Un film expérimental, underground, du cinéma japonais qui conte l'histoire d'un type qui se transforme en être tout métallique et devient une sorte d'aimant ; bref je crois que c'est ça l'histoire mais j'en suis pas sûr sûr... Comme toutes les œuvres du genre, ce n'est pas ce qu'il y a de plus captivant à regarder mais il y a des trucages bien gores très convaincants, un sexe perceuse à réussirait même à faire flipper Carla Bruni, etc... L'ensemble, qui s'inspire visiblement de David Lynch et de son "Eraserhead", est parfois lassant mais assez bien rythmé quand même.
Shinya Tsukamoto signe avec TETSUO une œuvre des plus étranges dont le nom est sans doute inspiré d’Akira, le manga d’Otomo, dans lequel le personnage Testuo se transforme également en homme-machine... Il créé un univers visuel semblable à une sorte de surréalisme cyberpunk réalisé sous ecstasy (autant dire qu'on ne pas faire plus déjanté!). Devant ce coup de folie narratif, à défaut de comprendre quoi que soit au récit, on ne peut être qu’hypnotisé par son montage mettant en parfaite adéquation le rythme démesuré de la musique avec celui de cette succession d’images complètement folles. Que l'on aime ou que l'on déteste cet exercice de style incomparable et dérangeant, il faut avoir vu ce film pour se faire une image globale du cinéma de genre nippon.
Film expérimental et underground, Tetsuo est un film bourrée d'idées avec un visuel et une musique tres travaillés... Cela ne suffit pas à faire un bon film car il n'y a pas de scenario et l'on s'ennuie ferme... Faux film culte...
Un film culte. De l'ambiance Cyber-Punk comme on aimerait en voir plus souvent. Shinya Tsukamoto fait tout de tout dans ses films et c'est là que l'on voit que c'est un surdoué.
Inspiré par des films tels que Blade Runner ou Videodrome pour les thèmes, et par les recueils de photos de Bruce Weber (des nus en Noir & Blanc) et le futurisme italien pour l'esthétique, Tsukamoto choisit le genre horrifique pour exprimer ses idées : la mise au ban de la société de l'individu " mutant " par son physique ou ses idées. Ce film, qui peut apparaître comme le brouillon de sa future oeuvre plus réfléchie, est un long trip effroyable expérimental, utilisant, entre autres, la technique " image par image " pour se permettre toutes sortes de digressions de la réalité, et des effets spéciaux " pauvres " (maquillage à l'argile, récupérations de composants électroniques dans des décharges). Tourné comme " une grande bande-annonce ", Tetsuo ne comporte que des scènes capitales. Sur la musique métallique de son compositeur attitré, Chu Ishikawa, et servi par un Noir & Blanc restituant parfaitement l'aspect du métal, Tsukamoto lâche sa bombe en 1989 (un an seulement après Akira de Katsuhiro Otomo), après un an et demi d'un tournage éprouvant (financé par les publicités qu'il réalise) où il finit le travail, entamé à plusieurs, seul.
Il y a tant à dire sur cet merveille unique du cinéma d'horreur et de science fiction ! Avant toute chose, "Tetsuo" est une experience sensorielle visuel et auditif. On remarque parfaitement l'univers déjanté de Shinya Tsukamoto qui s'est inspiré de plusieurs film (Metropolis, Videodrome, Blade Runner en particulier) pour réalisé (en 3 ans) ce chef d'oeuvre incontournable. William Gibson (écrivain du Neromancien) considere ce film comme le premier et LE film proche du mouvement cyberpunk, cet univers apocalyptique où la machine prend le dessus de l'homme afin d'améliorer le monde est parfaitement représenté. Shinya Tsukamoto a tout compris et nous dévoile son personnage qui subit une mutation cybernetique de manière horrible et dérangeante (certaines scènes sont assez gore et choc attention). Le scenario et quasi-inexistant et les dialogues de même et le point principal du film et de montrer une série d'images choc et captivantes accompagnées d'une bande son métallique époustouflante ! (Attention épileptiques s'abstenir). Les décors sont parfaitement travaillés tout comme les costumes