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    L'Enfance d'Ivan
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    64 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 177 abonnés 12 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Dès "L'enfance d'Ivan", son premier long-mètrage, Andrei Tarkovski dècroche le Lion d'or à Venise, tandis que Jean-Paul Sartre prend la plume pour tresser ses louanges! Une oeuvre lyrique et admirable qui marque les dèbuts èclatants d'une gènèration vraiment nouvelle, celle des hommes qui n'avaient pas fait la guerre, apportant une vision diffèrente et un style rèsolument original! En effet, le film raconte brillamment les exploits d'un jeune orphelin (inoubliable Nikolaï Bourliaev) pendant la guerre où il s'illustre derrière les lignes ennemies! Mais ce premier long est avant tout un film de propagande guerrière conforme aux canons du cinèma soviètique! Beaucoup ont dit que cette oeuvre pleine de beautè et de poèsie ètait un film mineur de Tarkovski! A tort, ce n'est d'ailleurs pas une raison pour bouder son plaisir car l'histoire est constante et l'image souvent splendide...
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2015
    Vu dans des conditions déplorables, je me suis sans doute quelque peu gâché le pourtant très beau premier long-métrage d'Andreï Tarkovski. On y retrouve quoi qu'il en soit beaucoup de son dernier court-métrage Le Rouleau-compresseur et le violon, notamment la poésie que celui-ci avait commencé à mettre en place et sa dialectique étonnante entre l'enfance et l'âge adulte. Plus que jamais, les hommes sont confrontés et renvoyés à eux-mêmes, par la guerre et la responsabilité d'Ivan, enfant-soldat durant la seconde guerre mondiale. C'est ce qui fonctionne si bien chez Tarkovski, cette métaphysique du doute, qui questionne énormément sur nous-mêmes et touche directement. Puis tout est déjà lié, le cinéma du maître soviétique est déjà ce cinéma qui respire, chargé de symbolique, qui adopte une vision synoptique et touche une forme de grandeur qui fait très bien écho aux penchants métaphysiques et existentiels que déploie le réalisateur. Pour une oeuvre produite comme un simple film de propagande par les studios Mosfilms, c'est sidérant de se débarrasser ainsi de toute lourdeur et d'atteindre au contraire cette limpidité aérienne. Les cadres sont fluides, toujours signifiants, incroyablement suggestifs, et tout dégage une impression de perfection, mis à part peut-être dans les scènes d'intérieur, souvent un peu trop statiques et modestes. Qu'importe, l'Enfance d'Ivan confirme que j'ai bien fait de m'intéresser à la filmographie d'un des plus grands cinéastes du vingtième siècle, et je le reverrai sans doute avec un très grand plaisir. Fondateur mais déjà grand.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2012
    Ivan, jeune adolescent de douze ans, connaissais une vie heureuse avec ses parent jusqu'au jour où les allemands les ont tués. C'est alors qu'Ivan s'engage dans l'armée, rempli de haine et de vengeance, il va prendre part à des missions où même les adultes n'oserai s'aventurer ...
    Premier long métrage d'Andreï Tarkovski, "L'enfance d'Ivan" est son plus conventionnel, mais il impose déjà un style bien à lui. Scène d'ouverture remarquable, on est tout de suite pris part la photographie, mais aussi ces mouvements de caméra.
    Une photographie marquante grâce à la virtuosité de son cinéaste mais aussi part son noir et blanc. Les paysages dévasté sont filmé avec beaucoup de soin, tellement soigneux qu'il en devienne beau, les terres, le sol Russe si pauvre et sec nous interpelle et nous questionne sur la possibilité de vivre pour ceux qui ne font pas la guerre, et que dire de la tristesse des visage, sur eux est montré la rudesse, a travers un vieillard on y aperçoit la solitude, a travers une jeune infirmière on y voit la difficulté d'être une femme. Bref, Tarkovski retranscris son pays avec une certaine froideur et authenticité. Il réalise un film sur la guerre où l'opposition n'est que secondaire, "L'enfance d'Ivan" est avant tout un film sur l'enfance, sur l'avenir, mais aussi sur l'amour, un amour froid mais rendu beau dans une ultime scène.
    Malgré tout, un petit manque d'émotion rend l'oeuvre un peu frustrante, mais c'est infime par rapport à la minutie d'Andreï Tarkovski dans sa maîtrise, dans ses plan et ses multiple reflet, notamment sur
    l'eau, soutenu part une mélodie rendant l'image inoubliable. Et que dire de la forêt de bouleau, donnant l'impression d'être entre les arbres, d'une blancheur perturbante opposé au ombre sombre.
    L'enfance d'Ivan oppose en quelque sorte la dureté de la Russie au jeune Nikolai Burlyayev dans une élégance visuelle absolument somptueuse, il est aussi annonciateur de "Andreï Roublev"second film du génie russe ...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 août 2011
    Tarkovski fait partie de ces réalisateurs dont j'avais un peu honte d'avouer que je n'avais vu aucun de leurs films. Maintenant, je vais avoir honte d'avouer que je n'ai pas particulièrement aimé le premier film de Tarkovski, "L'Enfance d'Ivan". Pourtant, à priori, je n'avais rien contre les films soviétiques de l'époque dont l'action se situe pendant la 2ème Guerre Mondiale, j'avais adoré "Quand les cigognes passent", de Kalatozov. Mais là... hormis les quelques scènes de rêves, surréalistes, magnifiques, terribles, j'ai eu un mal fou à accrocher à l'intrigue décousue du film. Tarkovski montrait déjà un talent indéniable de metteur en scène, mais son premier long-métrage ne m'a pas vraiment touché... (Tarkovskistes, ne me lynchez pas !)
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2017
    Grâce à une rétrospective Andreï TARKOSKI et je viens de revoir « L’enfance d’Ivan » sorti en 1962 … et j’avoue être déçu vu le souvenir que j’avais de ce film narrant la jeunesse d’un enfant russe de 12 ans happée dans tous les sens du terme par la seconde guerre mondiale.
    J’ai trouvé ce film un tantinet long du fait de scènes inutiles (la scène avec Macha par exemple), je n’ai pas aimé les scènes « réalistes » filmées lors de la libération de Berlin et surtout je n’ai pas retrouvé la magie liée au mélange entre la réalité crue de la guerre et les scènes de rêve d’Ivan même si le souvenir de sa mère (a priori fusillée par les nazis auprès d’un puit), la scène des chariots de pommes sur la plage, la scène des 2 enfants courant sur la plage avec sa chute brutale au pied d’un arbre mort … restent remarquables.
    Et puis quel génie en termes de cadrage, de mobilité de la caméra et d’utilisation du noir et blanc que ce soit dans la forêt de bouleaux ou dans la zone marécageuse.
    Truman.
    Truman.

