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Un visiteur
3,5
Publiée le 14 mars 2020
Milord Mortimer est horrifié par l’ambiance de Bedlam, un hôpital de fous dans ce théâtre Shakespearien, des protagonistes fassent des monologues, qui n’ont plus toutes leurs têtes, afin de s’enfoncer dans les profondeurs de cet asile d’aliénés. Composés d’antagonismes tel scénario datant de 1761, l’Angleterre et sa capitale Londres, du Royal Navy Overseas King George Buckingham Palace regent of United Kingdom of Great Britain, obscurcit par cette intrigue de film en noir et blanc.
Au sujet des agissements d’un Lord Sir synonyme de richesse et puissance, le Director, très cruel tyran dictateur totalitaire de cet hospital, sa main de fer despote sur les patients deviennent encore plus malades, être son propre prisonnier. Terrible sort reservé..... déjà mentalement que ne s’arrête leur tourment, l’internement médecine préventive stress psychologique dépression nerveuse au prise sous son contrôle complet, l’absolutisme versus constitutionnel monarque.
Donne pouvoir à son premier ministre, un gouvernement responsable civil qui siège au parlement des Milords anglais, pour de fructueuses riches débats législatifs, prémices de la démocratie popularité avec les réformes. Seconde moitié du 18ème siècle britannique anglophone ? D’insoupçonnables suggestions épouvantables sur l’horreur fiction anglaise, faisaient peur pour l’époque 1946, c’est sûr et certain chez les anglo-saxons américains, le vieux Hollywood cinéma classique.
Cinquième film que tourna Mark Robson pour la RKO, "Bedlam" se doit d'être visionner surtout pour la qualité de sa photographie en noir et blanc et pour la très bonne prestation de son casting où se distingue notamment le mythique Boris Karloff dans le rôle du sinistre et bien inquiétant Docteur Sims qui dirige un asile d'aliénés dans le Londres du XVIIIème siècle. La mise en scène est par contre assez classique dans son genre et l'histoire propose peu d'originalité.
Implacable réquisitoire contre le traitement réservée aux aliénés dans l'Angleterre du 18ème siècle.Le film fut longtemps interdit dans ce pays, et très curieusement oublié en France jusqu'en 1974.Il n'a rien perdu de da vigueur grâce à sa mise en scène sobre et soigné,son interprétation tres moderne.Boris Karlof est génial en directeur d'asile tortionnaire et Anne Lee incarne à merveille et sans mièvrerie un rôle de bonne samaritaine.
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3,0
Publiée le 9 octobre 2015
Classique de la R.K.O, "Bedlam" est un film fantastique qui vaut le dètour! Comme dans "The Body Snatcher" de Robert Wise, Boris Karloff est ègalement le tyrannique gardien des fous dans ce film de Mark Robson, futur rèalisateur de "Champion" avec Kirk Douglas et surtout du superbe "The Harder they fall" dans ce qui fut le dernier rôle d'Humphrey Bogart! Le surnaturel des productions Lewton s'y estompe presque complètement! La peinture de l'univers carcèral des aliènès y est extraordinaire! Notamment la scène où le peuple fait le procès de leur geôlier! Un Karloff qui compare devant le jury pour rèpondre de ses crimes! Les ènumèrer ne serait pas de trop : nègligence, cruautè, coups de fouet, blessures, paille crasseuse, chaines, malnutrition, recel de nourriture...Autant dire un beau palmarès! Pour tous ces crimes, mesdames et messieurs, on demande donc justice! En attendant, "Bedlam" (èditè en DVD par la Warner Bros, dans le cadre d'une double sortie de "Isle of the Dead") est le dernier film d'une èlègante sèries B d'horreur...
