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    L'Empire des sens
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    111 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mai 2008
    Un chef d'oeuvre sur la passion amoureuse poussée a l'extreme.Je suis d'accord avec les critiques qui soutiennet que le film n'est pas pornographique.Les images sont fortes mais jamais vulgaires.
    Un film violent, tres erotique et tres beau a ne pas mettre sous tous les yeux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2009
    " L'empire des sens", classique de Nagisa Oshima, s'inspire d'un fait divers sordide. L'histoire d'une passion charnelle qui tourne à l'obsession et fait sombrer une femme dans la folie la plus macabre. Le spectateur, sans jamais se sentir voyeur, prend part à cette odyssee furieuse. Le plaisir est le seul gouvernail de ce bateau à la derive, et les scènes explicites font oublier au spectateur la maigreur ou quasi absence de scénario .
    Pénétrations et fellations non simulées, insertions d'objets ( mémorable scène de l'oeuf), sado-masochisme, Geishas chantant pendant les ébats du couple polisson (et y participant parfois), gros plans vaginaux que n'aurait pas renies Gustave Courbet. Le réalisateur japonais ne se refuse rien. "L empire des sens" est-il un film porno ? Peut-être. Mais le premier film porno esthétique assurément! Oshima filme des scenes tantôt suggestives et fascinantes, dans la plus pure tradition du Shunga où les corps vêtus ne laissent apparaitre que les parties intimes, accroissant ainsi la tension érotique; tantôt des scènes explicites, brutales et voyeuristes. La nudité ne semble pas nourrir les fantasmes du Japon de l'époque et c'est moins l'accumulation et l'audace des scènes sexuelles qui surprend le spectateur que l'hypersexualité nouvelle de son insatiable héroïne, et dont elle est la première à souffrir...
    Objet de fascination et de répulsion , ce film est a l'image du sexe : il a la beauté de sa laideur, l'intérêt de sa vacuité , l'ineptie de sa facilité. Il atteint une forme de pureté visuelle absolue qui le rend indatable. Le coup de maître d'Oshima est de ne jamais rendre son sujet vulgaire. La psychologie des personnages transpire dans chaque scene, et la chair, vecteur d'unité, source de plaisir et de grands tourments, devient le seul langage désespéré de ce couple en perdition.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 février 2008
    J'ai regardé ce film sans savoir qu'il était porno/érotique... Donc les première scène me sont un peu tombées au coin de la gueule.
    Mais puisque c'est un classique, je me suis dit, continuons...
    Ce film m'a choquée, les scènes de sexe s'enchaînent sans qu'on puisse respirer mais... Il m'a complètement emporté avec lui. La descentes aux enfers des deux amants m'a littéralement transporté et je commençais à me douter de l'issue du film et redoutais à chaque instant le moment où
    l'héroine allait aller au bout de son désir.
