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Edouard Choiseul est un des personnages emblématiques de Jean Rochefort, tout au moins un de ces caractères dans lequels s'est le mieux exprimé le talent comique de l'acteur.
Pianiste et concertiste réputé, Edouard est, comme le qualifie son épouse (Nicole Garcia), un "coup de vent". Edouard court toujours, oublieux de son emploi du temps et de ses rendez-vous; il court en particulier après les dames (d'où sa "tribu": épouse, ex-épouse (Annie Girardot) et maîtresses)
Dans la première partie du film, Philippe de Broca décrit dans son registre caractéristique un homme léger et attachant, insouciant et exubérant, en l'espèce un quinquagénaire resté jeune homme. Cette liberté qui confine à l'égoisme ou à la désinvolture que s'accorde Edouard fait son charme mais prépare sa déchéance...
Car le retour de bâton risque de laisser Edouard dépité et piteux, un état dans lequel Jean Rochefort excelle. Cette seconde partie de la comédie, moins enlevée, semble aussi un peu plus faible. Sans doute parce que, ramenant le personnage de Rochefort à son âge et aux réalités, le film se fait, à dessein, moins facétieux et, consécutivement, plus convenu.
Pianiste et concertiste réputé, Edouard est, comme le qualifie son épouse (Nicole Garcia), un "coup de vent". Edouard court toujours, oublieux de son emploi du temps et de ses rendez-vous; il court en particulier après les dames (d'où sa "tribu": épouse, ex-épouse (Annie Girardot) et maîtresses)
Dans la première partie du film, Philippe de Broca décrit dans son registre caractéristique un homme léger et attachant, insouciant et exubérant, en l'espèce un quinquagénaire resté jeune homme. Cette liberté qui confine à l'égoisme ou à la désinvolture que s'accorde Edouard fait son charme mais prépare sa déchéance...
Car le retour de bâton risque de laisser Edouard dépité et piteux, un état dans lequel Jean Rochefort excelle. Cette seconde partie de la comédie, moins enlevée, semble aussi un peu plus faible. Sans doute parce que, ramenant le personnage de Rochefort à son âge et aux réalités, le film se fait, à dessein, moins facétieux et, consécutivement, plus convenu.
Un véritable bijou. Un film culte pour moi, que je ne me lasse pas de voir et de revoir.
C'est clairement l'oeuvre d'un maître, au sommet de son art.
Il s'agit d'une comédie brillante, qui se hisse au niveau des plus grandes d'un René Clair.
Drôle, intelligente, pleine de finesse, d'un rythme endiablé de bout en bout, et, qui plus est, non dénuée parfois d'émotion, à propos d'un homme à la cinquantaine, qui brûle peut-être ses derniers feux avant de devenir grand-père.
Voir par exemple la scène où Rochefort , tel le Guépard, se regarde dans une glace.
L'air de rien, une réflexion profond sur le temps qui passe.
Une succession de scènes hilarantes : Rochefort qui "se met" au jogging pour rattraper Catherine Leprince, le grand concertiste qui, avec la blouse du quincailler, vend des clous, etc...,etc...
Tout en finesse également, une réflexion sur l'art, avec une idée de génie : le fils du quincailler qui s'avère être un virtuose (un peu comme dans Coups de Feu sur Broadway de Woody Allen), à l'opposé des élèves parisiens du Conservatoire, issus probablement de milieux aisés, mais complètement nuls. C'est pour moi le sommet du film.
A noter aussi l'utilisation magistrale du thème musical, notamment à la fin du film.
Une oeuvre parfaite.
C'est clairement l'oeuvre d'un maître, au sommet de son art.
Il s'agit d'une comédie brillante, qui se hisse au niveau des plus grandes d'un René Clair.
Drôle, intelligente, pleine de finesse, d'un rythme endiablé de bout en bout, et, qui plus est, non dénuée parfois d'émotion, à propos d'un homme à la cinquantaine, qui brûle peut-être ses derniers feux avant de devenir grand-père.
Voir par exemple la scène où Rochefort , tel le Guépard, se regarde dans une glace.
L'air de rien, une réflexion profond sur le temps qui passe.
Une succession de scènes hilarantes : Rochefort qui "se met" au jogging pour rattraper Catherine Leprince, le grand concertiste qui, avec la blouse du quincailler, vend des clous, etc...,etc...
Tout en finesse également, une réflexion sur l'art, avec une idée de génie : le fils du quincailler qui s'avère être un virtuose (un peu comme dans Coups de Feu sur Broadway de Woody Allen), à l'opposé des élèves parisiens du Conservatoire, issus probablement de milieux aisés, mais complètement nuls. C'est pour moi le sommet du film.
A noter aussi l'utilisation magistrale du thème musical, notamment à la fin du film.
Une oeuvre parfaite.
