Après avoir vu le second volet du dyptique, l´empire de la passion et son faux remake la véritable histoire d´Abe Sada de Noboru Tanaka; Je vois enfin L´empire des sens. alors est-ce que l´empire des sens contre-attaque?
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On en parle comme, non pas seulement un vulgaire film pornographique(car les scènes d´amour ne sont pas simulées et filmées assez crument) mais d´un très grand film, d´une oeuvre clef dans le panorama cinémathographique nippon, même si la plupart des investissement viennent de France. Du film le plus abouti sur le thème de la sexualité au Japon et mondial selon certains (dixit Gaspard irréversible Noé qui considère le final comme trop glauque).
La trame scénaristique n´est pas très complexe, se basant sur un fait divers, le réalisateur (homosexuel, besoin est-il de le rappeler?) s´est bien sûr permis de broder autour d´autres éléments, une histoire d´amour entre un teneur de maison close et un geisha qui doit travailler pour embourser les dettes de son mari, l´évolution de leur relation, leur sexualité compulsive, l´intrusion d´autres élements comme la douleur pour sublimer la jouissance, le sadomasochisme, des demandes intrusions extérieures, leur totale absence de pudeur et fidélité, Sada guardant son statut et le début de la folie, la jalousie,...
On pense bien sûr à la thématique de Freud sur les deux pulsions sexuelles et mortuaires (qui lui ont été en grande partie inspiré par les deux monarques aux pouvoirs à Vienne, à l´époque qui se sont donné la mort après un acte sexuel).
Le métrage révèle une face extrème de l´archipel, il se veut bien sûr transgressif et politiquement incorrect, Nagisa Oshima s´inspire aussi de la démarche d´autres réalisateurs pornographiques bien plus underground que lui.
Ethiquement le films dépasse beaucoup de limites, la scène avec les enfants et Sada, et celle avec la vielle femme m´ont choqués tout comme le final jusqu´au boutiste, hardcore. Il n´y a rien d´étonnant, donc à ce que les cens