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stebbins
501 abonnés
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1,0
Publiée le 17 décembre 2011
Ca bricole du côté du cinéma français ? Vibroboy - court métrage tape à l'oeil du réalisateur de Dobermann - nous entraîne durant 30 minutes dans un festival d'effets visuels pour le moins démonstratifs. Les grossièretés fusent à qui mieux mieux, drapées d'un humour cartoonesque purement revendiqué. Clairement mal joué, reposant davantage sur la provocation que sur les bonnes moeurs ( on avait compris que le cinéma de papa, c'était pas bien... ), Vibroboy n'est pas crédible une seule seconde. On sent déjà les prémices du premier long de Jan Kounen : vacuité narrative, vulgarité et traitement caricatural des personnages, couleurs vomitives dignes d'une fête foraine perdue en plein Nevada... Reste quelques grimaces effectuées de bonne foi mais qui peinent à nous séduire véritablement. Bref, on sourit rarement face à cette pantalonnade des temps modernes qui - à défaut de convaincre totalement - possède un style lui étant propre : celui du mauvais goût. Il ne m'en reste pas grand-chose au final...
Un court métrage sur-vitaminé assez violent, que certains ont même considéré comme malsain. Certes, mais si on est pas choqué par ce "délire" de Jan Kounen (qui a réalisé par la suite Doberman), on accroche facilement, ce qui fut mon cas.
Lorsque Francis, travesti miteux, rentre dun voyage au Mexique avec une uvre dart ancienne à offrir à sa voisine Brigitte, cest la "muerte" quil rapporte sans le savoir. Apparaîtra ainsi le phallus de la discorde par lequel une puissante et monstrueuse créature viendra à la vie. Le terrain où se trouvent leurs caravanes sera le théâtre dune nuit dhorreur. Avec "Vibroboy", Jan Kounen fait preuve de créativité et livre un court-métrage déconcertant mais animé dune fureur qui excuse presque tout. Au détour de plans "percutants" ou façon cartoon survitaminé, la sensation de folie ambiante lemporte sur les quelques problèmes rencontrés (sans le commentaire audio suivi dans la foulée, je naurais peut-être toujours pas compris ce qui sétait passé exactement à propos de Kiki !). Les trois rôles principaux requérraient une grande débauche dénergie et linterprétation sert parfaitement le film. Dans la peau dun personnage extrêmement doux mais réellement pathétique, Michel Vuillermoz est surprenant. En mari irrationnellement jaloux et violent, Dominique Bettenfeld devient hautement méprisable. On éprouve de la peine pour cette femme à la fois terrifiée et amoureuse (jouée par Valérie Druguet). La crudité du vocabulaire sied au déroulement de laction et accentue notre malaise. Usant à cet effet de décalages très forts (et ce jusque pour la chanson du générique de fin), Kounen signe vingt-sept minutes malsaines dont on ne décroche pas. Le rapprochement avec le légèrement antérieur "Tetsuo" de Shinya Tsukamoto a beau être inévitable (les deux offrent des visions de fusion chair / métal similaires), les instigateurs de "Vibroboy" nient avoir eu connaissance de celui-ci à lépoque (et on les croira volontiers, le cinéma underground japonais nayant alors chez nous quun écho et une exposition très limités). Notons que Carlo de Boutiny a également co-scénarisé le délirant "Désiré" de Dupontel, ce qui ne surprendra pas ceux qui ont eu la chance de voir les deux uvres.
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3,5
Publiée le 21 octobre 2020
Jan Kounen fait swinguer Dominique Bettenfeld dans sa version de "Evill Dead 2" à la sauce "Tetsuo". Mais rien à voir avec Sam Raimi ou Shinya Tsukamoto! Cradingue et complètement barge, "Vibroboy" s'annonçait dèjà en 1993 comme un court-mètrage culte! C'est quand même plus drôle de diriger un Michel Vuillermoz en grande folle qu'un Vincent Cassel speedè! Et pour rèaliser un vieux rêve aussi! Car "Evill Dead 2" & "Tetsuo" contaminent instantanèment ce super-hèros psychopathique et maniaco-sexuel bien arrièrè du derche! La nana du court semble sortir tout droit d'un clip de Luna Parker avec des yeux aussi gros que des billes! Kounen l'enthousiaste pond un scènario trash et dèjantè qui continue de plaire aux nouvelles gènèrations de cinèphile! il faudra attendre "Dobermann", le premier long mètrage de Kounen, pour que le portail de l'enfer s'ouvre bien large! Ceci-dit c'est vous qui voyez...
