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Eric A.
10 abonnés
42 critiques
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2,5
Publiée le 2 avril 2009
Je suis un peu resté sur ma faim quand j'ai vu ce film. Je m'attendais à un orange mecanique mais c'est beaucoup moins rythmé. On suit un groupe de garçons un peu rebelles dans un pensionnat. Ils reçoivent brimade après brimade jusqu'au pètage de plomb final. Bien tourné, personnages intéressant, mais un peu mou.
Dommage que les revendications soixante-huitardes de la jeunesse se soient souvent résumées à la libération sexuelle et à la seule transgression des interdits en général. C'est vraiment ce qui ressort de "If", la vacuité au plan créatif, anarchie, destruction en ne proposant rien de mieux. Mais sans doute est-ce typique de l'adolescence aussi. Les idées, les propositions d'autres systèmes politiques viennent bien plus tard, quand on se libère du joug adulte. Dans ce film, on prend le parti des opprimés à moins d'être soi-même devenu une peau de vache à force de se colleter ou par esprit moutonnier : car reconnaissons que la micro-société anglaise, ici sous les ordres des curés et de l'armée font dans le ridicule autant que dans l'abus de pouvoir, ne méritant qu'une bonne claque en retour, encore en 2009 !...
Un film on ne peut plus déroutant, une histoire passionnante, Malcolm Mc Dowell est prodigieux et une réalisation à la pointe, ce film mérite sa palme d'or 1969
Sans doute l'un des meilleurs films de tout les temps. If... possède une bande son unique, magnifique, l'une des plus belle du 7 ème art ! Malcolm McDowell est impressionant, les acteurs secondaires sont également très juste, If mérite sa palme d'or obtenu en 1969, du cinéma comme on en fait plus, sublime.
Sûrement le film le plus culte de son auteur, if... gagnant du festival de Cannes 1969 est le meilleur film de Lindsay Anderson mais aussi son plus difficile d'accès. L'interprétation est exceptionnelle tous les acteurs on y croit vraiment... La bande son est de qualité. Le travail du camérage est vraiment très bonet la photographie est très bonne. Le film était certes fauché mais était intense est travaillé. Le scénario est lui vraiment de qualité. Le meilleur film de son auteur, assez violent mais assez difficile d'accès commencez par britannia hospital et o lucky man!
Oeuvre emblématique de la génération soixante-huitarde, "If" (L. Anderson) n'est aujourd'hui pas un film ayant gardé une puissance intemporelle. 100% British, cette chronique provocatrice d'un lycée Anglais de la fin des années 60 critique sans équivoque une éducation stricte, aux valeurs conservatrices et religieuses. Le concept de départ est attirant mais le traitement semble incroyablement désuet, ce long-métrage n'ayant visiblement pas traversé l'épreuve du temps. Avec tous les clichés de son époque, il se laisse voir sans réel enthousiasme car prévisible et loin d'être aussi révolutionnaire (à tous les sens du terme) que ne le laissait sous-entendre sa réputation. Les scènes s'enchaînent dans une certaine platitude et seules quelques instants isolés, poétiques et originalement mis en scène laissent le spectateur les yeux ouverts. La photographie est effectivement si ancrée dans les stéréotypes de son époque qu'elle semble désormais kistch et les idées pour un montage dynamique ont souvent du mal à dépasser la facilité et la naïveté superficielle dominant ce film. Bien entendu, on peut lui trouver des qualités, et pas des moindres : Malcolm Mc Dowell et son cynisme glaçant donnent du relief au personnage principal tandis que la fin tristement visionnaire a de quoi élever le débat. Alors, quid de la violence chez les jeunes, quel idéal peut bien envahir les jeunes générations, au nom de quoi, comment ? Cet essai sur la jeunesse avait de quoi frapper à son époque. Malheureusement, quarante ans plus tard, ce sont des sourires qui sont présents sur les moues du public, amusé d'observer un aspect provocateur (les trois bouts de fesses et de seins dans des séquences très soft) complètement dépassé. Afin de ne pas sombrer dans l'ennui, on s'évade occasionnellement, le temps en fait d'instants idéalisés surréalistes qui nous transportent dans un imaginaire décadent et décalé. Pour le reste, on attend patiemment le générique, déçus par le côté très daté de "If".
Cela semble etre le prelude d Orange mecanique, tant les personnages ,incarnés par l'impressionant Malcom Mac Dowell, se ressemblent et les histoires de ces deux films se chevauchent.
"Un collège anglais dans la plus pure tradition britanique. Une rentrée scolaire qui ressemble à toutes les autres, une vie quotidienne qui se partage entre les études, la chapelle, les sports... Mais peu à peu le mécontentement monte, les traditions se perdent et la faiblesse chronique du directeur ne peut empêcher une véritable rébéllion qui, d'une farce comique, se transforme rapidement en une révolte d'une violence extrème." "If" est sans nul doute un chef d'oeuvre de Lindsay Anderson. Même si à la fin, peut laisser perplexe, avec le recul vous verez que le film vaut sa palme d'or. La prestation des acteurs, les fringues, les coiffures, la cantine, les chambres, les douches, la psychologie des personnages, toutes ces choses ont contribué, à faire de ce film une référence du cinéma des années 60. Vous aimez Mcdowell quand il joue le rôle d'un malade mental et psychopathe, si votre réponse est "oui", vous allez être servi.
