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Un visiteur
1,0
Publiée le 23 juin 2010
L'histoire d'une boulémique de sexe qui finira par des actes sado-masochiste dans les années 30 de l'Asie... non ça ne passe pas. De belles images. Le titre originale est beaucoup mieux adapté au film, à savoir "ai no corrida" qui veut dire la corrida de l'amour dans le sens du sexe.
L'histoire d'une passion extrème, et donc destructrice. Le cinéma a toujours eu maille à partir avec la representation du sexe à l'écran. Difficile de garder la part de mystère et faire ressentir l'emballement des sens uniquement par les images. Mais là, non, toute explicite qu'elles soient, jamais les scènes ne tombent dans le voyeurisme et l'impudeur. Jamais les scènes ne semblent etre placé par soucis de provoquer mais bien par le volonté d'aller au bout de cette histoire passionnelle qui vérifie que la femme est plus endurante que l'homme. Oshima a placé la barre très haut et tout film qui traitera de la passion risquera de se voir comparer à ce chef d'oeuvre intemporel.
A partir d'un simple fait divers, le provoquant Nagisa Oshima nous offre la plus terrifiante histoire de sexe dans un méli-mélo de scènes plus torrides les unes que les autres dont bon nombre de réalisateurs de cinéma érotique voir pornographique devraient s'inspirer tant l'excitation du spectateur est des plus finement perceptible grace à un scénario et une réalisation grandioses...
Que « L'Empire des sens » ait le statut de film culte ça peut se comprendre. Il a marqué toute une époque en profondeur et certaines scènes ont été reprises dans quelques films comme par exemple la fin de « Surveillance » de Jennifer Lynch. Ici, avec cet « Empire des sens » c’est une succession de scènes érotiques voir, carrément, pornographiques. Le scénario se résume en une passion dévorante et destructrice. Car finalement l’Amour et la Violence ne font plus qu’un. Et on voit bien l’évolution des rapports charnels. Evidemment, ce n’est pas un film porno/érotique vulgaire comme il est coutume de faire aujourd’hui mais il n’empêche que ce n’est pas terriblement passionnant. L’histoire d’une passion qui ne passionne pas le spectateur.
Pas de fausse pudibonderie. En regardant "l'Empire des sens" je ne m'attendais pas à un film sur la cérémonie du thé ... Cependant je ne m'imaginais pas non plus une telle abondance de scènes de sexe. Cette surenchère d'étalage de chair nuit grandement à une histoire qui aurait pu, par ailleurs, être bouleversante si elle avait été mieux traitée. Car le film n'est constitué que de cela, l'union répétitive de deux amants à qui leur passion échappe et qui pousse l'héroïne à la démence. Ces fameuses scènes d'ailleurs, parlons-en. Pas vraiment obscènes, malgré certaines scènes "choc" inutiles (un viol, des attouchements sur un enfant, des jeux avec de la nourriture, une fellation explicite...), elles sont plutôt froides et plates. Si leurs sens semblaient en émoi, les miens sont restés de marbre devant une telle absence de volupté. Ce qui a, tout naturellement, mené à un profond ennui. Entendre les gémissements plaintifs de l'actrice sur fond de musique monocorde devient rapidement insupportable. Un film qui, à mon avis, a beaucoup fait parler de lui par son caractère pornographique qui a fait passer au second plan l'histoire passionnelle de ces deux êtres. Ce film mérite toutefois une étoile pour le jeu subtil des héros, qui ont réussi à ôter toute trace de vulgarité à leurs personnages. Un film culte transgressif, qui en voulant se démarquer, n'est parvenu qu'à provoquer de l'ennui et parfois même un peu de dégoût.
Après avoir regardé Le Jouet de Weber avec Pierre Richard sur Paris 1ere, je fais un petit tour sur le web en laissant tourner la Tv, puis assez vite, des murmures et des cris de jouissance en provenance du petit écran attirent mon attention... Je me suis donc laisser tenter par ce film dont il me semble que j'avais entendu parler.
Un film très esthétique dont le but est clairement la sensualité plus que la pornographie, mais qui à mon avis en choquer plus d'un(e). J'ai été particulièrement surpris de voir des sexes en gros plan et beaucoup de "tabous" franchis (même si les scènes restent furtives) dans un film seulement interdit au moins de 16 ans. Dans ce cas, des films érotiques comme Emmanuelle pourraient passer "interdits" aux moins de 14... Quand on voit que le thriller "In the cut", avec une pauvre scène de fellation filmée de loin, et avec un faux pénis, est de ce fait interdit aux moins de 18 ans, on se pose pas mal de questions...
Un film culte pour sa singularité, mais pour public TRES TRES TRES averti donc.
Il existe plusieurs drames japonais qui s’interrogent sur les dérives sexuelles et le plaisir des sens poussé à l'extrême. "L'Empire des sens" est sûrement le plus célèbre et le plus osé de ceux-là. L'ensemble est assez répétitif mais ne manque pas d'intérêt. Il ne s'agit pas d'un vulgaire film porno comme certains le prétendent. Les scènes de sexe n'offrent que peu de gros plans et sont généralement filmées avec une certaine esthétique.
Ca me fait marrer des gens qui mettent une ou zéro étoile parce que c'est trop érotique, et qui quand on va voir leur profil, mettent quatre étoiles à des films d'horreur où on voit une nana par exemple se faire couper en petits morceaux! Des puritains cubénits conservateurs que seule la vue du sang fait jubiler ! Eh, les grenouilles de bénitier, faites l'amour, pas la guerre. Vive le sexe libre ! Et ce chef d'oeuvre nous apporte de si sensuels frissons, qu'on a vite envie d'aller sous la couette passer aux travaux pratiques.