    207 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2014
    Voilà "L'Enfance D'Ivan" est mon premier Tarkovski, j'en ressors avec un avis mitigé, pas forcément déçu mais loin de recevoir la claque à laquelle je pouvais m'attendre au vu des divers avis que j'avais lu auparavant .
    Peut être parce que je m'attendais trop à voir une version bis de "Requiem pour un massacre" je trouve que cette Enfance d'Ivan ne fait ressortir que très mal des émotions, en dehors d'une ou deux scènes qui arrive à faire frémir on est loin d'un film percutant ou choc, rien de bien émouvant car au final le gosse on s'en fout un peu .

    Néanmoins le film captive grâce à sa réalisation baignant dans une photographie en noir et blanc soignée . C'est beau, les plans sont bien cadrés, beaucoup de plans sont somptueux comme celui du baiser, de l'avion écrasé, le passage ou la caméra semble flotter sur l'eau avec une douce mélodie hypnotique et j'en passe car la mise en scène est une grande réussite regorgeant de plans parfaits .
    Coté réalisation je dois dire que la caméra du bonhomme m'a enthousiasmé à plus d'une reprise et ceci prend le dessus sur l'histoire qui est assez fade .
    Dommage donc que la narration ne prenne pas des élans dans un aspect plus percutant, plus brut et rude pour frapper le spectateur, l'ambiance de la guerre reste assez étouffant par moment mais globalement ce n'est pas assez .

    Pour commencer à explorer les métrages du réalisateur ce premier long métrage est donc très accessible et recommandable mais on est loin du chef d'oeuvre annoncé par tant de personnes .

