Cornouaille, d’Anne le Ny, se passe, comme son titre l’indique, sur la côte sud du Finistère. Paysages merveilleux de la mer, des plages, de l’arrière pays, des ports de pêche, ainsi que des ciels flamboyants.
Vanessa Paradis (Odile) occupe pratiquement l’écran du début à la fin. L’histoire est assez simple : sa tante, qu’elle n’a plus revue depuis très longtemps (en fait depuis la mort de son père lorsqu’elle avait 12 ans), vient de trépasser. Elle hérite d’une magnifique maison en bordure de l’océan, qu’elle désire vendre au plus vite.
Mais installée dans cette maison de son enfance, elle va visiter le royaume des morts un peu plus souvent qu’elle ne le souhaiterait : Charon a du pain sur la planche ! Elle y rencontrera successivement, ses parents, sa tante, et un certain Loïc, personnage énigmatique, se présentant comme son premier amour d’adolescents, et qui voudrait bien faire resurgir cette passion disparue. Scénario original, qui tient la route dans la mesure où parfois, on ne sait plus si nous sommes dans le royaume des vivants ou dans celui des morts.
Vanessa Paradis, ici en adulte un peu paumée, (la vie d’Odile ne respecte pas « l’ordre naturel des choses », comme il est dit dans le film), sans véritable amour durable, est très convaincante. Manifestement, elle a beaucoup mûrie en tant qu’actrice.
Mention spéciale pour Samuel Le Bihan dans le rôle de Loïc, ainsi que pour Martin Jobert dans celui d’Erwan, jeune ado avec lequel l’héroïne se lie d’amitié.