Le seul ressort comique de ce film, c'est Jean Rochefort qui court après son petit plaisir égoïste sans aucune considération pour les autres protagonistes, et les autres qui réagissent avec indulgence comme on le ferait face à un gamin turbulent. Du coup, il n'y a aucun enjeu, aucune profondeur, et le film se repose sur l'agitation permanente pour combler le creux des situations. C'est dommage, vu les acteurs en présence, qui sont excellents dans des rôles sans intérêt. Un film franchement raté, surtout quand on les compare à « Tendre poulet » et « On a volé la cuisse de Jupiter » tournés à la même époque !
Roub E.
Heureusement que le film bénéficie de l’interprétation de Jean Rochefort forcément parfait en dandy qui papillonne d’une femme à une autre car il faut bien reconnaître que pour tout le reste c’est assez faible. Philippe De Broca n’arrive pas à donner du rythme à son film alors que son personnage principal court partout. On est constamment dans un cinéma de boulevard qui aligne les situations convenues et un comique éculé.
Les péripéties sentimentales d’un don Juan quinqua bourgeois qui papillonne de femmes en femme.
Un marivaudage fantaisiste et mélancolique, dialogué par Audiard et porté par un attachant Jean Rochefort, accompagné par un casting très séduisant.
Un marivaudage fantaisiste et mélancolique, dialogué par Audiard et porté par un attachant Jean Rochefort, accompagné par un casting très séduisant.
Le cavaleur. C’est un film sorti en 1977. Jean Rochefort en mode dragueur. Oui, il a raison, les femmes aiment les pianistes virtuoses. Il cavale, cherche la femme. Ils rencontrent aussi beaucoup de jeunes et jolies femmes. De jeunes artistes, la belle blonde Catherine Alric et la belle brune Catherine Leprince. C’est aussi le roi du coup du lapin. Il dérange tout le monde, surtout ses amis. Il les réveille. C’est une bonne satire filmée par un génie, Philippe De Broca. Mais certes, ce n’est pas son meilleur film. Il y a plusieurs blagues, mais elles restent faibles. L’amoureux des jolies femmes et des jolies choses, et c’est tout.
Ce film traite du syndrome du 'coureur de jupon". Celui qui ne sait jamais s’arrêter; et qui ne cesse de faire du mal autour de lui et qui finit, un jour, par se retrouver seul. Le sujet n'est pas folichon, mais Jean Rochefort excelle dans ce rôle même si à mon goût, il parait un peu surréaliste d'être un "tombeur" avec la tête de Jean. Peu importe!
C'est donc l'histoire de ces dégâts collatéraux et de sa lente descente vers la solitude que nous narre ce film.
Cela peut faire rire, mais je ressens plutôt un sentiment de pitié, de gâchis pour cette vie.
A réserver aux amateurs de ce type d'histoire
C'est donc l'histoire de ces dégâts collatéraux et de sa lente descente vers la solitude que nous narre ce film.
Cela peut faire rire, mais je ressens plutôt un sentiment de pitié, de gâchis pour cette vie.
A réserver aux amateurs de ce type d'histoire
Réalisé entre deux opus consacrés aux aventures du commissaire Lise Tanquerelle, “Le Cavaleur” se présente comme une comédie au rythme effrénée, typique du cinéma de Philippe de Broca. Si tout commence comme prévu, très vite le personnage principal donne corps à une oeuvre différente et surprenante. Edouard Choiseul est un concertiste aussi virtuose que renommé, dont les tentatives de réintégrer une vie réelle ne lui apportent ni bonheur ni repos, tant elles sont rendues vaines par ses envies de l’instant. Passant de l’une à l’autre, comptant parmi elles des conquêtes que sa fuite en avant compulsive empêche de consommer et dont il ne perçoit pas l’importance grandissante de la différence d’âge, inconscient de son propre vieillissement. Ainsi le drame se noue au fur et à mesure, éloignant un peu plus cet artiste de sa postérité et du sens de sa destinée. Le cinéaste offre ainsi un film très personnel et dont la fin apporte une note d’espoir aussi délicate que pleine de sagesse. Délaissant ses calembours, certes de qualité, Michel Audiard livre des dialogues d’une finesse insoupçonnée jusqu’alors, s’accordant à une mélancolie émouvante, balançant une action parfois irritante. Jean Rochefort apporte toute ses nuances à ce personnage complexe face à Nicole Garcia, choix parfait pour incarner cette épouse aimante, souriante et stratège. Comme toujours chez le réalisateur, les rôles secondaires sont particulièrement justes avec une mention pour le couple Annie Girardot Jean Desailly. Et la présence de la grande Danièle Darrieux. Mal accueilli par critiques et public qui trouvaient la comédie peu amusante, et pour cause, le film se veut plus ironique, sa délicatesse et sa réflexion très personnelle le plaçant aux antipodes des feux d’artifices tels « L’homme de Rio » ou « Le magnifique ». Plus près, du « Roi de cœur », en moins déjanté, c’est dire que « Le cavaleur » est un grand film qui mérite d’être redécouvert.