des hommes-machines. Tout dans une ambiance malsaine et dérangeante, "Tetsuo" nous montre qu'il n'y a pas de bonheur sans la douleur (idée typique des japonnais) et que la fusion entre l'homme et le métal ne pourrait que le rendre plus évolué. Domage que le film dure qu'une heure car ce travail artistique represente l'idéologie du cyberpunk sous une forme déjantée et déchainée (l'horreur sexuel est très présent dans le film ce qui a impressionné Clive Barker), cette évolution lente et progressive du métal envers l'être humain est considéré comme une forme liberatrice et on le remarque parfaitement quand le personnage principale, absorbé par un tas de morceau de métaux controlé par le personnage fétichiste, sort la phrase "Quelle merveilleuse sensation !". "Tetsuo" est plus qu'un film, plus qu'une simple oeuvre, c'est une révolution du genre ayant inspiré plusieurs films et qui se caracterise par son originalité, son déchainement, son monde métallique post-apocalyptique et ses images incroyables ainsi que le son qui l'accompagne parfaitement. Un chef d'oeuvre incontournable à voir en boucle ! 5/5
J'ai entendu parler de ce Tetsuo comme d'un chef d'oeuvre en la matière, bon à vrai dire je ne connais pas bien cette matière mais ce que je peux dire c'est que je n'ai pas aimé grand chose de ce film. Tout dépend de la perception que chacun aura devant cette oeuvre assez gore, décalée et dérangeante, pour ma part, ça partait plutôt dans le grotesque que dans l'effroi, c'est inconfortable c'est vrai, mais cette expérience m'a plutôt ennuyé et déçu malheureusement.
Tetsuo (l'homme de fer) est un film extrême et underground totalement à part et malsain. Je dis respect au réalisateur parce-que c'était son premier film et les montages, effets spéciaux sont excellents, il doit déborder d'imagination et de talent pour créer un film pareil. J'ai été scotché devant mon écran. Il y a juste une scène que j'ai moins aimé car c'était trop du n'importe quoi. Un véritable ovni du cinéma, je m'en souviendrais!
Film-Concept "Underground" hallucinant sur les variations de la fusion entre la chair et le métal "Tetsuo" est une oeuvre unique et dérangeante considéré par certains comme cultissime. En ce qui me concerne je n'ai pas du tout accroché, le métrage défile comme un long clip sous extasy et on ne comprend rien du tout à l'histoire principale (Si il y en a une d'ailleurs !). Après la vision d'un tel trip cataclysmique plusieurs ressentiments sont à prévoir : La folie, le suicide ou la dépression !
Chef d'œuvre absolu du cinéma expérimental, Tetsuo est une monstrueuse claque pour tous ceux ayant une attirance confirmée pour le morbide et la science-fiction Cyber-Punk. Ce manga live s'inspire entre autre des œuvres de Cronenberg pour le rapport de fusion chair/métal cher à celui-ci et au cinéma muet. Filmé en noir et blanc et ne comportant que très peu de dialogues, ce film met en scène le duel titanesque à base de pénétration métallique hallucinante entre un automobiliste imprudent et sa victime dans un Japon post-apocalyptique. Inégalé encore à ce jour, ce film est et restera probablement le plus marquant de son auteur.
Épique, elliptique, épileptique, ce moyen-métrage ne s’adresse pas à tout le monde. Les hurlements incessants, accompagnés de techno indus et autres zooms sur l’iris ou la glotte, ciblent une clientèle spécifique, amateurs de cyberpunk trash ou d’underground nippon, ce qui revient souvent au même. La caméra chancèle et bascule, déverse son noir & blanc crasseux, alterne les points de vue dans un fourre-tout métallique pas toujours digeste. Il est probable que l’original qui a signé cette curiosité n’y ait lui-même pas tout compris. Pourtant malgré l’histoire franchement spéciale, l’inventivité de la mise en scène et la relative réussite des effets spéciaux permettent d’endurer cette courte mais intense heure de sidérurgie cinématographique. Au moins on circule dans des chemins peu fréquentés. Un plaisir d’explorateurs en somme.