    A la fin, je ne sais pas si je suis capable de dire "J'ai adoré ce film !" mais ce que je sais c'est que j'étais bouleversée et en larmes... Je n'arrive pas à mettre des mots pour faire la critique de ce film, mais tout ce que je sais c'est qu'il m'a complètement chamboulée donc ça ne peut être qu'un très bon film.
    Un navet ne vous retourne pas comme ça.
    De plus j'apprécie le courage du réalisateur de tourner un tel film à l'époque, surtout dans un Japon aussi rigide...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 décembre 2007
    Grand classique du cinéma, L'Empire des sens ne doit son statut qu'à son objet transgressif. Car une fois admise l'hypothèse du film pornographique, il n'en ressort pas grand-chose. Pire encore, la sexualité présentée ici n'a strictement aucune substance, elle est terne, convenue, grossière, étonnement rapide et étonnement peu audacieuse. Pourquoi tout ce bavardage ? Pourquoi toutes ses obscénités ? Était-ce un moyen de palier à la photographie ennuyeuse, laborieuse, tout sauf sensuelle, de Oshima ? Le sujet, intéressant, de L'Empire des sens aurait mérité plus de sel, moins de vulgarité, plus d'amour, plus de passion, plus de désir auquel on ne croit pas une seconde pendant tout le film. Et les sens ? Quels sens sont sollicités lors de coïts si ordinaires ? Où est passée l'aliénation ? Où est passé l'originalité, la terre, le feu, le bouillonnement des corps lorsqu'ils sont mus d'un désir incompressible ? Si telle est l'extrémité d'Oshima dans l'amour avant la mort ; si telle est l'ultime manifestation de la sexualité, eh bien mourrons car nous n'avions plus à attendre de l'existence ! Pourquoi également toutes ces scènes ? Pourquoi tant de froideur ? Cela ne crée aucun contraste. Cela disloque le film en une masse de bobine fort peu excitante et – c'est le moins qu'on puisse dire – fort peu spirituelle. Un film sabordé de toutes parts, à l'audace superficielle. Hélas, Oshima ne se libérera pas plus de ses inhibitions (crainte d'en faire trop ?) dans Furyo, nettement plus intelligent toutefois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2007
    En règle général l'érotisme et le sexe sont des plaisirs assez ennuyeux si ils sont les sujets principaux d'un film. Ce n'est pas le cas de "L'Empire des sens" qui m'a emballé de bout en bout. De plus le film est particulièrement intense et bien réalisé même lors des passages softs.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 octobre 2007
    Après avoir vu le second volet du dyptique, l´empire de la passion et son faux remake la véritable histoire d´Abe Sada de Noboru Tanaka; Je vois enfin L´empire des sens. alors est-ce que l´empire des sens contre-attaque?
    ...
    On en parle comme, non pas seulement un vulgaire film pornographique(car les scènes d´amour ne sont pas simulées et filmées assez crument) mais d´un très grand film, d´une oeuvre clef dans le panorama cinémathographique nippon, même si la plupart des investissement viennent de France. Du film le plus abouti sur le thème de la sexualité au Japon et mondial selon certains (dixit Gaspard irréversible Noé qui considère le final comme trop glauque).