cette comedie sympathique est un divertissement agréable. Le scénario se met en place rapidement et rapidement il tourne gentiment en rond. Les acteurs sont bons
la musique est bonne. On ne s'ennuie pas. Mais ce n'est pas le genre de film qui marque durablement le spectateur
la musique est bonne. On ne s'ennuie pas. Mais ce n'est pas le genre de film qui marque durablement le spectateur
J'ai l'impression, mais je peux me tromper, que ce film fait partie des moins connus de Jean Rochefort.
Pourtant:
Philippe de Broca à la réalisation (Cartouche, l'Homme de Rio, le Magnifique, l'Incorrigible, Tendre poulet, l'Africain...)
Annie Girardot en ex-épouse patiente et amusée (Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais... elle cause, La Gifle, Docteur Françoise Gailland, la Zizanie, les Misérables)
Nicole Garcia en épouse délaissée mais pas naïve pour un sous (Les Uns et les autres, Garçon!, Beau-Père)
Catherine Alric en maîtresse désirable à souhait (On a volé la cuisse de Jupiter, les Chinois à Paris...)
Et puis Danielle Darrieux, Philippe Castelli et Jean Desailly...
Un excellent moment passé avec ces personnages dont celui de Jean Rochefort, relativement similaire à celui du diptyque "Un Éléphant ça trompe énormément / Nous irons tous au paradis", d'homme continuellement dépassé par les événements dans sa vie.
Un très agréable divertissement.
Pourtant:
Philippe de Broca à la réalisation (Cartouche, l'Homme de Rio, le Magnifique, l'Incorrigible, Tendre poulet, l'Africain...)
Annie Girardot en ex-épouse patiente et amusée (Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais... elle cause, La Gifle, Docteur Françoise Gailland, la Zizanie, les Misérables)
Nicole Garcia en épouse délaissée mais pas naïve pour un sous (Les Uns et les autres, Garçon!, Beau-Père)
Catherine Alric en maîtresse désirable à souhait (On a volé la cuisse de Jupiter, les Chinois à Paris...)
Et puis Danielle Darrieux, Philippe Castelli et Jean Desailly...
Un excellent moment passé avec ces personnages dont celui de Jean Rochefort, relativement similaire à celui du diptyque "Un Éléphant ça trompe énormément / Nous irons tous au paradis", d'homme continuellement dépassé par les événements dans sa vie.
Un très agréable divertissement.
Une comédie brillante sur un mari volage avec Jean Rochefort. De la drôlerie , de l'humour, un acteur qui nous manque dans le cinéma français.
Sans développement des caractères, sans interêt actuel, sans que ce soit drôle, sans charme du caractère principal, je n'ai rien appris et je n'étais pas divertie.
weihnachtsmann
Je me rends compte en regardant ce film que Rochefort est le double de Pierre Richard en plus romantique et en moins gaffeur. Il y a cette petite lueur dans les yeux. Moitié mélancolie, moitié résolument optimiste.
Le film est plaisant même s’il est parfois un peu trop excentrique mais il est intéressa dans la prise de conscience du bonheur qu’il recherche sans s’en rendre compte.
Le film est plaisant même s’il est parfois un peu trop excentrique mais il est intéressa dans la prise de conscience du bonheur qu’il recherche sans s’en rendre compte.
Ce film de 1978 est une comédie divertissante qui n'a cependant rien d'extraordinaire .
Le sujet de départ est comique donc en rajoutant un scénario et un dialogue efficace ça ne peut qu'être drôle .
Rochefort ,Girardot , Garcia ,... sont impeccables .
Divertissant comportant de nombreuses stars decedes pour la plupart .
Le sujet de départ est comique donc en rajoutant un scénario et un dialogue efficace ça ne peut qu'être drôle .
Rochefort ,Girardot , Garcia ,... sont impeccables .
Divertissant comportant de nombreuses stars decedes pour la plupart .
Comme son titre l'indique, "Le cavaleur" raconte l'histoire d'un homme qui cavale d'une femme à l'autre et d'un endroit à un autre. L'égoïsme de ce célèbre pianiste va l'amener petit à petit dans la solitude, rejeter par un entourage lassé de son comportement. Le rythme du film épouse celui de la vie du personnage principal incarné par Jean Rochefort et l'on a pas le temps de s'ennuyer malgré quelques redondances. De Broca agrémente cette comédie légère et agréable d'une touche de tendresse bienvenue. Rien d'incroyable mais un long métrage somme toute sympathique.
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