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peter W.
42 abonnés
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3,5
Publiée le 8 octobre 2017
Peut être le dernier souffle du free cinéma anglais, c'est description du fonctionnement d' une école privée anglaise est succulente et les jeunes acteurs sont excellents. Malcolm McDowell avec sa désinvolture naturelle y gagne sans doute son ticket pour orange mécanique. Tout de même plus le film avance plus le scénario montre ses limites. Le final visiblement destiné à choquer le bourgeois anglais de l'époque se fait aujourd'hui plus remarquer pas son manque de finesse.
Un film on ne peut plus déroutant, une histoire passionnante, Malcolm Mc Dowell est prodigieux et une réalisation à la pointe, ce film mérite sa palme d'or 1969
Cela semble etre le prelude d Orange mecanique, tant les personnages ,incarnés par l'impressionant Malcom Mac Dowell, se ressemblent et les histoires de ces deux films se chevauchent.
Œuvre magistrale pleine d'éclat, Très en phase avec l'époque et le contexte. L'atmosphère remarquable qui règne est perceptible au travers de décors et personnage sublimes. Dans l'esprit Deep End ou la jeunesse et ses tourments sont rendus avec le plus pure des réalisme
Un chef d'oeuvre entre réalité horrible et fantasmes sublimés! Si bien qu'on ne fait plus vraiment à la différence entre l'onirisme et la réalité! Une mise en scène qui revendique une rebellion contre tout état totalitaire! Un scénario en forme de prequelle d'orange mécanique où Malcolm McDowell brille comme rarement un acteur le fait la première fois!
Je suis un peu resté sur ma faim quand j'ai vu ce film. Je m'attendais à un orange mecanique mais c'est beaucoup moins rythmé. On suit un groupe de garçons un peu rebelles dans un pensionnat. Ils reçoivent brimade après brimade jusqu'au pètage de plomb final. Bien tourné, personnages intéressant, mais un peu mou.
La vie d’un collège anglais où la discipline fait loi. On pense voir un film qui nous décrit la rigueur et les châtiments mais on ne saisit pas la chose invisible qui monte parmi les contestataires. Cette scène terrifiante où tout bascule. Où les valeurs sont piétinées. Le réalisateur a fait un film choc quand même dans sa vision d’une éducation sans concession.
Révolte contestataire adolescente dans un collège anglais strict à la fin des 60’s, à travers le regard halluciné de Malcolm McDowell. Un film témoin d’une époque, qui a certes un peu vieilli, mais reste toujours percutant par moment.
Séquence nostalgie à la télé, en revoyant un film culte dans la mouvance de mai 68. Les élèves de terminale que nous étions ont adoré cette allégorie grinçante sur la vie absurde des garçons enfermés dans les public school de l'époque. Malgré ma crainte, le film n'a pas vieilli et dépeint bien cette époque ou les mini-jupes et les hippies ont débarqué sur l'ancien monde anglo-saxon, hérité de l'Angleterre victorienne. MacDowell explose à l'écran et ne sait pas qu'il deviendra par la suite le principal protagoniste de Orange mécanique. La fin est une grosse farce, mais les homélies des ecclésiastiques pervers prennent soudainement un tour nouveau quand on les écoute avec attention. Ne rions pas trop fort, car la France n'était pas en reste en terme de ringardises et de dérives pédophiles. Et gardons-nous des généralisations toujours réductrices. Car avec des If, on mettrait Paris en bouteille, et les révolutionnaires de 68 se sont bien embourgeoisés depuis l'époque. Le plus ironique est d'avoir fait de ce film une palme d'or à l'époque!... Je viens de comprendre, Visconti présidait le jury, et dans le palmarès ( entre autres) Z et Easy rider. Quelle époque fascinante pour devenir cinéphile. TV 2 - aout 17.
Le thème du pensionnat de garçons, dont une partie des élèves se rebelle contre le système, semble avoir été maintes fois rebattu au cinéma après "If". Mais ici, il se dégage de l'ensemble une certaine originalité, au moins dans la mise en scène. Un côté cinéma de la nouvelle vague en pleine période soixante huitarde. Ce que j'ai le plus apprécié est que le film ne s'enferme pas dans des clichés. Certes l'école est dure et sévère, mais plus du fait de certains élèves zélés que de la direction de l'établissement en question. De plus, les élèves rebelles mettent du temps à vraiment passer à l'action, en laissant venir l'idée à maturation, ce qui permet de monter en intensité jusqu'à ce final. Un film dont il y aurait beaucoup à dire dans l'analyse profonde, tant sur le fond que sur la forme. Et que dire de la prestation de l'excellent Malcolm McDowell, dans un rôle proche de celui qui fit sa réputation dans "Orange mécanique".
Le film de Lindsay Anderson est porté par l'air du temps, celui de la contestation étudiante, et son dénouement, quoique symbolique, établira violemment et insolemment le rejet d'une société britannique conformiste et obsolète. Ainsi, en sortant de l'office religieux, quelques jeunes gens révoltés spoiler: mitrailleront sans pitié bourgeois et militaires, prélats et enseignants!
L'intrigue se déroule dans une école privée des années 60 figée dans un traditionalisme d'une autre époque, où les nouveaux élèves, encadrés par les anciens et soumis à leur autorité, se préparent à devenir la future élite anglaise. A ce moment du film, on s'attend à une simple critique d'un système scolaire à l'ancienne, fortement hiérarchisé, où les châtiments corporels n'ont pas tout à fait disparu, où la discipline repose sur l'uniformité. Aussi, les impertinences et les extravagances de trois étudiants sont-elles une menace qu'il faut dissiper. Il devient évident au fil du récit que le collège est le reflet d'une société anglaise corsetée. Le sujet est intéressant et on prend fait et cause pour les jeunes insoumis. Cependant, le compromis stylistique de Lindsay Anderson, curieuse cohabitation entre réalisme, onirisme et métaphore, peut parfois dérouter et même sembler un peu suranné.
Palme d'Or à Cannes en 1969, ce film qui permit de découvrir Malcolm McDowell – l'inoubliable Alex dans Orange mécanique – est une critique directe des codes rigides de l'Angleterre des années 60, décrivant la rébellion d'un groupe de jeunes hommes contre ces normes imposées et s'inscrivant pleinement dans les préoccupations de cette période. Si quelques effets paraissent aujourd'hui un peu surannés, ce mélange entre réalité et scènes rêvées continue de fonctionner et confère au film une charge poétique et libertaire qui nous parle toujours.
Le pouvoir destructeur du système éducatif scolaire sur les individus à la pensée différente. "If..." est une dénonciation d'un système fonctionnant sur l'autorité et laissant de coté les divergences d'opinions. Ce film relève un certain nombre de questions et ne manquera pas de nous sensibiliser sur les origines et l'accentuation continuelle de cette overdose psychologique créant petit à petit des monstres à l'incapacité de s'exprimer, jusqu'au jour où... La palme d'or 1969 est justifiée, ce sujet intéressant et ce Malcolm McDowell phénoménal (quelle gueule cet acteur) nous feront découvrir un aspect important du comportement humain. De nos jours, certaines scènes nous paraissent vraiment absurdes mais donne un coté subtil à ce film que l'on prend plaisir à découvrir, ou redécouvrir, encore aujourd'hui.