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    L'Empire des sens
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    111 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 janvier 2013
    Il est inutile de s'attarder sur les critiques négatives et de tenter d'expliquer à leurs auteurs qu'ils se trompent complètement. Non on ne peut pas s'ennuyer devant un tel chef d’œuvre. Chef d’œuvre d'autant plus fort qu'il s'agit d'un réel fait divers qui a défrayé la chronique au Japon dans les années 30 et qui est parfaitement adapté. Donc non ce n'est pas un vulgaire film porno, non ce n'est pas un scénario émanant d'un réalisateur pervers, il faut parfois se renseigner avant de juger. Qu'est-ce qu'un film porno ? De vulgaires gros plans fixes de différents types de pénétration, répétitifs, sans aucun scénario, dans le but de faire jouir en quelques minutes le téléspectateur, qui éteint alors le film jusqu'à la prochaine fois. La nous sommes à 10 000 lieux de ça. Il y a une histoire, une image artistique, et surtout une impossibilité de "prendre son pied" devant ces scènes de sexe (qui sont avant tout des scènes d'amour) aussi trash que destructrices. Le seul bémol que je peux donner est que ce film passe sur des chaines accessibles à tous, à des heures de grande écoute et sans inscription d'interdiction d'âge, c'est inadmissible. C'est de l'art, mais réservé à un public adulte avant tout. Ce soir encore, Arte l'a diffusé à 22h30 sans aucun signe "interdiction", mais un simple message d'avertissement d'avant film stipulant que ce film peut contenir des images et messages érotiques. Heu mais oui.... Rappelons que tout l'intérêt du film est également que les scènes ne sont pas simulées, cf le documentaire réalisé sur les dessous du tournage !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    Je me disais bien qu'ils oublié le "érotique"... Car oui ce film est un porno mais "haut de gamme", c'est à dire qu'on trouve une histoire derrière, une critique, c'est plus intelligent que tous les films qu'ont trouve maintenant (dans ce genre hein!). Mais bon, à quoi bon. C'est plus "poétique" que la normale mais ça reste vulgaire. Le but est atteint. Mais j'ai été choqué par la scène des enfants (comment a-t-il pu...?) qui sous-entend un acte pédophile. Et une peu comme Salo, je n'ai pas été emporté par les désires sado-masochistes du réalisateur, surtout que ça tourne en rond et devient littéralement chiant...
    Jo D
    Jo D

    28 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    J'ai du mal à comprendre pourquoi ce film a eu un tel succès critique lors de sa sortie. Il a été très controversé de part son côté pornographique, notamment au Japon, mais la notoriété de ce film a plus que dépassé les frontières !
    C'est pour ça que quand je me suis lancé dans ce film je m'attendais à beaucoup, beaucoup mieux ! Le film est d'un ennui abyssal, répétitif, et les scènes pornos sont à la longue vraiment sans saveur ! La perversité est poussée à son paroxysme et la volonté de choquer est très présente. Mais le problème est que même cela ne fonctionne pas, le film ne choque absolument pas et on regarde les scènes sexuelles se répéter inlassablement tout en attendant sagement la fin. Celle-ci, avec une scène qui restera dans les mémoires (surement la seule de cette oeuvre !), étant quasiment le seul élément digne d'intérêt. Même l'ambiance musicale, pourtant l'un des gros points forts du cinéma asiatique, n'a pas été à la hauteur. Un film mineur.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 octobre 2012
    Devenu culte depuis sa sortie, ce film est un porno soft qui explore le sexe à travers une histoire vraie. Malheureusement, le film ne profite pas d'un scénario intéressant et se contente de multiplier les scènes de sexe sans talent. Ainsi, malgré le sujet, on s'ennuie. Un film assez peu convaincant.
    bou77
    bou77

    130 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2012
    Considéré comme le premier film (quasi)pornographique d'auteur du septième art, "L’Empire des sens" est plus à voir pour sa controverse que pour ses qualités intrinsèques.
    Dans le Japon des années 1930, le film situe l'étrange histoire d'amour entre un propriétaire d'hôtel, Kichi-san, et Sada, l'une de ses employées. Inspiré d'un fait réel, "L’Empire des sens" est connu en tant que premier film non pornographique qui lasse voir des scènes de fellation et un pénis en érection, le récit ne pouvant se passer de ces images explicites.
    Le film causa, au Japon, un véritable scandale, en raison de la culture japonaise peut enclin à accepter le libéralisme sexuel. D'ailleurs, c'est cette hypocrisie que le réalisateur Nagisa Oshima désire critiquer avec ce film.
    En effet, "L'Empire des sens" expose crûment, la relation entre les deux protagonnistes, la caméra restant aussi souvent que possible dans la chambre afin que le spectateur soit témoin de l’extrême intimité qui règne entre eux.
    A mesure qu’ils avancent d’extrême en extrême, Kichi-san, Sada et le public aussi savent que leur relation n’a qu’une seule issue.
    Au final, « L’Empire des sens » est une oeuvre érotique qui n’est pas désagréable à regarder, mais sans plus...
    Akamaru
    Akamaru

