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Cinéphiles 44
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3,0
Publiée le 5 janvier 2017
Eclairage intime fût pendant longtemps considéré comme le film phare de la Nouvelle Vague tchèque. Le premier long-métrage d’Ivan Passer décrit deux jours des retrouvailles de deux amis musiciens. Autour d’eux la famille débat sur tout et rien, sur la vie. Le réalisateur signe une comédie simplette qui semble davantage être une succession d’anecdotes qu’une réelle intrigue. Traumatisé par la guerre durant l’occupation de la Tchécoslovaquie, le cinéaste cherchait surtout à faire une comédie légère où l’on se sent bien. Passer filme la vie tchèque avec une authentique fraîcheur. Les personnages respirent la liberté et on a souvent l’impression d’être à leurs côtés. Malheureusement, l’absence de scénario pose les limites de l’intérêt et on a du mal à admettre que de nombreuses personnes qualifient ce film de chef d’œuvre. Frôlant avec le court-métrage, Eclairage intime est un hommage à la vie mais ce laisser-aller prend le risque d’abandonner le spectateur en chemin. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Petit film tchèque qui raconte une histoire toute simple : deux anciens amis se rencontrent pour un concert. Mais l'un est un musicien "de la ville", l'autre "de la campagne". C'est donc la vie toute simple des gens de la campagne que Passer a choisi de filmer, sans autre prétention que de montrer la vie simple et heureuse d'une famille. Il y a beaucoup d'humour, c'est filmé comme un documentaire car en fait il n'y a pas d'histoire, on montre aussi l'importance de la présence de la musique dans les pays de l'Est, pour les différents évènements de la vie. Bien que le film soit court, il y a quelques longueurs, mais c'est un film agréable à regarder, sur un monde disparu... (sans doute)
Sympathique petit film dans une campagne paisible. On dirait du Rohmer tchèque et l'intrigue avec les musiciens ne manque pas de charme. Il y a une fraîcheur aussi indéniable.
D’abord scénariste de Milos Forman avant son exil aux Etats-Unis (L’audition, Les amours d’une blonde, Au feu les pompiers !), Ivan Passer passe derrière la caméra dès 1965 pour réaliser Éclairage intime. Il s’inscrit dès lors parmi les figures de la Nouvelle Vague du cinéma tchécoslovaque. Ce premier long métrage n’excède pas les 70 minutes et vaut à son auteur une reconnaissance immédiate. Dans le sillage de Forman, Passer s’exilera aux États-Unis. Le parallèle entre les deux hommes s’arrête là car Passer développera une filmographie minimaliste peu comparable à celle produite outre-Atlantique par Forman. En cela, Éclairage intime est programmatique. Pour nous spectateurs cinéphiles, l’éclairage est porté sur un nouvel auteur, ici réalisateur et scénariste, dont l’œuvre vierge de sensationnalisme mérite bien le terme « intime » pour épithète. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/09/22/eclairage-intime/
"Eclairage intime " est un film d'ivan Passer, réalisateur tchèque qui fut le scénariste des premiers films de Milos Forman. Passé à la réalisation, il nous offre en 1965, cet "éclairage intime " qui bénéficie d'un soutien critique de la part d'un certaine presse. Il y a longtemps que je cherchais à voir ce film précéde d'une bonne réputation . Le scénario est mince : A l'occasion de l'invitation d'une école de musique de Bohème ( partie ouest de la Tchéquie) un musicien de la philharmonie de la capitale en profite pour se faire héberger par un ami. Cette visite est l'occasion pour le citadin d'observer la vie simple que mène son ami . Si le film a la réputation d'être la pierre fondatrice de la naissance de la nouvelle vague cinématographique tchécoslovaque, sa découverte m'a laissé plutôt réservé quant au résultat final. Finalement proche du documentaire, le film comprend quelques scènes intéressantes mais laisse finalement une impression d'inaccomplissement. Le scénario est vraiment très très mince et représente le défaut majeur du film. Par contre, au plan technique et au plan du jeu et de la direction d'acteurs, le film est très réussi. Il m'a fait penser à maints égards aux films de Jean Francois Stevenin et a moindre titre à ceux d'Alain Tanner. A mon sens, le film bénéficie d'une réputation un peu usurpée. Une curiosité mais n'exagérons rien, le film n'est en rien un chef-d'oeuvre. Pour la petite histoire, Ivan Passer s'expatriera aux usa , comme Forman, sans connaître un succès comparable à celui rencontré par son compatriote. Son film américain le plus connu est "cutter s way" un polar lui aussi ( selon moi) un peu survendu.