« Bedlam » est le quatrième film de Mark Robson à la RKO sous la direction de Val Lewton. Lui et Boris Karloff viennent juste de terminer « L’île des morts » quand ils enchaînent sur ce film inspiré du « Libertin à Bedlam », le 8ème tableau d’une série de William Hogarth nommée « La carrière d’un libertin ». Le scénario écrit conjointement par Robson et Lewton dénonce les conditions d’internement dans l’Angleterre du XVIIIème siècle en prenant pour théâtre le célèbre Betlhem Royal Hospital de Londres (Bedlam est son nom popularisé) fondé en 1330, soignant des malades mentaux depuis 1547 et toujours en activité au XXIème, spécialisé désormais dans les techniques de pointe servant au traitement des maladies mentales. La photographie est de Nicholas Musuraca, opérateur fétiche de Val Lewton qui avait déjà officié sur « La Féline » de Jacques Tourneur et sur deux des précédents films de Robson pour la RKO. L’action est certes déportée temporellement mais il est bon de préciser qu’en 1940, les conditions d’hébergement et de traitements des malades mentaux laissaient encore largement à désirer. Samuel Fuller dans son film choc « Schock Corridor » en fera en 1963 une peinture assez révélatrice quant au décalage entre les avancées sociales de l’Après-Guerre et le sort réservé à ces exclus que personne ne veut voir. Si Robson utilise un filtre temporel, la charge reste assez forte notamment grâce à la présence d’un immense Boris Karloff absolument prodigieux en directeur d’asile (George Sims) tspoiler: out à la fois servile et cruel faisant payer à ses patients les moult courbettes qu’il se contraint à déployer pour assurer sa position sociale auprès du Lord (Billy House excellent) qui lui octroie sa charge. Méfiant à l’excès, toujours soucieux d’écarter ceux qui pourraient lui faire de l’ombre, Sims va faire entrer à ses dépens le loup dans la bergerie en croyant écarter une rivale en la personne de Neil Bowen la nouvelle lubie de Lord Mortimer (Anna Lee).
Comme toujours ramassé les films de la RKO de cette époque ne sont surchargés d’aucune afféterie. « Bedlam » ne dépare en aucune façon cette efficace habitude.
Plein de bonnes choses, ne serait-ce que l'ambiance très influencé par l’expressionnisme allemand, le sujet puisqu'il s'agit de la dénonciation des conditions de l'internement psychiatrique au XVIIème siècle en Angleterre, la qualité de l'interprétation : Karlov incarne magistralement un personnage infect, et la surprenante et très jolie Anna Lee . Côté négatif, tout cela fait un peu conte de fée et puis surtout le blabla du quaker de service est assez peu supportable. Au final un film intéressant mais sans doute surestimé.
Un peu décevant d’un point de vue purement cinématographique en comparaison avec les autres films produits par Val Newton : il manque l’art de la suggestion et de l’ambiance, par la mise en scène, des meilleurs Tourneur ou Robson. L’oeuvre devient réellement passionnante dans sa seconde partie, celle à l’intérieur de l’asile, grâce à de superbes idées de scénario (la partie de cartes avec de l‘argent fictif, le procès et la fin de Sims…). Le film prend alors une profondeur philosophique et poétique qui le rend comparable à ce que le cinéma a fait de mieux sur l’internement et les ambiguïtés entre raison et folie (« Mabuse », « Shock corridor »…). C’est la première fois que je vois l’actrice Anna Lee dans un rôle principal, elle est excellente.
Bedlam est considéré par quelques cinéphiles comme un chef d'oeuvre inoubliable. Je dois dire ma déception et je pense ne pas être le seul car ce film n'est pas vraiment sorti de l'ombre dans laquelle il prend plaisir à nous mettre. Bien entendu,c'est fort bien fait,les décors et l'ambiance de l'ancienne Grande Bretagne sont tout a fait réussis. Pourtant il manque quelque chose pour nous emballer et dans cette prison de fous c'est justement un grain de folie que le cinéaste aurait du introduire. Le film est trop sage en vérité,il se traîne comme une belle BD dont on n'a pas envie de tourner vite les pages. Les personnages manquent de vie et il ne reste que des détails pour capter notre attention comme le poète qui vient à Bedlam et se fait enfermer comme fou,les fous qui reprennent en coeur le nom de Nell en faisant perdre à cette dernière l'origine du son,le procès dit de Salomon de Master Sims avec le « procureur » criant ''coupez le en deux '', l'ouverture des yeux de Boris Karloff juste avant la pose de la pierre,l'astuce des armes à déposer qui permet de refuser l'entrée à ceux qui n'en ont pas.Des beaux détails certes mais ce n'est pas suffisant pour nous captiver.
Même si ce n'est pas Jacques Tourneur derrière la caméra, on ressent rapidement la griffe du producteur Val Lewton sur cette oeuvre, d'autant plus que rarement Mark Robson aura été autant inspiré derrière la caméra. Car Bedlam fait partie de ces oeuvres rares, habile croisement entre le fantastique et la poésie. Si l'ensemble est très soigné, on est séduit également par le climat onirique qui règne pendant tout le film, et dont le point culminant est la présence d'Anna Lee dans l'asile. Rarement film aura alors trouvé une telle dimension poétique, de mystères d'une singulière beauté. L'inteprétation d'une grande sobriété de Boris Karloff vient conforter cette impression pour au final un film difficilement oubliable. Un bijou.