Bon alors je savais que ça allait être hardcore connaissant un peu le réalisateur et ayant entendu parlé du film et c'est vrai que le début est juste atroce, il atteint presque les moments les plus ignobles de Tokyo Fist. Cela dit le film se montre très vite rébarbatif et ennuyeux malgré toutes les trouvailles visuelles et sonores que le film propose mais qui sont aussi dans d'autres films du réalisateur donc finalement c'était pas la grande surprise non plus. Pour l'interprétation je ne sais trop quoi dire tellement le film est assez improbable par moments mais j'aime à croire que c'est une réutilisation de certains aspects de l'esthétique futuriste pour au contraire la critiqué en même qu'une représentation du monde nippon post-hiroshima, simplement que la fin est assez incongrue en plus de faire vraiment nanardesque, alors que jusque là l'underground se tenait pour le caractère expérimental du film. Voilà à cause d'un scénario qui montre assez vite ses limites et les trouvailles visuelles qui finissent par se répété heureusement que le film ne dure qu'une heure parce que passé le premier quart on voit tout de suite où ça veut en venir et ça perd cruellement en intensité et malsainité - ambiance que je n'aime pas du tout au demeurant et je trouve que Tsukamoto a toujours tendance à faire dans la surenchère facile pour parvenir à ses fins.
Imaginez, vous allumez la télé, puis vous tombez sur le D.V.D de Tetsuo, et en vous demandant ce que ça peut bien être, vous décidez de le regarder. Rien qu'à l'affiche, vous devez vous dire que ça doit être franchement bizarre et vous vous sentez préparé à toute éventualité. Cependant, vous ne l'êtes pas du tout. Oula non! Vous êtres très loin d'être préparé à ce qui vous attends! Au final vous vous poserez des questions. C'est quoi cette réalisation complètement délirante qui semble être le résultat d'un mec ayant pris une consommation d'ecstasy? Pourquoi ces japonais surjouent telles des malades? Pourquoi tout est extrêmement dynamique? Pourquoi c'est bizarre? Mais surtout et avant tout, vous vous posez une question très importante. Comment se fait-ce que je prends plaisir à regarder tout ça? Oh y a de tas de raisons. Tout d'abord la réalisation est extrêmement inspirée (peu de gens me contrediront là-dessus après avoir vu le film je pense) et plutôt maîtrisée. Tsukamoto use avec talent du montage dynamique. Ensuite parce-que même si on a l'impression d'un surjeu de la part des acteurs et que certaines scènes semblent un peu trop déjantées, on aime ça! C'est ce mélange hardcore de W.T.F (et encore, à l'heure actuelle vous n'avez rien vu) qui en est la cause. Et encore là, ça va, vous réussissez à comprendre, comme quoi le délire ne vous est pas totalement étranger, vous pouvez suivre un film barge. Mais après... Bon Dieu après... Vous vous posez plus de questions que toute à l'heure. Pourquoi des fils électriques et des métaux poussent sur le corps du mec? Et qui est le dérangé mental qui a eu cette idée? Pourquoi la réalisation est encore plus déjantée? Pourquoi les acteurs surjouent toujours? Pourquoi les réactions des personnages paraissent toujours extrêmement étranges et pas normales? Pourquoi les situations montrées sont si peu communes? (et là je ne parle pas du mec avec les fils électriques, je parle du déroulement des événements qui sont, c'est le moins qu'on puisse dire, assez bizarres) Pourquoi il devient soudainement violent avec sa copine alors qu'il tentait deux secondes avant de la protéger et de l'empêcher de voir la forme physique qu'il prenait? Pourquoi y a plein de scènes complètement maboules? Quel est le sens de ce film? Qui est le réalisateur? Qu'est-ce qui lui a donné ces idées de malades? Est-il complètement dingue ou a t-il prit du crack à forte dose? Et il y a une réponse à ça mes amis, et on va dire que je copie un youtubeur mais honnêtement je ne vois rien d'autres à dire: le Japon. Sérieusement, quel autre pays aurait pu être à l'origine de ce film? Franchement, comment démentir les clichés qui entourent le Japon quand on voit Tetsuo? Et le pire dans tout ça c'est que je ne sais pas quelle conclusion en tirer. Est-ce que ça prouve qu'ils ont un petit problème ou est-ce qu'au contraire ça leur confère du génie? Ou peut-être les deux? Parce-qu'honnêtement quand je vois ce que ça donne pour certaines scènes de Tetsuo, j'applaudis et à deux mains, et je suis emporté par cette folie totale! Enfin bref, même si les écrivains surréalistes, Salvador Dali et Lovecraft eux-même te diraient d'arrêter la drogue Tsukamoto, continue, franchement continue, ton délire nous va très bien!