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Un visiteur
4,5
Publiée le 2 août 2013
C'est avec un synopsis spoiler et qui pourtant ne choque pas, que Lindsay Anderson présente le système éducatif britannique de l'époque. Strict et autoritaire, les étudiants sont soumis à une institution dictatoriale au sein de leur internat. Il suffisait de peu pour être puni sévèrement à coup de bâtons. If... exploite l'idée de la révolution (1968) il peut être vu sous différents angles. Choquant, Mcdowell incarne ici le leader d'un trio qui refuse de se soumettre à l'autorité. Son personnage rappel celui d'Orange Mecanic sorti quelques années plus tard. On suppose alors que le personne d'If... est un modèle pour celui qu'il jouera dans OM. Anderson n'hésite pas à surprendre à travers des scènes osées, comme la rencontre dans le bar, ou les scènes de punitions, ou encore le final décrit dans le synopsis. Très bon film
Le pouvoir destructeur du système éducatif scolaire sur les individus à la pensée différente. "If..." est une dénonciation d'un système fonctionnant sur l'autorité et laissant de coté les divergences d'opinions. Ce film relève un certain nombre de questions et ne manquera pas de nous sensibiliser sur les origines et l'accentuation continuelle de cette overdose psychologique créant petit à petit des monstres à l'incapacité de s'exprimer, jusqu'au jour où... La palme d'or 1969 est justifiée, ce sujet intéressant et ce Malcolm McDowell phénoménal (quelle gueule cet acteur) nous feront découvrir un aspect important du comportement humain. De nos jours, certaines scènes nous paraissent vraiment absurdes mais donne un coté subtil à ce film que l'on prend plaisir à découvrir, ou redécouvrir, encore aujourd'hui.
Visionnaire, anarchisant, dérangeant... If n'a pas pris une ride. Malcolm McDowell crève l'écran, on comprend pourquoi Kubrick a décidé de le prendre pour jouer le rôle principal d'Orange Mécanique après avoir vu ce film, qui est de loin un des meilleurs films européens sur la rébellion. Sujet pourtant exploité des milliers de fois au cinéma, en particulier dans le milieu de l'éducation, mais rarement aussi bien traité qu'ici.
L'un des films témoins du ras le bol de la jeunesse de la fin des années 60 qui annonçait les révolutions à venir."If..."(1968)obtint la Palme d'or du festival de Cannes,justifiée dans la mesure où son nihilisme désabusé était prophétique.Malcolm McDowell,peu de temps avant "Orange mécanique",était déjà un épatant empêcheur de tourner en rond,cinglé et provocateur.Lindsay Anderson critique ouvertement les "public school" anglaises,qu'il a tant connues.Il montre ce qui arrive lorsque les vices de la discipline et de l'humiliation sont poussés trop loin.Ces ados rabaissés en permanence,restreints,ne peuvent trouver consolation que dans la violence,l'anarchisme et le sexe.La première éclate lors d'une punition collective à la cravache.Le second est représenté par les étudiants se prenant pour des tireurs d'élite incontrôlés.Le troisième est illustré par la rencontre sauvage de McDowell et d'une serveuse.Le film est cependant redondant,guère aimable(ce n'est pas son but,certes...)et se termine de façon trop abrupte.Mais la montée en pression,lente et inéluctable est impeccablement décrite.Frappant,et toujours actuel.
Même si le film a vieilli, l'ambiance électrique et révolutionnaire qu' Anderson a voulu insufflé à son film reste impeccable et bien sûr McDowell laissait éclater au grand jour son talent de comédien en portant le film du début à la fin. Les autres acteurs ne sont du moins pas en reste car tout est parfaitement joué et on a le droit à des variations de mise en scène avec l'utilisation de la couleur et du noir et blanc de façon désordonnée. La scène finale était terrible pour l'époque, malheureusement elle paraît presque banale aujourd'hui mais nul doute que cette oeuvre atypique et maîtrisée ne sombrera pas dans l'oubli malgré les quelques longueurs.