    La trame scénaristique n´est pas très complexe, se basant sur un fait divers, le réalisateur (homosexuel, besoin est-il de le rappeler?) s´est bien sûr permis de broder autour d´autres éléments, une histoire d´amour entre un teneur de maison close et un geisha qui doit travailler pour embourser les dettes de son mari, l´évolution de leur relation, leur sexualité compulsive, l´intrusion d´autres élements comme la douleur pour sublimer la jouissance, le sadomasochisme, des demandes intrusions extérieures, leur totale absence de pudeur et fidélité, Sada guardant son statut et le début de la folie, la jalousie,...

    On pense bien sûr à la thématique de Freud sur les deux pulsions sexuelles et mortuaires (qui lui ont été en grande partie inspiré par les deux monarques aux pouvoirs à Vienne, à l´époque qui se sont donné la mort après un acte sexuel).

    Le métrage révèle une face extrème de l´archipel, il se veut bien sûr transgressif et politiquement incorrect, Nagisa Oshima s´inspire aussi de la démarche d´autres réalisateurs pornographiques bien plus underground que lui.

    Ethiquement le films dépasse beaucoup de limites, la scène avec les enfants et Sada, et celle avec la vielle femme m´ont choqués tout comme le final jusqu´au boutiste, hardcore. Il n´y a rien d´étonnant, donc à ce que les cens
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2007
    Je me souviens des sentiments partagés, de la gêne, lorsque je suis allé voir avec mon amie « L’empire des sens » dans une petite salle du quartier latin. Et ce malaise confus a encore augmenté, il faut bien le dire, quand on a constaté que la salle était aux trois quart remplie d’hommes seuls ! Qu’espérions-nous ? Voir un film pornographique ? Voir une œuvre provocante qui avait tant fait couler d’encre ? Ou tout simplement voir un film esthétisant sur les relations charnelles ?
    Mais « L’empire des sens » nous révéla un tout autre cinéma ! Quel choc ! Quatre vingt dix minutes plus tard nous n’arrivions plus à quitter notre siège…
    Ainsi Oshima nous livre une réflexion existentielle sur les pulsions humaines les plus essentielles et leur anéantissement paroxystique lorsque la réalité dépasse le fantasme ! Une réflexion philosophique soutenue par la vision de corps enlacés soumis aux pulsions sexuelles les plus débridées.
    Le plaisir charnel laisse t’il place à la liberté ? La fusion des corps n’est-elle pas confusion du plaisir et du désir ? N’y a-t-il pas, dans les actes les plus nécessaires, ceux qui justifient la vie elle-même, en filigrane, une quête morbide ?
    Les images sont magnifiques. Oshima situe l’Homme au cœur de la Nature pour en faire un élément participant…
    Oshima fait littéralement imploser la syntaxe cinématographique au moyen de cadrages sophistiqués mais classiques, d’une mise en scène parfaite mais non révolutionnaire et d’une trame narrative connue : le maître devenant (au fil des jeux érotiques) l’esclave. Formellement, donc, rien de novateur… Si ce n’est dans le propos !
    Un très grand film culte… Mais qui l’est, ce me semble, pour de forts mauvaises raisons ! Les jeux sexuels masquent, pour qui n’a pas vu les autres films d’Oshima, la violence et la révolte existentielle de leur auteur ! Observer le public qui vient voir « L’empire des sens », comprendre pourquoi, moi, je le regarde, cette réflexion fait partie du film lui-même…
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 juillet 2007
    Sulfureux et sensuel, L’Empire des Sens n’a rien de son charme bien que quelques fois trop désuet.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juillet 2007
    ce film est tout simplemen un chef d' oeuvre du cinema asiatique, magnifique et très poetique en soi ce film revele la passion auto-destrutrice entre une geisha et son patron, des images extremement cru mes malgré tout nessesaire.
    Oshima nous realise ici un drame d' un realisme horrifiant ( enfin surtout la fin ) tirré d' un fait divers japonais de 1936 ce film et a voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 juin 2007
    L'ambition du cinéaste est de restituer ce fait divers en accentuant l'isolement, le désir sexuel et la folie, avec la durée du film. Si les thèmes abordés fonctionnent à merveille, le rythme lui s'essouffle, et on est difficilement subjugué par ce délire sado-masochiste d'une lenteur pas assez envoûtante et d'une redondance devenant ennuyante. Cependant Oshima est un personnage car il fallait oser : déifier le sexe de l'homme par les paroles et actes de cette jeune femme nymphomane tout en le montrant de nombreuses fois à l'écran. Il en résulte une oeuvre intéressante dans le bagage du cinéaste japonais car il a le don de susciter la controverse... Et l'érotisme n'avait jamais été aussi bien filmé au cinéma.
    Pilaga
    Pilaga

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2009
    L'empire des sens ou la rencontre de l'érotisme avec le cinéma, le vrai.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    43 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2007
    Une oeuvre majeure du cinéma asiatique. Film ultime sur le désir. Sur ce désir sexuel inexpliquable qui nous consume de l'intérieur. C'est forcément destructeur, fatale, difficile à soutenir. Il va être dur de traiter le sujet maintenant, sans souffir de la comparaison avec cet empire des sens.
    Benoit Schmidt
    Benoit Schmidt

    24 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2007
    Un film envoutant avec des scenes erotiques eloquantes mais jamais vulgaires et surtout une fin assez traumatisante (surtout pour nous les hommes)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 octobre 2006
    L'érotisme à son stade extrême. Des images souvent bouleversantes, souvent choquantes, mais pour le moins envoûtantes. Un film unique sur la passion amoureuse.
    serb
    serb

    26 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je n'ai pas dû comprendre la subtilité et le message de ce film, dont j'ai ouï qu'il était culte.

    Je pense que les deux dernières lettres du mot "culte" ont dû s'égarer.
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