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    Le Voyeur
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 613 abonnés 12 377 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    L'un des classiques essentiels du cinèma britannique où la censure à l'èpoque ètait particulièrement sèvère! Sorti en 1960, "Peeping Tom" de Michael Powell complète cette sèrie de portraits d'assassins, malades mentaux, dont les troubles remontent à l'enfance! Ce film de terreur a pu, plutôt que d'autres, faire ètat d'obsessions ou de perversions, sujets encore exclus des productions commerciales ordinaires, les choses ètant dites plus ou moins clairement! Karlheinz Böhm rèussit une remarquable crèation - l'unique de sa carrière - est, comme Anthony Perkins dans "Psychose", un personnage gentil, sensible, quoique renfermè! Sa prestation est à des annèes lumières de l'empereur Franz dans "Sissi" puisqu'il joue ici un voyeur très particulier, un assassin anxieux d'observer sur les traits de ses victimes (la plupart sont curieusement rousses) la terreur èprouvèe face à la mort! Le hèros pousse donc le raffinement jusqu'à filmer l'agonie de ses pauvres femmes, avant de les ègorger avec un pieu aiguisè! On imagine le choc à la sortie du film et on comprend mieux pourquoi "Peeping Tom" reste l'une des oeuvres prèfèrèes de Scorsese et De Palma...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    Assez énigmatique, angoissant et bizarre. Ce jeune homme perturbé qui assassine des femmes en les filmant est quelque peu dérangé. Powell a peut-être voulu essayer le genre film d'angoisse. Les machines et les objets ont un rôle assez machiavélique ici. On y retrouve une ambiance à la Hitchcock dans ses drames psychologiques. Mais il y a un côté un peu daté qui gêne un peu. Pourtant Powell ici ne démérite pas. Il crée un suspense tendu avec ses plans furtifs sur les horloges, sur les femmes qui se déshabillent. Cet homme a un problème avec les femmes......
    "Tout ce que je film avec ma caméra, je le perds ensuite". Cette phrase nous prépare à un film haletant
    Ti Nou
    Ti Nou

    489 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2024
    Le cinéma est une sorte de voyeurisme. Michael Powell tire cette réflexion à l’extrême à travers son tueur en série cherchant à capter la peur de ses victimes avec sa caméra. Restant du point de vue du tueur, "Le voyeur" est un film perturbant capable de secouer le spectateur.
    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Un classique du thriller aux accents hitchcockiens. Sorti en 1960, "Le voyeur" aborde déjà un thème qui reste toujours d'actualité : la fascination de l'image et de la violence filmé. Un thème d'autant plus présent dans notre société depuis le développement d'internet et de l'usage des smartphones. D'un point de vue cinématographique, tout est là où il faut : un bon casting, une mise en scène soignée et un solide scénario. Pourtant, si la technique est bluffante, je n'ai pas ressenti de tension, d'atmosphère oppressante comme l'on était en droit d'attendre d'un tel film. Du coup, l'impact de l'intrigue et de sa violence psychologique m'a laissé de marbre. Dommage mais un long métrage à voir tout de même.
    Charlotte28
    Charlotte28

    120 abonnés 1 982 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2023
    Intensément bluffant, Karlheinz Böhm incarne un inquiétant psychopathe tourmenté par ses traumatismes d'enfance et le poids des névroses paternelles. Illustrant le lien paradoxal entre Eros et Thanatos, le second se nourrissant du premier pourtant seul à même de dissoudre ses pulsions, ce thriller psychologique exploite les ressources symboliques des contrastes de lumière et s'appuie sur une mise en scène faisant du spectateur le voyeur par le choix des plans, s'éloignant et approchant les protagonistes à l'instar d'un cameraman. Aux dialogues nourris du principe de l'ironie tragique s'ajoute une musique grave qui avive l'angoisse en épousant la détermination intestine de l'assassin. Perturbant.
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2024
    Quand je l'avais vu petit ce film m'avait beaucoup marqué donc évidemment le revoir 30 ans plus tard en 2024 n'a plus tout à fait la même saveur, mais néanmoins pour un film de 1960 il est encore au goût du jour, c'est dire l'influence de ce film sur une génération de réalisateurs et notamment les réalisateurs de films d'horreur, avec la grande idée de la caméra immersive. C'est un film incontournable pour les amateurs de ce genre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 448 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Mark Lewis (Karl-Heinz Böhm, le François-Joseph de Sissi) est un jeune homme discret et solitaire, opérateur pour une société de production. L’éducation qu’il a reçue de son père, un grand clinicien qui a fait de lui le cobaye de ses expérimentations sadiques, a détraqué son psychisme. Il habite dans un quartier cossu de Londres un étage de la maison héritée de ses parents. Il y a aménagé un immense studio de cinéma. C’est là qu’il développe et projette les films qu’il tourne avec la petite caméra qui ne le quitte jamais des meurtres qu’il commet sur des femmes dont il veut saisir à l’instant de leur mort l’image ultime de la peur panique.