    3 098 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 juin 2012
    J'imagine à peine le tollé et le retentissement qu'à pu avoir "L'empire des sens",lorsqu'il débarqua en 1976.Encore plus dingue qu'un pays alors aussi puritain que le Japon,ait pu pondre ce film à caractère hautement pornographique.Si la mise en scène de Nagisa Oshima est plutôt douce,ce qu'il raconte et filme est d'une folle crudité.Soit une ex-prostituée devenue geisha et un tenancier de bordel qui entament une relation physique de plus en plus intense.Pour assouvir leurs pulsions,ils en viennent aux jeux érotiques,au sado-masochisme,puis au point de non-retour.Il est clair que ce que nous démontre Oshima,c'est que le sexe compulsif isole les êtres dans une bulle irréelle,et peut les entraîner au-delà de la folie.On voit ainsi sans détours des scènes de fellation ou une émasculation.A mon niveau,en dépit des considérations artistiques,les films sur l'emprise du sexe,ne sont que rarement passionnants.Celui-ci ne déroge pas a la règle,et se révèle en plus choquant,vain et provocateur.Quand on en est la,autant regarder direct un vrai porno...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 janvier 2012
    Une succession de scènes érotiques voire porno (au moins pour celle qui se termine en éjac buccale) bien filmées et ambiancées sur fond d'une histoire de passion obsessionnelle finalement décevante. On y reviendra pas...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 décembre 2011
    Depuis l’antiquité grecque jusqu’à Georges Bataille, Eros et Thanatos, le sexe et la mort, sont intimement liés.
    D’ailleurs, n’appelle-t-on pas l’orgasme la ‘petite mort’ ? La mort, comme le sexe, est une sublimation de notre condition de mortels.

    Un film en particulier a su retranscrire, avec une troublante fidélité, les ébats de ce couple fatal, L’empire des sens. Le titre japonais est Ai no corrida, textuellement, la corrida de l’amour. La métaphore est juste puisque c’est à un véritable combat, qui s’achèvera par la mise à mort de l’un d’entre eux, auquel se livre les deux amants, Sada Abe, une ancienne geisha et Kichizo qui, dans ces ‘amours de fauves’ y perdra la tête… et la bite !

    Ce film japonais, de Nahisa Oshima, sorti en 1976, resta pendant longtemps interdit dans certains pays puisque le sexe n’y est pas simulé. Les personnages ne jouent pas à faire l’amour. Ils font l’amour. Alors que pour les gens en général, ils ne baisent pas, ils ‘jouent à baiser’.

    Inspiré d’un fait divers authentique qui se déroula au Japon en le 18 mai 1936 et où une femme coupa le pénis de son amant et se trimballa avec dans les rues d’Ogu, le film montre comment deux personnes font fi des conventions sociales pour aller jusqu’au bout de leur logique qui est, non pas sexuelle (le sexe n’est que le moyen) mais métaphysique.

    Selon Saint-Augustin, l’on ne peut pas faire confiance à nos sens. Dans le film d’Oshima, au contraire, ce sont les sens qui deviennent l’horizon de l’être. Le voile de cette illusion qu’est la réalité est levé et le couple va au-delà du principe du plaisir. Hesse l’avait déjà bien illustré dans Narziss und Goldmund où ce dernier en voyant la douleur sur le visage d’une mère qui met au monde un enfant fait le parallèle avec le plaisir qu’éprouve la femme au moment où elle jouit. Ce qu’Oshima a essayé de rendre compte dans le film, c’est que douleur et plaisir se réduisent tous deux à des sensations physiologiques, et celles-ci nous révèlent l’existence. Le film décrit un monde où l’empire des mots s’évanouit (leurs dialogues sont presque inexistants laissant place à un silence angoissant), et où l’emprise du langage expire, ce qui est aussi le corollaire à la disparition de toutes normes, quelles qu’elles soient… la fission du mot est aussi puissante et dévastatrice que la fission de l’atome (au japon cette comparaison est d’autant plus prégnante): les deux amènent à rien de moins qu’à la destruction de la réalité !

    Les protagonistes ne vivent pas dans un monde chrétien où les idées platoniciennes règnent ; ils sont conscients qu’ils ont été Geworfenheit, comme dit Heidegger, « projetés » dans ce monde… un monde où il n’existe pas de vérités et de morales universelles, mais où la vérité est aletheia… « dévoilement » de notre être. Aujourd’hui, contrairement à l’époque de Freud, ce n’est plus la sexualité qui est refoulée, mais la « volonté de puissance »… Celle-ci est libérée par la fission du verbe, verbe qui se fait chair… en somme, c’est un peu un mélange entre l’évangile de Jean, et le livre de l’Apocalypse. On peut ainsi dire que le film décrit un microcosme post-apocalyptique et postmoderne… Post-apocalyptique car les protagonistes vivent dans un monde, leur monde, où toute norme est morte, et postmoderne car pour eux, les grands récits ont pris fin !

