Récemment, j'ai redécouvert un des classiques de mon enfance « Jurassic Park », j'ai tellement adoré cette expérience que j'ai décidé de la réitérer en ressortant « Men In Black », une autre oeuvre majeure des années 90. Il faut avouer que passer de Spielberg à Sonnenfeld, on descend d'un niveau. Mon attention a été dirigée vers un nombre inquantifiable d'énormes faux raccords (sans même les chercher, j'ose imaginer ce que donnerait une analyse approfondie en ce sens), des répliques mode « Bad Ass » très souvent ridicules et vers des incohérences scénaristiques grossières ! Ceci dit, quel est le but premier de l'oeuvre ? Sans hésitation : le côté fun ! Sur ce plan-là, avouons que c'est réussi ! Ça bouge tout le temps, le rythme ne baisse jamais ! Ce serait même plutôt le contraire, on peut parfois trouver le film trop « bruyant »... Mais s'ennuyer, non, on ne s'ennuie pas. La plus grosse médaille à accorder en ce film revient à ... Danny Elfman ! Dès le générique, il nous envoie du rêve! Il signe une partition qui donne du punch à l'oeuvre, sans lui le film s'écroule ! Après ça, le duo Smith-Jones fonctionne bien même si le principe d'une équipe formée d'un vétéran et d'un « junior » est vieille comme le monde ! Incroyable constat : le nombre de duos célèbres « noir et blanc » (Eddie Murphy-Nick Nolte / Mel Gibson-Danny Glover / Bruce Willis-Samuel L. Jackson et j'en passe). Il s'agit donc d'une formule assez classique qui participe au côté fun : des bases qu'on connaît, qui rassurent ! Tommy Lee Jones parvient, grâce à ce rôle, à relancer sa carrière pour atteindre un rare niveau de notoriété ! Face à la jeunesse de Smith, il ne dénote pas ! Au contraire, son rôle n'est jamais ridicule, il le joue simplement avec son charisme qu'on lui connaît et ça marche ! Ses répliques claquent à chaque fois, contrairement à celles de Smith qui parfois sonnent faux (et ce n'est pas de sa faute). En effet, cette récente vision du film m'a légèrement désenchanté quant aux rôles de Smith et du personnage féminin trop souvent ridicules.
À noter néanmoins certains passages devenus cultes à raison : le criquet infernal, le passage des tests soumis à Smith et d'autres pour rejoindre les MIB, l'accouchement, etc...
Parlons finalement du personnage d'Edgard, la bestiole principale. Il est parfois carrément dégueu et ça fonctionne ! La réplique « Edgard, on dirait que t'a la peau qui flotte » me fait toujours autant rire !