    "Le Voyeur" constitue une mise en abyme particulièrement troublante et intelligente de l’art de filmer.
    Il met en scène un névrosé qui cherche à se libérer de sa maladie avec l’aide de sa voisine. Le sujet, très freudien, était dans l’air du temps dans les 50ies, la référence la plus juste étant moins "Psychose", souvent cité, car sorti quasiment en même temps que "Le Voyeur" que "La Maison du Docteur Edwardes" où Ingrid Bergman aide Gregory Peck à vaincre son amnésie, ou "La Femme au gardénia" de Fritz Lang.
    Mais cette névrose s’exprime d’une façon particulièrement originale d’un point de vue cinématographique : l’œil. L’œil qui regarde en cachette ce qui ne devrait pas être vu (c’est la définition la plus simple du voyeurisme). L’œil qui veut capter et éterniser un instant (c’est une des définitions de la photographie). L’œil qui blesse voire qui tue en révélant ce qui n’avait pas vocation à l’être. L’œil enfin de celui qu’on filme, qui se voit en train d’être filmé et ici, grâce au procédé particulièrement sadique imaginé par Mark Lewis, qui se voit en train de mourir.

    Comme les plus mauvais Hitchcock, "Le Voyeur" n’a pas très bien vieilli. Ses héros restent encombrés d’une timidité passée d’âge : Karl-Heinz Böhm est trop timide pour susciter l’effroi, Anna Massey trop nunuche pour susciter le désir. La grande ballerine Moira Shearer s’en sort mieux dans le rôle d’une pythonisse aveugle et alcoolique (Michael Powell avait lancé sa carrière en 1948 dans "Les Chaussons rouges"). Son histoire ne glacera plus grand-monde.
    Pour autant, grâce à la réflexion à laquelle il nous invite sur l’acte de filmer, "Le Voyeur" fait partie des grands films de l’histoire du cinéma. Il a sa place, méritée, dans toutes les anthologies.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 169 abonnés 4 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    Quand il met en chantier « Le voyeur », Michael Powell n’est plus en collaboration avec Emeric Pressburger depuis trois ans et son premier film en solitaire « Lune de miel » n’a pas été un franc succès. Le sujet lui est amené par Leo Marks, personnage au parcours atypique, fils du propriétaire d’une célèbre librairie de Londres (Marks and Co), ancien cryptographe pour l’armée anglaise pendant la Seconde Guerre Mondiale mais aussi écrivain à ses heures. Les deux hommes sont fortement intéressés par les travaux de Freud dont ils envisagent dans un premier temps de réaliser une biographie, mais l’annonce du projet de John Huston sur le même sujet les faits renoncer. Marks propose alors une histoire autour de la scoptophilie (voyeurisme) , phénomène qui l’intrigue depuis ses années passées au SOE (Special Operation Service) et déjà porté à l’écran avec succès par Alfred Hitchcock (« Fenêtre sur cour »). Il raconte donc à Powell le parcours de Mark, spoiler: un jeune homme martyrisé dans son enfance par un père psychologue qui sous prétexte d’une étude sur la réaction de l'humain à la peur torture son fils en le filmant en continu, soumis à l’angoisse et au stress. Mark sort de cette expérience perturbé
    . Devenu adulte et opérateur-caméra il, reproduit la psychose de son père en filmant des femmes juste avant la mort qu’il va leur infliger, incapable qu'il est de développer une relation sentimentale ou sexuelle normale. Le sujet emballe Powell qui bien conscient de l’âpreté du thème abordé récolte difficilement les fonds utiles au tournage. Grand adepte de Fritz Lang et de son film choc « M le maudit » (1931), Powell choisit comme le grand réalisateur allemand de ne pas accabler son héros en le présentant en monstre. Allant encore plus loin que Lang, il choisit après la défection de Lawrence Harvey, l’acteur allemand Carl Boehm (fils du grand chef d’orchestre), ex-fiancé de Romy Schneider dans la série des Sissi dont le visage séraphique est à mille lieux de l’image que l’on peut se faire du tueur en série qui n’a pas encore acquis la popularité cinématographique que lui donnera le slasher à partir des années 80. Pire encore, il donne une lecture romantique à cette histoire sordide en laissant imaginer un temps une rédemption par l'amour. Ce sera selon Bertrand Tavernier l’erreur commerciale fatale de Powell qui verra un tombereau d’injures agonir le film à sa sortie, la critique encore moralisatrice de l'époque ne comprenant pas le parti pris à ses yeux déviant du réalisateur que n’excusera en rien le substrat traumatique révélé par l’enfance du héros dont le père est joué dans le film par Powell lui-même (son fils interprétant Mark enfant). Comme souvent le temps fera son affaire et le film sera réhabilité mais la carrière de Powell un temps exilé en Australie ne s’en relèvera pas. Sur le plan formel "Le voyeur" dégage une étrangeté que reprendra à son compte quatre ans plus tard WiIliam Wyler dans « L’obsédé » suivi de bien d’autres par la suite. Powell filme le quotidien du jeune homme en le parsemant de moments drolatiques qui ne préparent en rien le spectateur à voir apparaitre cette face sombre, elle-même montrée de manière peu dramatique lui faisant toucher du doigt la frontière ténue entre normalité et monstruosité. Le pouvoir d’immersion dont use Powell avec son immense talent étant ressenti comme un miroir tendu aux pulsions enfouies en chacun de nous, le prix à payer a été à la hauteur du choc ressenti. Le cinéaste avait sans aucun doute raison si l‘on observe ce que la technologie actuelle qui permet à chacun de filmer tout et tout le temps, développe comme abus d’intimité chez beaucoup de scoptophiles qui s’ignorent. « Le voyeur » était donc un film prémonitoire et c’est sans aucun doute ce qui lui a valu cet opprobre. S’il reste le dernier film marquant de Powell qui n’avait alors que 54 ans, « Le voyeur » démontre une virtuosité aujourd’hui incontestée alliée à une curiosité artistique insatiable qui ne pouvait être tenue en laisse par quelques producteurs frileux ou critiques moralistes.
    Redzing
    Redzing

