Avis sur Forrest Gump

Ce destin extraordinaire d'un simple d'esprit est truffé de bonnes idées, mais malheureusement gâché par un romance trop guimauve et une overdose d'événements auxquels participe ce benêt de Forest, notamment le Watergate, rien que ça!
C'est par exemple lorsqu'il parcourt le pays en courant suivi par des fanatiques que le film est drôle, inspiré et prend tout son sens, cela l'est beaucoup moins lorsqu'il devient star de ping-pong.
Visiblement Zemeckis avait surtout envie de raconter l'histoire de son pays, quitte à empiler maladroitement.

Une bonne leçon de vie par un Idiot.
Pour ma part je trouve que le scénario se disperse trop dans tout les sens : Un coup héros de guerre, après champion de tennis de table, ect ect
Le réalisateur n'a pas choisit la facilité pour nous délivrer son film.

Forrest pour moi et tout simplement trop surjoué par Tom Hanks (qui pour moi est un très bon acteur).
Beaucoup d'émotion ? Si on veut, on a de la peine pour Forrest, comme si le spectateur devait jouer les émotions de se personnage. Il y a trop de "Jenny épouses-moi" "tu veux être ma femme ? "Forrest va te montrer quelques chose ;)" "Maman disait toujours ..." et tout ça pendant une bonne partie du film. On a l'impression que Forrest avait plus de maturité quant il était jeune. Moi j'ai l'impression que Jenny se fou de la gueule de Forrest tout le long du film.

Bon après nous avons tout de même des points positifs, la musique est pas mal, des répliques pas mal trouvé (la vie c'est comme une boite de chocolat ...), on a de bonne scène "comique" ?

Trop de méli-mélo pour a part.
On passe tout de même un bon moment mais ça reste sans plus.

Les esprits chagrins vont dire que c'est niaiseux, mielleux, compassionnel, sucré à l'excès... Mais c'est un conte Forrest Gump et que nous dit ce conte ? Que les grandes aventures de ce monde sont aussi accessibles aux gens simples, sans arrière pensée,ou machiavélisme, qui prennent la vue comme elle vient, sans essayer d'écraser l'autre ou d'utiliser la force, le pouvoir ou l'influence comme boussoles pour avancer dans l'existence...Le film nous dit que pour ces gens qui ne cherchent pas à façonner leur vies selon leurs désirs, le hasard peut aussi bien faire les choses et rendre de fier services...Et puis Zemeckis n'est pas n'importe qui, de la direction d'acteurs à la mise en scène en passant par l'écriture tout est ciselé, crédible (ces reconstitutions historiques assez géniales de mémoire) et o l'aime ce petit gars qui crqu la vi à pleines dents sans se retourner ni tenir compte des moqueries... "A le regarder, ils s'habitueront" se dit-on...Du beau travail M Zemeckis..

Un scénario original, interprété remarquablement notamment par Tom Hanks. J'ai apprecié ce parcours rapide de l'évolution culturel de l’Amérique du second XXème.
Cependant je suis passée à coté du chef d'oeuvre auquel je m'attendais. Émotionnellement, je ne trouve pas le film aboutit et l'accumulation de fait de plus en plus improbable (ping pong, watergate..) dessert l'histoire. Enfin, je ne séduite par la promotion sans mesures de la naïveté, de la stupidité qui est assimilé finalement à de la sagesse.

Quand la petite histoire d’un (anti)héro cours avec la grande. L’idée est sympa, le film bien foutu accompagné d’une agréable bande son mais l’interprétation de Hanks en benêt est crispante.

De bons sentiments et des chocolats aux goûts de guimauve.

Une belle histoire à travers de nombreuses générations. Tom Hanks dans un rôle différent mais pas moins attachant.

Grand chef d’orchestre du cinéma de divertissement américain, au côté de George Lucas et Steven Spielberg, Robert Zemeckis a bercé notre enfance avec la trilogie Retour vers le futur et Qui veut la peau de Roger Rabbit ?. En 1994, il allait recevoir six oscars pour Forrest Gump, librement adapté de l’œuvre de Winston Groom, fable sur l’histoire contemporaine des États-Unis vu à travers les yeux d’un simple d’esprit. Le film a été rediffusé, en version restaurée, dans les cinémas Pathé-Gaumont, le jeudi 29 janvier 2015.

Forrest Gump (Tom Hanks) attends le prochain bus sur un banc. Ce faisant, il entame une boîte de chocolat et entame la conversation avec toutes les personnes qui s’assoient sur ce banc. Il raconte sa vie, avec simplicité, de son enfance avec une mère poule (Sally Field), son passage à l’université, son service militaire, son engagement au Vietnam au côté du Lieutenant Dan Taylor (Gary Sinise) et de son meilleur ami, Benjamin « Bubba » Bufford-Blue (Mykelti Williamson), sa fortune acquise dans la pêche à la crevette et, principalement, son histoire d’amour avec Jennifer « Jenny » Curran (Robin Wright).