    6,5/10
    stebbins
    stebbins

    463 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2012
    Problablement le moins bon film d'Andreï Tarkovski. Il demeure cependant agréable à suivre et, comme toujours avec le cinéaste russe, visuellement superbe. L'histoire est toute simple : ce sont les péripéties d'un jeune garçon du nom d'Ivan pendant la guerre. Tarkovski filme son premier long métrage comme s'il adoptait le point de vue de l'enfant : au reste, l'intégralité de son oeuvre était selon lui réservé principalement aux enfants ( et non aux adultes ), comme semble en témoigner son film de fin d'études Le Rouleau Compresseur et le Violon ( film d'animation réalisé pour les enfants, que je n'ai malheureusement pas vu ). Certains plans sont magnifiques et inspirés ( le plan du baiser surplombant les tranchées est sublime ) et l'interprétation est assez bonne ( notamment l'actrice jouant Macha ). On trouve déjà dans L'Enfance d'Ivan une thématique des éléments ( thématique qui suivra Tarkovski tout au long de son oeuvre ), et même si ce film n'a pas la portée du Sacrifice ou de Stalker, il s'avère simple et beau. A découvrir.
    Noistillon
    Noistillon

    66 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    C'est donc le premier film de Tarkovski et également le premier film que je vois de lui.

    Mais finalement, malgré son ancienneté (1962), l'Enfance d'Ivan n'a pas particulièrement vieilli et il nous revient avec une certaine fraîcheur dans l'intégrale que nous a concocté Potemkine. Reste à dire qu'au vu du contexte politique de l'époque (la crise des missiles de Cuba, la Guerre Froide bat son plein), on aurait pu hériter d'une bonne tambouille propagandiste sans intérêt, surtout au vu du sujet : un enfant au coeur de la Seconde Guerre Mondiale du côté soviétique.

    Et bien non. Oui, l'oeuvre est politique, engagée mais elle a une vocation beaucoup plus large que le patriotisme. Finalement, c'est le lyrisme qui l'emporte sur la chose politique. Une certaine poésie douce-amère secoue le film de Tarkovski, qui jouit d'ailleurs d'une esthétique sublime. La mise en scène est absolument incroyable et révèle dès ce premier film les talents formels du cinéaste soviétique. Une certaine morosité émane de ce noir et blanc grisailleux, une certaine tristesse surgit brutalement de certains plans en intérieur.

    Pas étonnant que Lars Von Trier ait dédicacé son Antichrist à Tarkovski : la cruauté de certaines scènes, l'abîme insoluble d'une poignée de situations rappellerait presque le génial Dancer in the Dark, si tant est que le style de Tarkovski est plus dans la retenue.
    En effet, comme dans le Von Trier, Tarkovski consacre une lueur d'espoir dans un final magnifique qui évoquerait presque le cinéma de Terrence Malick, dans sa nature luxuriante et menaçante à la fois. A cela près que Tarkovski n'use pas des vieilles mécaniques extrinsèques de Malick pour émouvoir. La scène, sans voix-off ou sans pseudo-philosophie, se suffit à elle-même dans l'émotion.

    Ma réserve reste que je trouve le film un peu bavard, un peu surdialogué. J'aurais préféré quelque chose de plus mutique, mais enfin, à vous de juger.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2007
    quelle camera et quelle ambiance
    a la fois sensible et tres dure
    du regal pour les yeux pour cinefil averti quand meme
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 février 2013
    Une très belle mise n scène, des cadres soigné et une lumière merveilleuse... mais le film est un peu ennuyeux...
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 772 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2023
    Premier long métrage de Tarkovski, le destin tragique d'une enfance anéantie par la guerre, servi par une mise en scène sublime et fascinante au service d’une narration moins passionnante.
    NeoLain
    NeoLain

    4 337 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2014
    Le premier long-métrage d'un réalisateur amateur russe qui dans la reconnaissance de la presse. Une reconnaissance qui en dira que des éloges. Andreï Tarkovski, retenait ce nom. Bijoux noir et blanc dramatique d'une guerre, un sentier, à son oeil. Voici donc, l'enfance détruite d'un petit garçon russe, Ivan en haine contre son ennemi, les allemands, durant la seconde guerre mondiale. Réalisation pointilleuse et captivante. Vous assisterez notamment à un superbe champ au milieu d'une forêt de bouleaux. Puis une fin qui déroute. Et entre l'année 55 et 62, L'Enfance d'Ivan est le film à voir avec Les sentiers de la gloire de Kubrick. Deux grands films.
    Yves G.
    Yves G.