    1 100 abonnés 4 451 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2022
    « Peeping Tom » est aujourd’hui célèbre pour avoir flingué la carrière de Michael Powell. Le brillant cinéaste britannique tourne ce thriller psychologique sans son comparse Emeric Pressburger, et le sort en 1960. Vilipendé par la critique obtuse qui y voit une œuvre ultra-malsaine et perverse, le film sort très confidentiellement, tandis que la réputation de Powell est anéantie en Grande-Bretagne. Le réalisateur devra s’exiler pour continuer à tourner. « Peeping Tom » et Powell ne seront réhabilités qu’à partir des années 70, lorsque des ténors du cinéma (Martin Scorcese, Bertrand Tavernier) défendent le film.
    Pourquoi tant de haine à l’époque ? Il y a certes quelques scènes osées. On y voit par exemple -furtivement- pour la première fois dans le cinéma britannique une poitrine entièrement dénudée. Mais la raison principale est que le film suit un tueur en série, sans le présenter comme un grand fou ou un méchant machiavélique. Mark ne peut s’empêcher de filmer la terreur des femmes alors qu’elles agonisent. Et « Peeping Tom » tente de fournir une explication psychologique en montrant Mark comme victime attendrissante des abus de son père.
    Un concept presque standard aujourd’hui, mais inacceptable par l’establishment de 1960… Alors que « Peeping Tom » est une belle œuvre, à la complexité bienvenue, et à l’audace chère à Michael Powell.
    En premier lieu, il y a l’idée géniale d’avoir embauché Karlheinz Böhm pour jouer le tueur à l’esprit torturé. Connu en Europe continentale pour son rôle de prince galant et romantique dans les films Sissi, il livre là un énorme contre-emploi.
    Puis il y a les thématiques abordées, très riches. Une mise en abîme du cinéma et du fait de capter les émotions (et l’âme ?) d’une personne via une caméra. Ceci évoqué à travers l’obsession voyeuriste du protagoniste, allant jusqu’à faire de sa caméra un objet sexuel (allusions phalliques, baisers à l’objectif…). Ou à travers sa volonté de construire une réalité à l’écran plutôt que dans la vraie vie. Ainsi, notre homme, privé de sa peur par son père, a l’obsession de vouloir capturer celle des autres sur pellicule.
    Enfin, évidemment, la mise en scène. Michael Powell livre là une œuvre immédiatement dérangeante. Des plans novateurs très modernes (dont la fameuse vision subjective, qui sera réutilisée à foison dans les slashers). Des couleurs vives, des jeux d’ombres, et des éclairages de couleurs dissonantes, qui donnent un aspect irréel, voire cauchemardesque à certaines scènes. Et cette BO éparse au piano, qui rappelle le cinéma muet le fait que notre protagoniste filme sans enregistrer le son.
    « Peeping Tom » est donc à ranger à la liste des grandes injustices du cinéma. D’autant plus injuste que ses thèmes sont hitchcockiens, et que « Psycho » est sorti à peu près au même moment, avec succès.
    Roub E.
    Roub E.

