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kibruk
145 abonnés
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4,5
Publiée le 14 janvier 2014
Il est étonnant d'être surpris par un film de 1961 et plus particulièrement par la qualité et l'inventivité de sa réalisation signée par l'excellent Robert Wise. Comme quoi "West side story" mérite amplement sa réputation et tous ses oscars obtenus.
OU 60 ans plus tard !!! Une merveille d’adaptation de Romeo et Juliette, qui peut nous tirer les larmes, tant les sentiments sont exacerbés. Les bas-fonds de N.Y.C. sont filmés merveilleusement et nous sommes le plus souvent au ras de la rue ! Les ballets de Jerome Robbins, la musique de Bernstein sont au sommet; même si je fais le « difficile » sur les parties chantées….et le personnage un peu mièvre de Tony… De plus, chanter à tue-tête sous les fenêtres des parents de Maria, ce n’est pas très malin !!!!
Grand classique du 7eme art, j'ai voulu le revoir car on en parle beaucoup en ce moment avec la sortie du remake de Spielberg. La scène d'ouverture reste pour moi un monument de grâce, de rythme et de beauté plastique. Et rien que pour cela je trouve logique qu'on le considère comme un chef d'œuvre, même si après il y a quelques longueurs et quelques moments un peu naifs
Vu en VO hier et ce film m'a littéralement bluffé. On comprend rapidement pourquoi il a été élevé au panthéon des films cultes, des chefs d'œuvre.
Ce film a une avance technique de plus de 30 ans pour moi et une réalisation avant gardiste qui est bluffante. Jamais je n'aurais dit que ce film avait 60 ans de part sa réalisation moderne. Les différentes chansons et chorégraphies sont époustouflantes avec certains morceaux qui sont devenus cultes eux aussi. C'est synchronisé , rythmé, souvent enjoué, parfois triste mais cela ne laisse pas indifférent. Les costumes ajoutent à la beauté des chorégraphies
Cette revisite de Roméo et Juliette dans les gangs New-Yorkais de la fin des années 50 est un délice, avec des plans et une photographie soignée.
Reste pour chipoter , un casting parfois inégal avec des seconds ( ou plutôt troisième ) parfois mauvais et une baisse de qualités en terme musicale et de rythme à spoiler: la mort de Riff et Bernardo qui apportaient clairement en charisme et en substance à l'ensemble du film
Mais l'ensemble se relève d'un niveau presque parfait
Après l'ouverture la plus fulgurante de l'histoire du musical (guerre des gangs chorégraphiée par Jerome Robbins dans les rues de New York), le film adapte Roméo et Juliette dans une Amérique contemporaine, celle de la jeunesse délinquante, ou le clan des Jets se trouve menacé dans son térritoire par celui des Sharks portoricains. Les quelques faiblesses du film (Natalie Wood doublée par la voix de Marnie Nixon, Richard Beymer assez fade dans le rôle de Tony) sont largement compensées par la puissance et l'originalité de la chorégraphie. Les chansons de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim sont toutes devenues de classiques (Maria, Tonight, America, Cool, etc.), la splendeur de la photo en 70mm (Daniel L. Fapp) donne à l'image une définition et une profondeur exceptionnelles.
"West Side Story" n'est ni plus ni moins qu'une comédie musicale incontournable, un grand classique du cinéma. Un statut mérité au vu de la qualité des musique, des chorégraphie et de la réalisation de Robert Wise. La magie de cette version musicale, urbaine et moderne de "Roméo et Juliette" opère d'un bout à l'autre de l'histoire.
L'intro de West Side Stories nous plonge d'emblée dans ce qui va être une comédie musicale de haute volée ! Je ne suis pas forcément " client " du genre mais le talent et les trouvailles des artistes ayant contribué à la mise en scène de ce long métrage est remarquable. Un long métrage précurseur, les procédés stylistique sont novateurs et éblouissants, les chorégraphies sont elles aussi dans cet esprit. La découverte de ce film m'a réellement donné l'envie de revoir les clips musicaux qui se sont inspirés de cette création et plus précisément ceux de Michael Jackson.
Cultissime comédie musicale qui traverse le temps et son époque tout en restant d'actualité ; c est ça, la force de West Side Story ! Cette version de Robert Wise est une œuvre majeure, brillante par sa mise en scène, le jeu des acteurs/actrices et bien évidemment son scénario avec des lignes de dialogues encore d'actualités : les sujets sociaux sont si poignants, qu'elle reflète un non changement de la société. Et tout cela, est porté magnifiquement, par la BO cultissime de Leonard Bernstein !
