tragédie universelle avec talent. Nathalie Wood est irréprochable ; Maria, son personnage, possède une grâce presque surnaturelle qu'un dénouement cruel vient brutalement rappeler à la réalité. Richard Beymer est malheureusement moins convaincant, la faute à un jeu un peu surfait : Tony ne parvient pas à nous émouvoir autant que Maria. Les seconds rôles sont quant à eux excellents. En bref, West Side Story, sans être un parfait chef d'oeuvre, est un excellent film, à voir et à revoir, et qui possède une magistrale bande originale, à écouter mille fois !
Leonard Bernstein mérite quatre étoiles pour son œuvre musicale. Mais le film n'en vaut pas une seule selon moi. Les cinq premières minutes annoncent ce que sera la suite du film : une bande de blondinets tout propre qui dansent comme des eunuques dans un décors en carton-pâte. Comment peut-on autant embellir la vie dans les ghettos américains ? La bande des fils à papa, des WASP, qui s'oppose aux porto ricains, le tout sous l'œil paternel de la police qui arrive toujours trop tard comme les carabiniers. Comment ça il y a aussi des noirs, des asiatiques, des juifs, .. aux Etats-Unis ? C'est un film totalement coupé des réalités : les rues sont toujours désertes et propres, les couteaux et revolvers ne font pas jaillir le sang, les combats au corps à corps sont aussi crédibles que du catch américain, Roméo et Juliette sont deux gros neuneux dont la naïveté n'a d'égal que la hauteur des gratte-ciel de la séquence d'ouverture. En clair, c'est Bisounours-land ! Pour couronner le tout, on s'emmerde, c'est long, ils n'en finissent plus de danser et de faire de grands discours pompeux et dénués d'intérêt. A mon sens, à partir d'une bonne comédie musicale ils ont pondu une très mauvaise adaptation cinématographique. Cela manque cruellement de dynamisme.
Je les vu en VO c'est un film vraiment moyen on s'ennuie tous le temps et des fois quand on s'accroche un peu à l'histoire DES FOIS je dis bien. Le film s'arrête et il commence à chanter (très mal)
Mythique, intemporel, carrément culte... A voir absolument! ne serait-ce que pour sa culture générale, après c'est une comédie musicale, on aime le genre ou on ne l'aime pas...
Cette comédie musicale est tout simplement une merveille. La musique est superbe, l'histoire est passionnante et très émouvante. On a l'impression de voir et de vivre un conte de fée jusqu'au dénouement tragique où je n'ai pu retenir mes larmes. Un Chef d'Oeuvre. Merci.
Un film culte qui, de nos jours, ne procure plus le meme effet sur les spectateurs. LA musique, l'ambiance, les images, les dialogues, les jeux d'acteurs ne sont pas à la page..Mais bon cela n'enlève rien au prestige de ce film inspiré de le célèbre histoire de Roméo et Juliette transplantée, ici, dans les quartiers de New-York où s'opposent les immigrés portoricains et les américains.
Pour film datant de 1961 l'energie opere toujours, les chansons nous trote toujours dans la tete apres le film,les choregraphie nous enchante du debut a la fin bref il y en a eu des comedie musical en film depuis West Side Story mais aucune ne legal vraiment et encore plus ne la depasse,les dix Oscar sont entierement merite si c'est pas plus.
Jamais rien vu de plus grotesque que ça. Déjà les comédies musicales c'est pas trop mon truc, mais alors là, ils ont franchi la limite. Je sais que c'est un film un peu vieillot, mais là on se croirait chez Disney ! Le pire, c'est les bagarres....EEH HOOOH ! On n'est pas dans un ballet !!! et quelle violence, holàlà (pif paf). Les chansons sont nulles, elles viennent toutes les cinq minutes et on est obligés d'avancer. Tous ces critères font de West Side Story un flm trop....risible. Mary Poppins, c'est vraiment beaucoup mieux que ça.
Peut-être que je l'ai trop vu mais malgré d'indéniables qualités "West side story" est pour moi loin d'être un des grands films musicaux du cinéma. Pourquoi ? Parce que Robert Wise n'est ni Stanley Donen, ni Vincente Minnelli, ni Bob Fosse. Bref, à mes yeux, ça manque de rythme et de fantaisie.
Moi qui ne suis pas très comédie musicale, je dois avouer que celle-ci est un chef-d'oeuvre malgré quelques moments un eu "too much"". Les chorégraphies sont superbes et les chansons inoubliables. Natalie Wood est, quant à elle, vraiment superbe. Un grand, très grand film.
La comédie musicale est un des genres cinématographiques les plus codés. Sa restriction pour exprimer une histoire dansée en fait un des genres les plus susceptibles de paraître ridicule auprès d’un public non averti. Avant d’aimer une comédie musicale, il faut en accepter les codes et en négliger l’improbabilité rationnelle. Dans une perspective du cinéma comme objet transcendant, à l’instar de la pratique religieuse, la comédie musicale serait le genre le plus approprié puisqu’elle réfute toute vraisemblance au profit d’un monde régit par la seule pratique du corps comme objet harmonieux de mouvement. «West Side Story» (USA, 1961) de Robert Wise et Jerome Robbins conserve cette foison de lois pour mieux s’en abstraire dans une épopée aux échos nationaux. Le Technicolor sur une pellicule 65mm restitue le film dans une grandeur qui évoque les diptyques picturaux des épopées chevaleresque. Chez Wise & Robbins, rien de médiéval mais tout de l’épopée. La lutte shakespearienne entre deux clans dans un quartier du West Side est compromise par l’amour de l’un des chefs du groupe avec la sœur du chef de l’autre. Suivant les grosses lignes de «Roméo et Juliette», l’œuvre ne fait que l’adapter aux styles d’expression de la comédie musicale. Le long prélude au cours duquel des traits schématiques de la ville de New York varient de couleurs au fil de la musique de Leonard Bernstein présente un film aux mutations plastiques. La forme visuelle se cale sur les variations sonores et mélodieuses fondant un monde dont l’apparence répond à la rythmique de la musique. Suite à ce préambule abstrait, défilent des chants et des chorégraphies dont la parfaite harmonie se déphase avec la guerre des nationalités. Entre les Jets (des WASP) et les Sharks (communauté hispaniques d’Amérique du Sud), s’engage un combat sur la face de l’Amérique où, au travers d’une expression gracile, se développe l’histoire même de la dynamique etats-unienne : le repoussement des frontières.
Passées les premières minutes où on observe une soit disant bande de loubards en pantalon moulant et mèche bien comme il faut faire des sauts de quadrille dans la rue et chanter à tue tête, nous demandant vraiment si ce film doit être pris au sérieux on ne peut que tomber sous le charme de cette histoire intemporelle. Si la trame suit celle de Romeo et Juliette, les chorégraphies sont tout simplement merveilleuse et remarquablement bien rythmées au point qu'on prenne qu'on prenne un pied incroyable à les admirer (America), les chansons restent dans la tête des jours durant et le film n'a vraiment pas vieilli. Pour les fans de Twin Peaks Benjamin Horne (Richard Beymer et le docteur Jacoby(Russ Tamblyn) en étaient les heros.