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    L'Empire des sens
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    111 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    A part l’adaptation d’un fait divers, je ne vois pas très bien ce qui porte le film. Si c’est pour montrer une passion sexuelle extrême, je trouve qu’on la perçoit mieux par les dialogues que par les scènes de sexe (90% du film), plutôt bien réalisées mais sans réelle intensité, et qui finissent par lasser, tant le reste du scénario est réduit à la portion congrue. Le film m’a laissé assez indifférent, à part les dernières images, dont je me serais bien passé !
    Housecoat
    Housecoat

    123 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    L'Empire des Sens est un de ces films fascinants qu'il est difficile de noter ou de citer étant donné sa subversion extrême, ou plus en surface, son contenu choquant.
    Et il n'est pas difficile d'imaginer que le succès relatif qu'il a eu à l'international soit dû à la vision pornographique que devaient avoir les badauds (la mentalité courante des années 70 a dû aider).
    Et pourtant L'Empire des Sens n'est pas qu'un film pornographique qu'on peut regarder pour se rincer l’œil (ça c'est votre affaire vous faites ce que vous voulez) moi je l'ai regardé pour l'amour du Cinéma avec un grand C.
    Et je peux le dire maintenant que ce film c'est bel et bien du Cinéma pur et dur.

    Malgré un début vraiment trop rapide avec des cuts trop brusques, une fois que Sada Ade (Eiko Matsuda) et Kichizo (Tatsuya Fuji) se rencontrent, on est transporté dans leur histoire.
    Pour parler des acteurs, ils sont incroyablement investis et leurs personnages sont vraiment passionnés par ce qu'ils font, on ressent toute la fougue et toute l'amour qu'ils se portent l'un l'autre. Chose tout à fait étonnante quand on voit que la quasi totalité des scènes entre eux sont des scènes de sexe. Mais nous y reviendront.
    Et le film fait même montre d'une certaine audace de nous montrer plusieurs très longs plans qui démontrent toute l'efficacité du jeu des acteurs et donne au film un côté encore plus réaliste et de facto, dérangeant pour ce qu'il a à montrer.

    Une fois que Sada et Kichi-San se rencontrent, le rythme du film devient plus soutenu et on suit avec intérêt (obscène ou curieuse) leur parcours. Parcours hédoniste qui se révélera être une véritable spirale auto-destructrice.
    Leur débuts ne sont motivés que par un désir sexuel simple pour, au fur et à mesure, devenir une véritable dépendance motorisée par leur recherche du plaisir ultime entre-eux.
    Et vous pourrez toujours essayer de me dire qu'une relation basée uniquement sur le sexe n'est pas une réelle histoire d'amour, ce n'est pas le cas dans L'Empire des Sens.
    Enfin, si dans un sens, il se base sur le sexe, mais c'est ce qui rend ce film bien plus subtil malgré sa provocation.

    La quasi-totalité des scènes entre Sada et Kichzo sont des scènes de sexe mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'elles sont plus complexes qu'elles n'y paraient au premier degré (parce que si on le prend au premier degré, c'est juste un prono deluxe, pas de quoi justifier un prix à Cannes).
    Sada et Kichizo sont de simples amants au départ, on pourrait même dire qu'ils sont nymphomanes. Mais leur relation va devenir au final une véritable drogue, il n'y a pas d'échanges sentimentaux mais le sexe devient leur seul point commun et ils ne pourront plus se lâcher, au propre comme au figuré. C'est un amour du sexe qui se développe en amour total.
    La définition même du mot "amour" se base sur la dépendance, je crois qu'on peut dire que la relation entre Sada et Kichizo est une véritable histoire d'amour dans tout les sens du terme, c'est juste qu'elle est poussée dans un extrême très singulier.
    (dans vos gueules les gens qui disent que les scènes de sexe ne servent à rien dans un récit).

    Ils sont dépendants de cette amour sexuel au point de se mutiler pour elle, de ne plus manger et d'aller toujours plus loin pour avoir des sensations plus intenses. Rendant cette relation à la fois passionnée et perverse.
    Cette course au plaisir continue de monter et devient de plus en plus dangereuse, ils abandonnent leur santé et leur image et on comprend bien vite que cette frénésie aura un dénouement tragique si ils continuent sur cette voie.

    spoiler: On le comprendra surtout au moment où la geisha meurt suite à un ébat, et malgré tout, Kichizo et Sada sont indifférents à son sort, comme si ils étaient conscients et se fichaient de ce qu'il leur arrivera si ils continuent cette pratique auto-destructrice à l'excès.

    C'est ce qui se ressentira à la fin du film quand Sada et Kichizo entament leur ultime ébat.