    1 310 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juillet 2023
    Tarkovski fait partie de ces immenses cinéastes qui, avec Bergman, Dreyer, Antonioni et Bresson, plongent dans une vénération admirative tous les cinéphiles du monde entier. L’évocation de son seul nom suffit à les faire se pâmer et à remplir les salles des ciné-clubs.

    Je serais bien prétentieux de leur donner tort. Que vaut mon opinion face à celle, autrement mieux renseignée, de dizaines sinon de centaines d’amoureux du septième art qui, à longueur de critiques ou de thèses ont disséqué ces filmographies et en ont souligné la richesse et la profondeur ? Si la morgue des poseurs, qui érigent parfois en chef d’œuvre un enfilement d’inanités, est insupportable, les railleries des démagogues qui font profession d’anti-intellectualisme et se rient des œuvres qu’ils ne font pas l’effort de chercher à comprendre, sont plus méprisables encore.

    S’agissant de Tarkovski, lit-on, son cinéma, qui emprunte à la fois à la pensée orthodoxe slave et au panthéisme et qui convoque des symboles tant chrétiens que païens, aspire à l’universalité. Il baigne dans le mysticisme. Il décrit l’Homme dans toute sa grandeur et dans toute sa lâcheté, naviguant souvent aux frontières de la folie et du génie, hanté par la peur de la mort et par le fol désir de vivre et de créer. Son cinéma entretient un lien particulier avec la Terre et les forces telluriques – l’eau, l’air, le feu. La première scène de "L’Enfance d’Ivan" ainsi que la dernière du "Sacrifice" montrent un enfant au pied d’un arbre.

    Mon propos n’est pas de contester ces analyses élogieuses. Il est piteusement de faire le constat de ma lamentable incompréhension. J’ai visionné studieusement, au fil de ma formation cinéphilique tous les films de Tarkovski, à commencer par les deux plus connus : "Andreï Roublev" et "Solaris". J’ai vu "Stalker" l’an dernier – et ai essayé d’en comprendre le sens en allant lire le livre des frères Strougatski dont il était tiré… et dont il s’est copieusement affranchi. Je n’ai d’ailleurs pas réussi à en écrire la critique.

    Pour parachever ma formation, j’a visionné coup sur coup son tout premier film, "L’Enfance d’Ivan", tourné en 1962, un film de commande de la Mosfilm sur la Grande Guerre patriotique où il réussit à se dégager de la pesante idéologie soviétique alors de rigueur, et son tout dernier, "Le Sacrifice", tourné en 1986, l’année de sa mort à Paris d’un cancer du poumon, tourné sur l’île de Fårö en Suède à l’invitation d’Ingmar Bergman dont l’ombre portée envahit tout le film au point qu’on pourrait presque sans faire de contresens lui en attribuer la paternité.

    Je le répète : je serais bien cuistre d’oser dire que ces films sont ennuyeux, interminables, prétentieux et inutilement intellectualisants. Le seul objet de ce billet égocentrique est de confesser mon incompréhension et ma honte.
    Acidus
    Acidus

    634 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2015
    Dès son premier long métrage, Andreï Tarkovski dévoilait déjà ses talents de metteur en scène; des talents qui lui ont permi de rafler le Lion d'Or durant la Mostra de 1962. On reconnait le soin qu'il apporte à chaque prise de vue et à la photographie. En revanche, l'extrême lenteur qui caractérise ses oeuvres suivantes n'est pas présente. Tant mieux diront certains. Certes, "L'enfance d'Ivan" ne dégage pas la même ambition, la même envergure qu'un "Stalker" ou qu'un "Andreï Roublev" mais la poésie, la dureté et l'émotion qui en ressort en fait un de ses meilleurs films.
    7eme critique
    7eme critique

    471 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2018
    Une photographie remarquable, une très belle musique, un récit intéressant sur une enfance déchue, ce premier long-métrage d'Andreï Tarkovski s'annonçait clairement prometteur. Le cinéaste mettait déjà le ressenti psychologique en valeur en s'épargnant toute fioriture, donnant ainsi une force originale à son histoire. Un style est nait, un nom commence à se graver.
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