Des décors et costumes très beaux, plusieurs plans pornographiques et érotiques. Un scénario digne d'un vrai porno (bon j'exagère un peu). La réalisation par contre elle est bien, mais ce film est plus culte que bon.
Ayant profité d'une révolution des moeurs dans l'ère du temps, le cinéma érotique s'est logiquement développé dans les années 70, donnant naissance à quelques oeuvres qui aujourd'hui encore retiennent l'attention de bien des cinéphiles. L'un des plus célèbres (si ce n'est le plus célèbre) long-métrage de ce genre est bien évidemment "L'Empire des Sens" de Nagisa Oshima dont l'action se déroule à Tokyo en 1936. Pas de reconstitution d'époque et de décors artificiels mais un huis-clos passionnel traitant du thème de l'amour fou. Seulement voilà, si l'on s'attarde un peu sur la démarche du réalisateur, on se rend vite compte qu'il ne fait qu'empiler les lieux communs sur le sujet. Bercé d'un romantisme idéaliste (que les infidélités sexuelles contribueront paradoxalement à sacraliser un peu plus, en rendant l'amant(e) plus désirable encore pour son partenaire), le cinéaste tombe effectivement dans le piège de l'exaltation des grands sentiments dont il ne parviendra jamais à se défaire. Film physique plutôt que psychologique, "L'Empire des Sens" ne possède pour autant pas de relief : les scènes de sexe sont monotones et à la longue (il n'y a absolument que ça) relativement ennuyeuses dans la mesure où elles se ressemblent toutes. De plus, je ne suis pas franchement convaincu par leur pouvoir "provocateur", ne faisant qu'expliciter visuellement ce que beaucoup avaient brillamment suggéré avant lui, sans pour autant donner plus de force à l'oeuvre. A titre de comparaison, le célèbre gros plan d'une érection dans "Le Décameron" cinq ans plus tôt était autrement plus subversif (car drôle et s'inscrivant dans un contexte anticonformiste insultant violemment certains codes moraux) que ces multiples fellations, pénétrations et éjaculations. Cherchez l'erreur ! Alors, c'est vrai que "L'Empire des Sens" a bien vieilli et reste regardable, du fait notamment de la qualité de son esthétique imposante ; cela ne l'empêche pas d'être redondant jusqu'à entraîner des bâillements.
Attention ! On m’a dit que c’était un bon film ou du moins c’est ce que j’ai lu et j’ai décidé de le regarder un jour (sur France 3). Je m’attendais à un bon film, à un bon drame et quand j’ai vu que le film était interdit aux moins de 16 ans je me suis dit chouette sa va être un film super bouleversant. Ce film n’est pas un drame, c’est un film porno (d’ailleurs je me suis demandé pourquoi il n’est pas interdit aux moins de 18 ans ?) car oui, dans ce film les scènes de sexe sont complètes, on voit tout, donc pour moi c’est classé X. Sinon ben les acteurs, ce sont des chinois je crois, ne sont pas crédibles, aucun sentiment envers les autres enfin je veux dire aucune émotion partagée. J’ai quand même regardé le film jusqu’au bout et je me demande comment j’ai fait pour ne pas m’endormir tellement il n’y a aucune histoire, aucun scénario, aucun rebondissement, rien. On dirait que le film dure plus longtemps que prévu. Bref, je crois que j’ai fait le tour de ce que j’avais à dire, c’est un film très mauvais dans l’ensemble tellement c’est vide. A éviter.
Belle oeuvre romantique pleine de ces détails quasiment incontournables : Il est clair que ce film nous entraîne tout le long de sa durée par son halo presque irréel!..
une pure merveille. Ce film explore sans détour la passion amoureuse poussé aux limites de la folie, et de la relation entre plaisir et douleur. L'ambiance y est très fine, la musique très belle. La belle Sada est de plus en plus belle au fil de l'oeuvre, jusqu'à devenir magnifique sur la dernière image qui en choqueront plus d'un. Le film n'est jamais ennuyeux, on sombre en même temps que les deux amants dans une spirale de plaisir, d'érotisme et de folie jusqu'à cette fin, difficile, mais tellement belle dans son symbole. En ce qui concerne le caractère dit pornographique du film , je le nie. Si les images sont en effet directes et explicites ( plus que dans certains films érotiques ) on n'a jamais de plans vulgaires et anatomiques à n'en plus finir. C'est avant tout un film sentimental, avec un scénario consctruit et intelligent, donc, point de scènes de sexe inutiles où purement anatomiques à l'image de la scène porno actuelle, bien ecoeurante si on la compare à l'empire des sens. Un joyau du cinéma asiatique donc, mais réservé à un public tout de même averti.
Voici un excellent exercice de mise en scène sur une histoire d'amour aussi passionnelle que charnelle se posant la question des limites que l’on doit donner à son désir sexuel et donc à ses instincts primitifs. Nagisa Oshima s’inspire d’un fait divers pour nous narrer l’histoire d’un couple, formé par Kichizo et Sada, qui, se laissant aller à répondre à leurs pulsions libertines exponentielles, s’éloigne de toutes les conventions sociales en place pour s’enfermer dans une folie autodestructrice. Le film avait fait scandale à sa sortie du fait qu'il n'avait pas été interdit aux moins de 18 ans malgré ses scènes érotiques violement explicites (toutes très bien filmées d'ailleurs)... Il est triste de penser qu'aujourd'hui, alors que l'on dit que les mœurs ont évolués, il serait sévèrement censuré!