    Sada étrangle Kichizo pour rendre leur plaisir encore plus intense malgré le danger évident, mais raisonnables, ils s'arrêtent.
    spoiler: Puis après un moment, les deux semblent se résigner et Sada étrangle fatalement son mari qui, non seulement est consentant, mais en plus sans la moindre motivation sexuelle, juste mourir. Comme si les personnages prenaient conscience que leur but guidé par un plaisir constamment inassouvi n'avait pas de sens et devait inévitablement les conduire à la mort.


    J'ai entendu d'ailleurs beaucoup de critiques négatives qui disaient que le film était mauvais (et vide) car il ne fait qu'exprimer la libération sexuelle de l'époque. On peut y penser étant donné les réactions variés des individus qui observent les ébats amoureux dans le film, qui vont du dégoût à la fascination en passant par la surprise. Je pense dans ce cas que les témoins lors de ces scènes sont le miroir du spectateur, qui s'identifiera à l'une de ces réactions (car il est évident que L'Empire des Sens susciterait des réactions variés).

    Mais ce que je voulais dire, c'est que certains critiques ont dit qu'il exprimait la libération sexuelle de l'époque. Ce qui revient à dire que le film ne fait que montrer du sexe pour choquer et montrer qu'il y a du sexe dans le monde. Donc traiter ce film de vide.
    Ce à quoi je répond: Euh...vous en êtes sûrs ? Sûrs que ce film témoigne une simple époque et fait l'apologie du sexe ? Est-ce que vous avez remarqué que le film était volontairement pervers ?
    Je ne connais pas l'avis de Nagisa Oshima là-dessus mais mon visionnage m'a donné une vision très nette.

    L'Empire des Sens, pour vous donner un exemple, c'est comme La Grande Bouffe de Marco Ferreri, il montre des personnages qui pratiquent une activité simple jusqu'à en devenir totalement sous l'emprise de cette pratique pour en arriver à un résultat fatal, voulu ou non (d'où le titre L'Empire des Sens qui doit montrer que les personnages sous soumis à la loi du désir et de la sensation pure).
    A partir de ça, je peux clairement vous dire que ce film ne fait pas l'apologie du sexe, il dénonce au contraire cette libération du sexe qui, dans le cas de nos deux protagonistes, en devient une véritable obsession amoureuse qui en devient une pratique auto-destructrice qui les mène inévitablement à leur perte (on pourrait même dire que le film dénonce la dépendance en général).
    Car oui, peut-être que c'est ce que le film exprime, qu'on en devient tellement dépendant d'aller toujours plus loin dans une pratique qu'on peut aller trop loin.

    spoiler: Dans le cas de Sada, au point d’idolâtrer le phallus de son mari après sa mort.

    On peut dire ce que l'on souhaite de L'Empire des Sens, il est choquant, provocateur, dérangeant, dégoûtant. Mais l'histoire qu'on nous montre, malgré la base entièrement sexuelle et une véritable histoire d'amour pure et dure, comme ce film est du cinéma pur et dur.
    Un mélange fascinant entre passion et destruction.

    En sommes, du grand art.
    Michel C.
    Michel C.

