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    Assunta Spina
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    3,4
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    4 critiques spectateurs

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    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    19 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2012
    Ce n'est pas tant le scénario, simple et déjà vu, qui fait l'intérêt du film mais son traitement. Il n'y a pas de fioritures techniques, mais tout est tourné en décor naturel: les gens visibles par les fenêtres sont des napolitains et non pas des figurants. Hormis quelques regards de passants surpris lancés en direction de la caméra cela donne une tournure réaliste au film. De la même manière, le souci du détail de la vie quotidienne est prégnant (la blanchisserie par exemple). De plus, le film est l'occasion de découvrir un golfe de Naples aujourd'hui disparu: palazzi rasés par les bombes ou Vésuve dont la morphologie a été bouleversée par l'éruption de 1944. C'est donc un film qui vaut principalement par l'émotion qu'il dégage, mais pas tant par l'histoire que par son côté documentaire, la curiosité éveillée par chaque détail de décor ou de paysage dont on s'interroge sur la pérennité et dont la poésie est sublimée par des cadrages d'une grande sensibilité.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2009
    Même si la postèritè n'as pas accès aux vieux films muets qu'elle a jouès, Francesca Bertini est l'une des premières stars du cinèma italien, vèritable diva des annèes 1912-1920! Selon ses biographes, elle en aurait tournè plus de cent! Mais son souvenir s'inscrit dans de nombreuses et fidèles histoires! La fascination qu'elle exerça fut immense! C'ètait une crèature passionnèe et arrogante qui semblait sortie de l'entourage de Tabarin, le cèlèbre joueur de farces! Après avoir atteint le sommet, elle descendit pas à pas les marches de la renommèe! Le film qui lui valut une sorte d'admiration indèfectible de la part du public fut "Assunta Spina" de Gustavo Serena, d'après un roman de Salvatore Giacomo, et vaut surtout pour le rèalisme du dècor napolitain! Son palmarès compte d'autres titres qui expliquent à quel niveau se situait la lègende! Une vraie curiositè...
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Quelque peu dannunzien - le jeu interprétatif de Francesca Bertini est franchement opposé à la conception du théâtre de D'Annunzio -, et n'ayant pas comme écrivain de prédilection Zola, j'ai néanmoins beaucoup aimé Assunta Spina. Les scènes particulièrement réalistes de la blanchisserie font d'ailleurs penser à la blanchisserie de Gervaise dans l'Assommoir, et encore aux magnifiques scènes chez René Clément, dont le film Gervaise datant de 1956 est directement inspiré du roman de Zola. Le film Assunta Spina, quant à lui, date de 1915. Muet, sans musique quand je l'ai visionné, avec très peu de paroles, si ce n'est le strict nécessaire (toujours afin de représenter au mieux la réalité) : seule l'image finit par importer et ouvre à une conception différente du cinéma actuel ; tout notre esprit est concentré sur la richesse des détails. L'imagination prend le pas lors des dialogues aphones qui se déroulent sous nos yeux. Même si le film perd une dimension du "napolitanisme", l'aspect oral, la parole vivace, il gagne sur celle de la gestuelle et des paysages méditerranéens splendides - les jeux de lumière sont superbes. C'est à la fois reposant et troublant d'assister à un vacarme qui n'est pas donné de manière sonore, ni même dans l'écriture - surtout quand on aime ce qu'on pourrait appeler un cinéma de dialogues -, par exemple lors de la scène du repas, avec le Vésuve en toile de fond. Francesca Bertini, diva italienne à l'écran, l'est également sur le tournage d'Assunta Spina : elle participe à la mise en scène, elle avance des idées quant aux points de vue ou aux angles des prises de vue. Elle est d'ailleurs indiquée comme co-réalisatrice. Finalement, ce n'est pas, pour ma part, le scénario qui compte (même si le personnage joué par Bertini contient une véritable portée interprétative) : le traitement de la jalousie n'est pas innovant comme chez Svevo et D'Annunzio, ou encore Proust, Colette voire Tolstoï - disons plutôt qu'il est plus délicat à rendre à l'écran dans toute sa complexité - ; l'abnégation finale se retrouve également, avec plus de force, tout récemment, dans Gébo et l'ombre (2012), de Manoel de Oliveira. C'est plutôt la beauté du film qui reste en tête, ce réalisme muet de 1915, avec lequel le spectateur vient coïncider le temps d'une heure.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 mai 2021
    J'ai visionné ce mélodrame, considéré comme fondateur du cinéma italien, dans une qualité assez médiocre, ce qui m'a empêché d'en profiter pleinement.

    J'ai toutefois pu observer le très juste jeu de Francesca Bertini, dans un rôle difficile de femme abusée. L'intrigue reste assez classique, mais l'ensemble est bien exécuté.

    Un muet plaisant, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable - contrairement à, par exemple, L'Enfer.
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