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majorlands
10 abonnés
2 critiques
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4,5
Publiée le 23 octobre 2019
J'ai personnellement beaucoup aimé ce film car il véhicule beaucoup de symbolique. L'ambiance carrément blues du générique est vraiment pas mal. Que peut-il bien se passer chez les flics se dit-on, que font-ils? Pourquoi des jumelles? Puis on comprends qu'ils suivent quelqu'un, un mauvais gars. Alors, juste après un braquage entre jeune malfrats du coin, Kevin Spacey nous perds. Pendant une longue partie du film, le spectateur se demande alors si ces mecs étaient les recherchés des flics. Mais une petite voix dit dans la tête du spectateur que le mauvais type du début était seul. La vibe catholique s'y fait ressentir dès le début, dans la voiture du tueur recherché, avec une croix religieuse qui pends. Puis petit à petit, on comprends qu'on va demeurer dans un film dit huit clos et qu'il y aura du sang. On est donc avec ces trois jeune glandus à moitié coupables. Franchement, le spectateur rentre direct dans l'ambiance. Les trois jeunes sont très bien écrits. Chacun à sa spécificité. En réalité, on n'en suit qu'un sur trois: Dova, incarné par Matt Dillon qui doit coûte que coûte sauver sa peau. Ils sont tous franchement géniaux à l'intérieur de ce bar. Et concrètement, si tu ne l'as pas encore vu, la morale de fin est juste fantastique. Je n'aime pas vraiment cette expression mais, c'est une claque qu'on se prends quand on en ressort, réellement. Un vrai piège sur table de billard, une épopée traduite à travers un homme décuplé en deux.
Un bon scénario mais qui, malheureusement, a été mal exploité par un Kevin Spacey bon acteur mais mauvais réalisateur. Quant aux acteurs, notamment Matt Dillon et Faye Dunaway, ils sont decevants ( sauf William Fichtner, tres bon).
Après un casse nocturne, un trio de braqueurs se réfugie dans un petit bar dont ils ne tardent pas à prendre la clientèle en otage. Encerclé par la police, le lieu devient le théâtre d'un huis-clos oppressant, confrontant les criminels à leurs otages. Rapidement un dilemme moral se fait jour, tandis que dans l'ombre un authentique tueur tente de se fondre parmi les occupants du lieu.
Albino Alligator tire son titre de la particularité d'un alligator aux écailles dépigmentées, prédestiné à jouer le rôle d'appât pour ses congénères. Ce huis-clos bénéficie d'une jolie distribution donnant la part belle à une relation fraternelle contradictoire. La confrontation Matt Dillon/Faye Dunaway fonctionne par toute l'ambiguïté braqueur/otage qu'elle dégage.
C'est bien le célèbre acteur Kevin Spacey qui réalisa le film sans toutefois y apparaître. Grand succès des vidéo-clubs l'année de sa sortie, cet "alligator sacrifiable" a depuis été injustement oublié.
Coup de maître pour Kevin Spacey qui arrive à nous tenir en haleine pendant deux heures avec un film où, finalement, il ne se passe rien! lol! Scénar clair et fluide, dialogues salés et acteurs trés convaincants. La palme à William Fichtner (le dingue aux rouflaquettes)qui nous fait rire et peur à la fois (avec ses yeux aussi, c'est normal!)Matt Dillon un peu mollasson mais son rôle n'est pas le plus simple ni le plus clair.Et Gary Sinise, excellent comme toujours. Ca vaut vraiment le détour.
Film dont je n'attendais rien, et c'est tant mieux, car il m'a vraiment retourné. Très tendu, il interroge aussi beaucoup la psychologie avec beaucoup de justesse, à travers quelques rôles aux caractères très différents les uns des autres. La fin est très forte, et, ce n'est pas souvent dans les thrillers américains, elle me semble très crédible. Quelques regards se croisent et clôturent le film magnifiquement. Pas de grands effets, mais une tension à ressentir d'urgence.