    273 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 août 2017
    Version restaurée !!! ça tombe bien, je crois que je n'avais pas vu la première.....Ceci-dit, il ne manquait pas à ma collection, et si le côté "porno" est un peu fatiguant à la longue, je ne vois pas ce qui a pu tant aiguiser les fantasmes, si ce n'est celle des coVersion restaurée !!! ça tombe bien, je crois que je n'avais pas vu la première.....Ceci-dit, il ne manquait pas à ma collection, et si le côté "porno" est un peu fatiguant à la longue, je ne vois pas ce qui a pu tant aiguiser les fantasmes, si ce n'est celle des cours de sciences naturelles ou la découpe hors pointillés, de cet obscur objet ( Pierre Perret en parle mieux : ce monstre sacré qui a donc tant de pouvoir,..., le p'tit chose et les deux orphelines..) Bref très réservé..... !! **
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Tourné il y a plus de quarante-deux ans, L’empire des sens est l’un des films les plus scandaleux de l’Histoire du cinéma. Aujourd’hui restauré pour les salles françaises, le long-métrage érotique est encore censuré au Japon. L’objectif de Naigsa Oshima est de profiter de ce nouveau genre possible au cinéma. La France venant de libéraliser la représentation du sexe au cinéma, le cinéaste eu cette envie folle de montrer à son pays des rapports sexuels non simulés. L’empire des sens traite d’un fait d’hiver de 1936. Une servante a étranglé son amant pendant un orgasme puis l’a émasculé et s’est promené deux semaines avec son sexe dans la main. Ecrit comme ça, l’histoire ressemble plutôt à un film d’horreur. Mais non, nous voici plutôt dans une histoire pornographique où les personnages exploitent les pratiques les plus provocantes et inimaginables possibles. C’est alors que chaque spectateur y trouvera sa propre limite et il est certain que les acteurs vont très loin, jusqu’à nous dégoûter vivement. Mais au fond, tout ce cul et ces obscénités, ne sont-ils pas là pour nous montrer à quel point la passion peut être dévastatrice ?
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
    this is my movies
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    703 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Dans le film, le sexe est frontal certes, les scènes de sexe sont nombreuses (mais souvent très courtes), la nudité est bien là tout comme certaines pratiques devenues « normales » dans le genre mais en fait, ce qui fait toute la différence, c'est la transgression. Et quand je dis transgression, ce n'est pas tant au niveau des pratiques plus ou moins répugnantes, c'est la transgression par l'image et par le sens de cette image au sein de la narration. Ainsi, on peut dire que « L'Empire des Sens » est un vrai film, qui raconte une vraie histoire, avec de vrais personnages, au sein d'un cadre réaliste, et qui aboutit à un film qui a du sens parce que les scènes du genre font évoluer la psychologie des perosnnages, ce qui procure une émotion. C'est en cela qu'il s'agit d'une œuvre d'art et non d'un simple film aux vertues masturbatoires, vaguement sexy dans les années 70 et qui aurait mal vieilli. Bien évidemment, le tout n'étant pas signé par un t^cheron daltonien, les images sont sublimes, les cadres sont travaillés, les couleurs ont du sens, on ressent bien le côté charnel du sexe (le corps féminin a rarement été aussi bien filmé, quand bien même l'actrice Eiko Matsuda est magnifique), il y a des plans osés et sulfureux mais il y a surtout une vraie volonté de montrer ça de manière plus « artistique ». Alors certes, le film a quelques problèmes de rythme, le propos visait plus clairement la société japonaise de l'époque (même si le film fera scandale partout dans le monde à sa sortie), le personnage masculin est réduit à un simple godemiché procurant du plaisir aux femmes qui parle et qui marche mais ça reste incroyablement puissant, parfois assez excitant, ça dit beaucoup de choses sur l'amour fou et passionnel et c'est vraiment un film qui marque la rétine. Bon, évidemment, il y a cette fameuse scène de l'émasculation qui fera mal aux spectateurs masculins (pour ma part, j'aurai du mal à regarder une femme trancher un concombre désormais sans repenser à cette scène) mais ce n'est pas gratuit et c'est définitivement un classique entre les classiques... même s'il œuvre dans un genre bien particulier et qui mériterai d'autres œuvres de cette trempe. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    clarisse Y.
    clarisse Y.

    54 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Partagee. Provocateur pour l'epoque et belle esthetique de certaines scenes, Mais la repetition machinale des scenes de sexe finissent par ennuyer un peu. Ne rentrera pas dans ma liste de film culte.
    Sylvain P
    Sylvain P

    338 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juillet 2017
    Comme tout film à mi chemin entre le film érotique et le film d'art, le spectateur s'attend à trois ingrédients : une esthétique léchée, un scénario et des personnages consistants et une interprétation non vulgaire. L'Empire des sens bénéficie d'une esthétique relativement travaillée, surtout au regard des critères du film érotique, mais reste clairement loin des critères de personnages et d'interprétation suffisant pour en faire un "inoubliable". On peut tout de même aller pour voir l'objet d'un tel acharnement lors de sa sortie. Guère plus.
    Alasky
    Alasky

    350 abonnés 3 405 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2017
    Réel hymne à la jouissance féminine dans le Japon des années 30, c'est un très beau film, à la fois pornographique et poétique. On se laisse emporter par cette trame envoûtante livrée sans pudeur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Première histoire charnelle et sexuelle du cinéma japonais exporté à l'international (Cannes, Berlin...) car bénéficiant d'une coproduction française, "L'empire des sens", scandale pornographique, a acquis dès sa sortie le statut de chef d’œuvre, statut jamais démenti depuis 1976.
    Le film raconte la passion destructrice entre deux êtres, un homme et une femme. Basé sur une histoire vraie, "L'empire des sens" se consume jusqu'au boutisme reflétant la libération de la femme au Japon.
    Scènes de sexe, musique nippone misogyne n'ayant aucun rapport avec l'ambiance sp**mique... tout est ici mal monté, foutraque, embaumant le tout dans une sensation de mal-être permanent. Vulgaire, sadomasochiste, violent, ce spectacle de débauche permanent ne fait qu'ennuyer ne donnant jamais envie de se mast**ber. Sans doute que l'on est dans l'essence même que l'auteur de "Furyo" a tenté d'adopter, mais je n'ai jamais adhéré à la technique (mise en scène, direction du casting, musique...) que l'inventeur de la Nouvelle Vague japonaise Nagisa Oshima a préparé. Une mise en abime des corps et des cœurs, certes, mais pas le mien.
    0 étoile sur 4 pour un chef d’œuvre décalé et déplacé.
    Pour des spectateurs avertis de plus de 16 ans qui ont la patience de s'enrichir d'un patrimoine cinématographique complet.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Très mauvais porno bien incapable d'émoustiller qui que ce soit, surtout vers la fin où ce sera carrément la débandade... et un maudit film d'horreur... Chapeau à l'acteur qui se démène avec ce qu'il a, et ça doit pas être facile tous les jours (bah ouais pour nous, occidentaux, ça nous en touche une sans faire bouger l'autre, au moins une en guise de solidarité ou de commisération) parce que par ailleurs, il se tape quand même une grosse et une vioque... banzaï mon gars !