    939 abonnés 4 977 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2018
    Un film très Hitchcockien, de part son sujet ou l’aspect pervers de son personnage principal qui n’est pas dissimulé. La dissertation sur le cinéma et la violence est lui aussi au cœur du film mettant en parallèle le personnage principale et le spectateur lui aussi à la recherche d’images à sensation fortes. Le film paraît incroyablement audacieux quand on voit quand il a été réalisé même si dans certains aspects il a mal vieilli comme pour sa scène finale, ou la manière de jouer de certains acteurs.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    288 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2019
    Un vieux film qui n'a rien perdu de son charme et de son sens du suspense. "Le voyeur" n'est pas un slasher à proprement parler, mais il possède tous les codes du thriller légèrement horrifique. A la différence que l'on suit de bout en bout le tueur en question, ses interrogations et sa psychologie. Même s'il est difficile d'avoir de l'empathie pour lui, on comprend mieux les ressorts et ce qui le pousse à faire ça, à travers son passé notamment. Les scènes de meurtre sont glaçantes, et bien amenées. Un classique à voir pour tout amateur du genre.
    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 419 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2024
    Sorti la même année que « Psychose » d’Alfred Hitchcock, « Le voyeur » met aussi en images un jeune homme traumatisé par un de ses parents durant l’enfance. Mais contrairement à son confrère, « Peeping Tom » a longtemps connu la censure car jugé trop malsain ! Pourtant, à sa sotrie, le film fit l’effet d’un véritable coup de poing en raison de cette faculté qu’il avait de mettre le public dans la peau d’un voyeur, donc d’un témoin de crimes perpétrés par un esprit malade sur des femmes sans défense. Alors même si l’on pourra reprocher aujourd’hui au long-métrage de Michael Powell de souvent manquer de dynamisme, de traîner parfois en longueur lors de certaines scènes (cf. celle de l’échauffement de la doublure), ce dernier a cependant de nombreux atouts (dont la mise en scène, l’éclairage, la fin…) qui justifient amplement son statut de film culte car il est tout de même devenu une référence en termes de slasher dont il est l’un des précurseurs !
    Parkko
    Parkko

    158 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2013
    Ce film est certes intéressant à analyser sur le rapport de l'homme à l'image, et surtout du spectateur au cinéma. Ouais. Sauf que je suis vraiment pas fan de cette façon de le transposer dans Le voyeur de Powell. Déjà les films de Powell et Presburger me laissent parfois un peu pantois, mais là Powell tout seul ça m'a vraiment pas convaincu. Il y a des passages très symboliques, j'ai remarqué une scène où la hanse de la caméra se dresse de façon très peu subtile d'ailleurs alors que l'homme va faire son meurtre, mouais, bon je sais pas, sur ce film ça m'a déplu toutes ces choses et tout, ça m'a pas convaincu, j'ai trouvé ça vraiment pénible en fait, ça m'a pas du tout intéressé, le film est pas mauvais mais moi il ne m'a vraiment pas plu, après il peut valoir le coup d'oeil pour ceux qui seraient à fond sur ce genre d'idées : le rapport du spectateur au cinéma.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    84 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2022
    Thriller très psy du cinéma britannique. Les couleurs sont éclatantes et pourtant le sujet est très noir. L'histoire d'un serial killer qui prend plaisir a tuer en filmant la peur de ses victimes. Une magnifique mise en abyme du cinéma et de qui est le sadique, celui qui tue ou celui qui regarde celui qui tue ? Caméra subjective, voisine aveugle, omniprésence de caméras, d'appareils photos et pellicules de film composent et illustre ce film étrange un peu vieilli mais riche en trouvailles scenaristiques et cinematograohiques!
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 540 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2018
    Au vertige méta des premières scènes succède un thriller psychologique certes plus classique mais néanmoins tout aussi passionnant. Même pas besoin d'évoquer sa descendance célèbre pour reconnaître que 'Le Voyeur' est un grand et singulier film.
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