    Il y a une vie après le sexe. Cela s’appelle la folie.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Un film loin de faire l'unanimité mais qui pose une certaine réflexion. Il se dégage une force incontestable mais loin d'être universelle et bouleversante. Le côté cru et explicite renforce cette puissance qu'on ne peut négliger, que cela plaise ou non. Pour connaisseur.
    brunocinoche
    brunocinoche

    92 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    Nouvelle ressortie en salles du fameux film sulfureux de Nagisa Oshima "L'empire des sens". Si pour beaucoup, le débat sur ce film se situe sur où s'arrête l'érotisme, où commence le porno, les pures raisons cinématographiques d'apprécier ce film me paraissent finalement un peu faible. Scènes intimes plutôt répétitives même si elles sons censées être de plus en plus trash au fil du film, les autres scènes censées faire avancer l'action un peu poussive, acteurs peu convaincants, franchement pas sensuels, 'L'empire des sens', remarquablement filmé, fait partie pour moi des films les plus surestimés de l'histoire du cinéma. Oshima a beaucoup moins apporté au 7ème art que, par exemple dans 2 styles très différents, les grands Ozu ou Kurosawa.
    -yhi-
    -yhi-

    68 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Un film plutôt intriguant, est-ce un drame érotique ou un film pornographique ? Les avis sont partagés.
    Bien qu'ayant provoqué un scandale dans son pays d'origine, le japon; en France, le CSA ne classe pas le film "X" et Allociné le classe dans la catégorie "drame" avant "érotique". Cependant, l'empire des sens, premier volet du diptyque qu'il constitue avec l'empire de la passion (que je n'ai pas vu) comporte clairement des scènes de sexe explicites (et que ça d'ailleurs).
    On peut effectivement y voir l'histoire d'un amour extrême entre deux personnes mais qui ne passerait que par des expériences sexuelles de plus en plus violentes jusqu'à un final dérangeant. Au final, donc, une impression assez mitigée car on ne sait pas trop où le film se situe.
    Nicolas H
    Nicolas H

    10 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2011
    Jusqu'oû l'amour et le désir peuvent-ils nous emmener?Quand bascule-t-on de la passion aux pulsions destructrices?Et quelle est la limite quand on a tout exploré et qu'il ne reste que la mort comme jouissance suprème???
    A partir de faits véridiques,le réalisateur nous raconte l'histoire de ce couple jamais rassasier et qui sombre dans la folie.Se coupant du monde,ils vivent pour et par le sexe; Tout est prétexte au culte de la jouissance et rien ne peut les dévier de leur sacerdoce...leur chemin de croix!!!
    Beau et vulgaire,entre poésie et images chocs,les scènes s'enchainent et ne laissent aucun répit aux spectateurs.Les acteurs semblent posséder par leurs personnages et n'ont aucun mal à nous entrainer dans le sillage de leur passion.
    Emotionnellement très fort mais sans le justifier,l'acte ultime nous apparait alors comme celui de l'amour absolu!!!
    betty63
    betty63

    22 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2011
    Ce film, tiré d'une histoire vraie, a très belle une mise en scène, les images, comme toujours avec Oshima, sont magnifiques. On se croirait dans des estampes érotiques japonaises. Pas pornographique, juste érotique. Le Kama Sutra étudié est simpliste, mais si le plaisir est au bout, qu'importe le flacon....
    bsalvert
    bsalvert

    410 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2011
    Ce film est daté mais par le suggéré fait plus travailler l'esprit que les films actuels.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2011
    L'Empire des sens (1976) avait mérité son scandale, car il faut bien l'avouer, même s'il s'agit là d'une coproduction franco/japonaise, le film avait de quoi déranger les bonnes consciences, surtout dans un pays aussi puritain que pouvait l'être à l'époque le Japon.
    Inspiré de faits réels (!!), le film flirt entre l'oeuvre pornographique et le drame passionnel. On y suit les tribulations d'un couple hors norme, l'un ayant des pulsions sexuels, l'autre multipliant les expériences sexuelles. Une passion charnelle et destructrice qui les entraînent au fur et à mesure dans les limbes de la pornographie masochiste où la violence à outrance les emmènent vers le point de non retour. Une oeuvre qui marqua le cinéma des années 70, surtout au Japon, à cause du procès contre le réalisateur (pour avoir "réalisé une oeuvre pornographique", d'où sa censure et son interdiction pendant de nombreuses années), quoi qu'il en soit, le film dérange, choque, pousse à la réflexion, partage les spectateurs et il y a de quoi !
    Signalons enfin que le cinéaste réalisa quelques années plus tard, une suite intitulée L'Empire de la passion (1978), beaucoup moins explicite et essentiellement érotique.
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