    Quant à la nympho, on lui donnerait volontiers même si... elle est un trop nympho quand même, quand elle vire pas directement sado-maso. Et puis, je suis un peu déçu : aucun bukkake ! pourtant on m'avait dit que c'était la spécialité de la maison du soleil levant. Et pourtant, il aurait bien fallu, regardez dans quel état elle est : un volcan insatiable. Appelez les pompiers. On s'étonne après, si c'est le drame...

    En tant que film... intello-psycho (?) avec des scènes pornographiques, l'Empire des sens du milieu tombe don à plat et ne saurait être pris pour autre chose que ce qu'il est, c'est-à-dire un sinistre film de boules, peu importe la récupération que peuvent en faire Télérama, Positif ou des étudiants en histoire de l'art.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juillet 2016
    Une série ininterrompue de scènes de sexe, en gros plan, en groupe, la nuit, le jour, en duo en devant l'assemblée. On ne parle que de ça et on ne voit que ça. Le désir est devenu une obsession jusqu'à la destruction. Mais c'est d'un ennui mortel. Plutôt agaçant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juillet 2016
    Difficile d'établir une critique d'un film dans lequel on passe par tous les états. D'une romance interdite, assez touchante, on passe à la chair et à ses excès. Le vice n'éprouvant aucune limite quand on est animé par lui, on touche vite à des pratiques innommables. Le fait que tout soit montré rajoute au dégoût que peut inspirer petit à petit l'addiction fatale. Ce qui ne semblait qu'un film pornographique sans grande importance prend tout son sens par la suite et l'on peut comprendre où voulait en venir le réalisateur.
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2015
    Du mot "érotique", je ne sais pas trop ce qu'en a retenu Nagisa Oshima, en tout cas pas la partie qui indique "l'incitation au désir sexuel". Les scènes de sexe sont en effet souvent très froides parce que quasiment jamais filmées à la bonne distance, avec ces innombrables gros plans qui pourraient créer un effet sensuel (comme on l'a vu très récemment dans "Love" de Gaspar Noé) mais qui soulignent plutôt l’obscénité du cinéaste, laquelle sera étalée dans une dernière demi-heure interminable et dégoulinante de misogynie : la femme est en effet détraquée, nymphomane et bien évidemment castratrice. Enfin, parce que la critique ce n'est pas attribuer des bons et des mauvais points pour en faire un savant calcul scientifique, il ne serait pas judicieux de donner trop d'importance à la photographie et à la lumière qui, même si elles sont indéniablement soignées, ne sont mises au service de rien et ne sont donc qu'une forme vide. Trop peu de moments érotiques - quelques uns restent comme la scène de fellation en plan large pendant que l'homme fume - dans ce film qui prend une tournure assez détestable et demeure surtout effroyablement répétitif.
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Un film sulfureux au moment de sa sortie, en même temps, c'est normal, les personages principaux pensent qu'a faire l'amour. Et bizarement cela ne m'a dérengé plus que ça, parce qu'il y a un côté malsain qui est montré de façon intelligente sans être putassier mais avec sensibilité. De plus le jeu entre les amants et fassinant dans son évolution, dans la création d'un univers qui devient de plus en plus malsain. De la légerté du début, on passe à un ton grave vers la fin. On peut dire que, la sensibilité tend vers la mort. Comme si le sexe et la mort était presque identique chez Nagisa Oshima, comme si pour prendre du plaisir il fallait se rapprocher au plus près de la mort. C'est un point de vue intéressant, mais qui m'a pourtant assez destabilisé, de par un côté assez noir de l'amour et du sexe et d'autre part par l'aspect tès répétitif du film. C'est dommage, car cela pouvait faire un chef d'oeuvre, mais on effleure cela que par moments. Notamment, la scène finale du film, absolument prodigieuse, qui n'est pas étonnante au vu du déroulement du film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 avril 2015
    C'était assez dur à regarder quand même. J'ai peiné à trouver de l'intérêt à ce film qui m'a juste paru redondant. Peut-être suis-je trop jeune. Seule la scène finale m'a ému, peut-être simplement parce que je ne connaissais pas l'histoire d'Abe Sada.
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