« West Side Story » de Robert Wise et Jerome Robbins sorti en 1962 a remporté pas moins de 10 Oscar ! C’est une reprise moderne de Roméo et Juliette car malgré l’affrontement ancestral de 2 clans : les Jets (américains d'origine européenne : polonaise, irlandaise et italienne) et des Sharks (d'origine portoricaine) dans le quartier West de NY des années 50, Tony (Richard Beymer), ex-chef des Jets qui a pris ses distances avec son gang, et Maria (Natalie Wood), la sœur du chef des Sharks, vont tomber éperdument amoureux. Les chorégraphies des luttes, des danses … est extraordinaire et nul ne peut sortir de la salle de cinéma envouté par tous les grands sucés de cette comédie musicale « culte » de près de 2 heures qui n’a pas pris une seule ride 60 ans plus tard.
West Side Story est un monument, un objet cinématographique contenant une richesse artistique et idéologique sans précédent. Une oeuvre politique, avant-gardiste, qui raconte un affrontement entre deux bandes rivales dans les bas quartiers new-yorkais. Difficile de ne pas faire un lien avec l'actualité du moment où les tensions entre jeunes, dans les quartiers dit difficiles, font régulièrement la une de nos journaux. West Side Story illumine également par ses scènes chorégraphiques dotées d'une rythmique, d'une gestuelle millimétrée qui reste encore aujourd'hui, une référence. Pour réaliser cette tâche difficile, Robert Wise, qu'on ne présente plus, grand metteur en scène "touche à tout" durant les années 60-70 qu'on pourrait relier à Spielberg, s'est associé avec le chorégraphe Jerome Robbins pour diriger son casting. Un cast qui par ailleurs ne manque pas de cachet et de visibilité : Richard Beymer ou encore la regrettée Nathalie Wood - dont son assassinat dans les années 80 reste l'un des plus grands mystères hollywoodiens. Alors certes, les acteurs visibles à l'écran ont eu recours à des doubleurs pour les chants ; mais cela n'enlève en rien tout notre plaisir, plaisir qui, comme pour toutes comédies musicales étrangères, doit se regarder (et s'écouter) en VO. Je ne reviendrais pas sur les grands morceaux qui ponctuent le récit - ils sont nombreux et marquants (à jamais) dans l'esprit du cinéphile ou du grand public. Même si le scénario manque de surprise, le rythme est tellement crescendo qu'on en oublie les petites lacunes. Décors somptueux, mise en scène grandiose, fin bouleversante et surprenante par son intensité, son atmosphère mais également par sa rapidité d'exécution que West Side Story mérite sa place dans le panthéon des films à voir avant de mourir. Exceptionnel !
Encore un film sauvé par ses mélopées que l’on fredonne avec nostalgie en pardonnant à ce concept révolutionnaire de n’avoir pas su résister au temps et surtout à l’anéantissement d’une délinquance presque sympathique sachant retenir ses coups dans des chorégraphies parfaitement ordonnancées.
Le peu de matière consistante de cet assemblage musico verbal se dissout rapidement dans une suite de tableaux thématiques préférant mettre en valeur les possibilités chorégraphiques et musicales d’une œuvre dont la trame romanesque n’est qu’un combustible.
Les sentiments de Roméo et Juliette semblent bien isolés face à ces désœuvrés presque efféminés bondissant sur des terrains de baskets demeures à temps complets de provocations et d’effleurements physiques entre deux ethnies dont le point commun est de fuir l’intégration.
La chanson « America » essence sociologique de l'opus déverse un texte révélateur sur les conditions d’existence qu’un groupe condamné à l’hérédité, au chômage et à la promiscuité préfère clamer au second degré dans un humour décapant.
« West side story » laborieuse alternance entre ce qui se dit et ce qui se chante demeure une expérience courageuse qu’il fallait tenter au même titre qu’une idée folle dont le monde a besoin pour avance
Shakespearien, forcément shakespearien… La grâce en plus.
C’est toujours un plaisir de voir qu’un film passe le temps sans qu’il en soit altéré. Et peut-être même le contraire dans le cas de “WSS”.
Grâce d’abord à la musique de Léonard Bernstein, grâce ensuite aux chorégraphies superbement réglées de Jerome Robbins, se calant si bien à la mise en scène de Robert Wise.