On peut résumer l'essence du film à cette phrase dite par MacDowell au début du film : "Mais quand est-ce qu'on vit ici?", alors que les instructions données aux élèves s'enchainent sans relache. Pour pouvoir respirer, les adolescents vont fatalement s'y prendre de façon destructrice, à l'envers de ce dans quoi on essaie de les enfermer. Le film s'attarde plus sur la destruction des individualités imposé par le système scolaire que par la montée de la rébellion chez les adolescents. L'attitude des 4 élèves d'élite, qui assurent la discipline dans l'école, de façon bien plus stricte que ne le ferait le directeur, est très révélatrice. Le passage des armes à blanc aux armes à balles réelles reflète l'amertume après pourtant avoir prévenu. En ce sens, l'explosion de violence finale trouve parfaitement sa place. La mise en scène est efficace. Il manque un petit quelque chose difficilement définissable pour en faire une véritable référence toutefois.
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4,0
Publiée le 22 novembre 2007
Violence et rèvolution sont les seuls actes purs...Avec "If", Lindsay Anderson montre la rèbellion violente de lycèens anglais contre le système èducatif et la discipline de fer de leur ètablissement, n'hèsitant pas à tirer à l'aveugle dans la foule, le jour de la remise de prix, dans une scène mythique (et clin d'oeil) à "Zèro de conduite" de Jean Vigo! A travers ce grand film tournè en 68, Anderson signe l'attaque en règles contre les valeurs morales ètablies de son pays, qui à ses yeux, ètouffent ses habitants et en particulier sa jeunesse! Le cinèaste anglais n'est pas pour autant un rèvolutionnaire de la dernière heure! L'ècole est dèpeinte ici comme une prison, et la sociètè bourgeoise, l'oppresseur naturel de la jeunesse! Alors que la planète vit une pèriode de troubles, Anderson l'accompagne en stigmatisant les raisons de cette inèvitable explosion et en dressant le portrait d'une gènèration - pas seulement anglaise d'ailleurs - prête à tout pour vivre ses envies (toutes ses envies), politiques comme sexuelles! A la façon du "Cercle des poètes disparus", vingt ans plus tard mais en plus direct et en plus frappant, "If" en appelle au "carpe diem" et son cri du coeur est parfaitement entendu! Une superbe Palme d'or, interprètè par un inoubliable Malcolm Mc Dowell, qui reprèsente magistralement bien cette jeunesse prise au piège de la sociètè bourgeoise anglaise...
Interdit plusieurs années ? Je ne saurais dire avec exactitude l'année où je l'ai vu mais c'était au moment de sa sortie en salles et cela ne pouvait pas être après 1969.
If est le film qu'on peut appeler le long-métrage symbolique de Mai 68 ce qui explique certainement pourquoi il a réussi à obtenir la palme d'or à Cannes en 1969 cependant devons-nous préciser bien méritée. Le réalisateur Lindsay Anderson décide de s'attaquer aux moeurs et aux institutions anglaises rigides, hypocrites et perverses qui assaillent l'organisation des collèges. Le réalisateur dirige pour la toute première fois un acteur alors inconnu et qui sera repéré par Kubrick pour l'interprétation magistrale qu'il effectue dans cette dénonciation du régime britannique Malcolm McDowell. L'acteur est tout simplement exceptionnel, possédant déjà un regard cynique et provocateur et qui lui vaudra par la suite de tourner dans deux grands films qui exigeront sa forte personnalité: Orange mécanique et Caligula. Le film relate l'histoire normale d'un collège anglais où tous les élèves sont en uniforme et doivent obéir à des règles strictes et souvent dégradantes et humiliantes. Le film est divisé en plusieurs parties distinctes séparées par des chapitres qui montrent petit à petit la tension palpable et malsaine qui monte crescendo avec un esprit de plus en plus rebelle qui s'installe dans la tête des marginaux qui ne supportent pas l'ordre établi. Le scénario est remarquablement bien ficelè, riche, dense, distillant des scènes souvent comiques et réalistes ainsi que d'autres situations qui mettent le spectateur véritablement mal à l'aise en témoigne la sévère fessée que Malcolm McDowell reçoit avec une canne. Le film ne se perd pas en convenances et affiche clairement sa pensée: celle qui affirme qu'un système si répressif, qui interdit tous les plaisirs, qui abuse des pouvoirs, qui humilie finit par exploser. Le dénouement est extrême, violent et dramatique au point qu'il suscite des sueurs froides. Un film qui n'a pas vieilli car témoignant d'une société hostile aux enfants et adolescents, un film poignant,véritable et essentiel qu'on ne peut ignorer ni laisser passer.
C'est l'anti "Cercle des Poètes Disparus" Après une première partie où les personnages se toisent et se combattent mentalement, nous avons le droit à un véritable jeu de massacre ! C'est très provocant, mais c'est une provocation fait avec intelligence, et c'est pour cela entre autres que c'est génial.
Il est particulièrement dommage qu'aucune vidéo ou DVD de ce film ne soit réalisée. Souhaitons qu'un jour prochain enfin, bien qu'interdit à son époque nous puission revoir ce chef d'oeuvre. Trés violent, mais trés instructif sur les capacités destructrices d'une adolescence incomprise.