Court métrage d'une vingtaine de minutes de Jan Kounen, inspiré d'une croyance chamanique. Bon, avec Vibroboy c'est d'une façon frappadingue, inspiration également du film cyber-punk Tetsuo (Shinya Tsukamoto), Direction artistique by Marc Caro, réalisation nerveuse qui touche le Evil Dead et le Tarantinesque. Une belle vibration de n'importe quoi ayant un sens et pas de sens. Juste un bémol pour la fin que je voulais autre que celle donner.
Génuflecteurs du bon goût, ne vous aventurez pas sur ce métrage vous ne vous en remettrez pas. Ici Kounen nous prouve qu'on peut faire de la provocation, du mauvais gout, du salace avec soin et talent (eh oui !) . Un gode maléfique, Vullermoz en travesti, des répliques qui tuent, il y a tout ça, c'est décalé et foutrqaue et même s'il est permis de penser que ça aurait pu être plus abouti en passe une demi-heure de délire agréable
Même s’ils ne représentent pas la majorité, il existe en France quelques cinéastes où l’image et la direction artistique sont plus qu’original. Ainsi, les années 90 virent l’apparition d’une sorte de famille de cinéma constituée de réalisateurs tels que Mathieu Kassovitz, Gaspar Noé ou le duo Caro et Jeunet. Jan Kounen fait également partie de ce mouvement. En effet, son début de carrière s’axe essentiellement sur le visuel. Vibroboy en est le parfait exemple : il ne faut pas le juger sur la profondeur de son scénario car il est avant tout un pur délire visuel. Jan Kounen joue constamment sur la folie et l’excitation : la violence, les actions et la psychologie des personnages ne sont jamais réalistes. Tout est hypertrophié à commencer par les mouvements de caméra : ce court-métrage est un enchaînement de travellings hystériques et de plans complètement dingues, rappelant fortement le cinéma de Sam Raimi et surtout de Caro et Jeunet. Il n’est d’ailleurs pas surprenant que Kounen ait fait appel au premier membre de ce duo pour signer la direction artistique, rapprochant ainsi ce film de leur univers. En résumé, pour apprécier Vibroboy, il faut accepter un cinéma complètement décomplexé. Si ce n’est pas le cas, ce n’est même la peine d’essayer de le visionner. Cependant, si on accepte ce genre de délire (dont l’aboutissement sera Dobermann, 3 ans plus tard), on pourra prendre beaucoup de plaisir devant cet objet délirant qu’est Vibroboy.
Hystérique mais plein d'idée de mise en scène. Un film de sale gosse pourri gâté, Jan Kounen a plein de trouvailles technique dommage que le scénario de sert qu'à servir sa mise en scène...
Bordel, quel sacré délire. Je ne suis pas sur d’avoir bien compris ce scénario mais l’essentiel ne doit pas être la. En tout cas la déconnade à partir du milieu de ce court métrage est assez exceptionnel. Mention aussi pour quelques plans sur les visages des acteurs qui valent le détour. Difficile de donner une note, j’hésite entre le 0,5 et le 5 étoiles (on va couper en deux !).
Jan Kounen enchaîne les courts-métrages, avec plus ou moins de réussite. Après le décevant L'âge de plastic (1990) et avant de réaliser le mitigé Capitaine X (1994), il s’attelait à une oeuvre fantastique complètement débridée et délurée avec Vibroboy (1994).
L’histoire d’une statue Aztèque qui transforme un macho-facho en un névrotique doublé d’un maniaque sexuel "techno-primitif".
Un habille mélange d'humour noir, de conneries en tout genre, de dialogues vulgaires et de quelques passages cartoonesques, bref 28 minutes non-stop de grand n'importe quoi, porté par des acteurs totalement survolté. Mettez vos neurones sur OFF et profitez du spectacle !
De la folie à l'état pur. Un scénario des plus décalés, des images sombres mais efficaces avec une pointe d'humour noir assez original. Les acteurs sont bons et qui plus est inconnus et le temps passe à une vitesse. J'ai trouvé le tout un peu trop brouillon mais c'est une découverte à voir. 13/20.
Vibroboy, le film qui a lancé la carrière de Jan Kounen. 28 minutes de bêtise, de fantastique, de vulgarités en tous genres. 28 minutes aussi qui suffisent à montrer le talent du monsieur, qui sait faire des films comme on n'en fait pas chez nous. À la fois irrévérencieux et terriblement efficace, vibroboy aurait pu être le début d'une grande carrière pour Kounen, la suite ne gardera que l'irrévérencieux, et c'est bien dommage.
Provocateur,maitrisé,jouissif,osé,génial...autant de qualifificatifs pour ce court metrage de Jan Kounen.Un délire dans lequel le spectateur peut se sentir largué au bout de 5 minutes mais quand on y adhère ce sont de veritables montagnes russes d'inventivité.