Ensuite le talent des danseurs/danseuses livrant leurs prestations avec un bonheur manifeste. Le tout filmé en 70 mm technicolor chatoyant ET sombre, mettant en relief, en valeur, les ruelles, ou les playgrounds de New York (mélange de Manhattan et de studio).
Tout le film ou presque est composé de scènes nocturnes, où les pavés des ruelles scintillent de moiteur. Les costumes eux affirment le contraste par leurs couleurs toutes plus chatoyantes les unes que les autres. Les hommes aux chemises cintrées et pantalons-cigarettes, les femmes, elles, en silhouettes toutes colorées dans leurs robes ou jupes, volant au moindre pas de danse. Un festival pour le regard !
Et que raconte le film ? 2 bandes rivales : les Jets et les Sharks se disputent une suprématie de quartier. C’est la fin des années cinquante (la pièce à Brodway en 57) et les Sharks sont originaires de Porto Rico, et l’affrontement symbolise les premières difficultés d’une société américaine face aux tensions raciales et sociales.
Mais évidemment le film est un “Roméo et Juliette” où les Capulet/Montaigu deviennent Jets/Sharks, un Shahespeare moderne du macadam sur lesquels viendront se fracasser les rêves sous les coups portés par la bêtise des convictions stupides et archaïques.
Tony et Maria tombent amoureux. Las, elle est la sœur de Bernardo chef des Sharks, il est, lui, ancien des Jets… Il y a dans WSS plusieurs scènes d’anthologie telles celle du Bal -combat dansé autre que beaucoup des piètres battles de nos jours- celle encore de la danse-dispute sur le toit de l’immeuble où logent les familles portoricaines (“I lke to be in américa“) et dès lors les chansons s’égrènent pour notre plus grand ravissement “Tonight“, “Maria“, “Somewhere“. Ce film tient de l’harmonie tant les chorégraphies, tant la musique sont intimement liées par la mise en scène de Robert Wise dans un beau cinémascope du chef-op Daniel L. Fapp.
Et il est une chose remarquable à souligner, à célébrer sur West Side Story : ce sont ses génériques ! et de début et de fin. On ne fait plus guère de génériques de nos jours au cinéma, gloire ici soit rendue à Saul Bass ! (il avait déjà signé celui de La mort aux trousses) et donne à voir là deux petits bijoux tant ils ouvrent et ferment le film.
Deux gangs rivaux de jeunes issus de l’émigration, les Jets et les Sharks, s’affrontent dans le quartier nord-ouest de Manhattan. L’ossature théâtrale et dramatique de « West Side Story » dissimule ni plus, ni moins, qu’une version modernisée du shakespearien « Roméo et Juliette ». Ce classique, dont la réalisation est brillamment assurée par Robert Wise, magnifiquement chorégraphié par Jérôme Robbins, superbement mis en musique et en paroles respectivement par Leonard Bernstein et Stephen Sondheim, fait partie des références en matière de comédies musicales. Côté distribution, bien plus de la belle Nathalie Wood et surtout du tiède Richard Beymer, c’est bien Rita Moreno et George Chakiris qui sortent du lot de ce grand film aux 10 Oscars.
Pourtant loin d'être fan des comédies musicales, je dois avouer que j'ai passer un agréable moment devant West Side Story. Cette adaptation de Roméo et Juliette moderne possède des qualités indéniables dont notamment une mise en scène et un montage audacieux. Les chants et chorégraphies sont pour la plupart très bien interprétés et l'histoire ne manque pas de rebondissements. Le film souffre tout de même de quelques longueurs, sans qu'à aucun moment on souhaite s'arrêter, c'est bien là l'essentiel.
L'histoire est une transposition de "Roméo et Juliette" qui débute par un prologue mythique de 10mn les personnages ne font que danser, 10-15 première minutes qui donnent le ton, le film est tendu et, outre le côté musical, offre quelques scènes particulièrement dures comme l'agression dans le bar. Les décors de Harlem très "urbains" sont limités par contre, étonnament l'ouverture très aérienne n'est pas confirmée ensuite avec des décors très Broadway comme pour symbolisé l'envie de Liberté qui reste engoncée dans les limites d'un New-York en proie aux préjugés et aux règles établies par sa communauté. Un grand film musical, succès jamais démenti au fil des ans à voir absolument. Site : Selenie