Remake de "Zéro de conduite", l'un des meilleurs films Britannique. Je ne peux dire combien j'adore ce film : il n'y aurai pas assez de place ! Mais par contre je ne comprend pas qu'on ne sorte pas ce chef-d'oeuvre sur support DVD en France ! On sort des films nuls et celui-ci se fait oublier durant les temps qui passent ! Et c'est bête ! Donc ceux qui n'on jamais vu "If..." essayez de le voir malgré tout (en achetant le film depuis l'Angleterre, par exemple !) !!! Des talents d'acteurs admirables, une réalisation parfaite ainsi que provocateur et excellent moment de cinéma sont aux rendez-vous !
Véritable brûlot anarchiste, "If..." met en scène la vie de lycéens emprisonnés et étouffés par les règles strictes et conservatrices de leur école. Et à travers le système éducatif, c'est bien la société britannique dans son ensemble qui est ici visée. En suivant trois marginaux (dont le fantastique Malcolm McDowell qui crève l'écran) victimes, avec tant d'autres, des injustices et humiliations commissent par les Whip, groupe d'élèves plus âgés et détenant l'autorité, Lindsay Anderson nous présente une jeunesse en quête de liberté et dont le seul moyen d'émancipation reste la violence. Violence qui s'exprime d'abord entre les élèves (bizutages...) puis envers l'autorité lors du massacre final, mythique. Et si les jeunes refusent les codes de la société, le réalisateur suit le même principe en refusant pour sa part les codes du récit et de la mise en scène. Ce qui se traduit notamment par le passage non conventionnel et sans raison évidente de la couleur au noir et blanc. De même, le récit mêle habilement réalisme et onirisme, au point qu'il devient parfois difficile de faire la part des choses. Sorti en 1968 et très ancré dans son époque, "If..." reste encore aujourd'hui un film coup de poing d'une grande force.
Excellent film de révolte étudiante (tourné en 1968) qui pourrait se voir comme annonciateur d'un futur sombre (spoiler: Le massacre finale rappelle énormément celui de Columbine ). On assiste à la naissance d'un génie, l'immense Malcolm McDowell. Un film qui mérite bien sa palme d'or !
Malcolm McDowell accapare tout l'écran, il est vraiment fantastique cet acteur. Ensuite le film se construit autour de cette figure de révolutionnaire dans cette école aux règles très strictes. Vraiment excellent ce film sur le coup de gueule de la jeunesse de l'époque. Belle palme.
Le premier d'une belle trilogie, If est une oeuvre unique de part sa forme. Anderson décrit à merveilles les tares de l'éducation de l'époque et le sentiment d'enfermement que ressentent les jeunes. Un film qui marque les débuts du brillant Malcolm McDowell qui étincelait déjà dans le rôle du jeune Mick Travis et qui continuera à étinceler avec les grands rôles qu'on lui connaît (Orange Mécanique, Caligula ...), toujours excellent comme à son habitude. On est tout de suite prit par l'ambiance lugubre de cette école, avec les bizutages et l'emprisonnement du corps aussi bien que celui de l'esprit. Les décors y contribuent largement et le jeu du noir et blanc en alternance à la couleur donne un effet particulier, bien que je n'ai pas saisi le sens du noir et blanc. Pour le fond, j'ai particulièrement aimé les scènes où notre trio discute philosophie, la scène du 'fantasme' qui est assez unique et la scène finale qui est magistrale et qui devient la meilleure conclusion au film. Un film culte, trop méconnu en France à mon sens, mais à voir sans aucun doute.
Œuvre magistrale pleine d'éclat, Très en phase avec l'époque et le contexte. L'atmosphère remarquable qui règne est perceptible au travers de décors et personnage sublimes. Dans l'esprit Deep End ou la jeunesse et ses tourments sont rendus avec le plus pure des réalisme
Un chef d'oeuvre entre réalité horrible et fantasmes sublimés! Si bien qu'on ne fait plus vraiment à la différence entre l'onirisme et la réalité! Une mise en scène qui revendique une rebellion contre tout état totalitaire! Un scénario en forme de prequelle d'orange mécanique où Malcolm McDowell brille comme rarement un acteur le fait la première fois!