« Heureux sont les simples d’esprits » semble nous dire Forrest Gump sur son banc. Sûrement parce qu’ils échappent à la vulgarité de notre monde. Aux premiers abords, Forrest Gump est une énième comédie familiale, pleines de bons sentiments. C’est pour mieux livrer une satyre sans fard de l’Histoire américaine. À travers les yeux de Forrest, qui ne voit de malice nulle part, les événements majeurs auxquels ils participent semblent alors présenter sans filtres. Robert Zemeckis appuie son propos avec humour à plusieurs reprises comme lorsque Forrest devient très apprécié de son adjudant, justement parce qu’on ne demande rien d’autre à un troufion qu’être bête et méchant (ou gentil). Forrest Gump livre, en trame de fond, la vision d’une Amérique rurale arriérée dont le père pédophile de Jenny n’est qu’un artefact parmi d’autre.

À travers les yeux du benêt, la guerre du Vietnam devient une ballade de santé à la campagne, ce qui accentue l’horreur lorsque celle-ci apparaît, les compagnons de Gump tombant comme des mouches et l’aviation américaine semant la mort au napalm. À travers les rencontres de Gump avec les présidents des États-Unis, Zemeckis livre des clins d’œil sur les tentatives d’assassinat de Ford et Reagan. On n’oublie souvent que les tentatives d’assassinat des présidents américains ont été fréquentes, la plupart fomenté par des déséquilibrées. La libre circulation des armes n’étant pas pour rien dans cette constatation.N’oubliant personne, une incursion en milieu hippie rappelle que même dans les milieux les plus progressistes, les luttes féministes sont toujours d’actualité.

Forrest Gump ne transcende pas toutes cette vulgarité parce que l’ignorance serait une vertu. Il n’en est juste pas aussi affecté que nous. Ce qui, par contre, transcende tout le film, c’est véritablement l’amour qui lie Forrest à Jenny. Innocent face à la mort, Forrest n’hésite pas une seconde à se marier à Jenny, atteinte du Sida, dernière tragédie larvée de Forrest Gump. Dans nos mémoires, Forrest Gump était un hymne à la simplicité et à la bonté. C’est finalement un film assez triste. L’interprétation de Tom Hanks a gravé dans nos esprits un personnage débonnaire, il fallait le revoir pour se rappeler la portée du sous-texte.

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Ouais bon c'est pas trop mal au final. Zemeckis n'est pas un bon réalisateur, parce que s'il peut avoir quelque coups de génie (Cast Away entre autres qui est mon préféré), ça reste un réalisateur très académique. Quand il met en boîtes de simples divertissements c'est pas grave (Back to the Future rocks!!) mais quand il faut se débrouiller tout seul et faire de l'émotion, y a plus personne. Déjà ça pouvait être un peu chiant dans Cast Away cette musique pompeuse et insupportable qui casse toute l'émotion qu'on pouvait ressentir, mais comme elle n'apparaissait que vers la fin c'était pas trop gênant. Là, c'est bon quoi. J'avais franchement envie de déclencher l'alerte niaiserie dans les scènes du début. y a pas de grâce, c'est lourd. Bon heureusement c'est divertissant parce que c'est plus un film de la trempe de Big Fish (en moins excentrique) où on suit le parcours du personnage. Et puis aussi la réalisation est chiante parfois, pas mauvaise mais au bout d'un moment se taper le même mouvement de zoom/dé-zoom de la caméra à chaque plan, ça saoule un peu. Enfin bon, c'est par son aspect à la Big Fish que ça se laisse regarder, mais bon c'est pas très intéressant. Et ça prouve juste que l'académie des oscar récompense les films à succès (appelons-les "blockbusters du film d'auteur") au profit de films qui eux ont de grandes qualités. Et ça m'embête, parce que voilà quoi, si on se met à encourager ce genre de films qui on ne sait pourquoi sont catapultés au rang de chef-d'oeuvre absolus, comment retrouver des films qui le méritent? Forrest Gump, c'est sympathique mais académique au possible et ça ne dégage rien de particulier, mais ça n'ennuie pas. Suffisant? Certainement pas, exigeons la qualité et pas juste des divertissements simples simulacres de grands films. Zemeckis devrait retourner aux divertissements et Alan Silvestri se contenter d'une musique épique, il ne sait pas faire d'émotion (pas dans un film).

L'histoire d'un gars très simple. Film basé sur l'émotion. Sa belle histoire d'amour, ses histoires d'amitiés narré par le héros du film. Partant avec un handicap, mais passant outre, il fera son bonhomme de chemin. Bien.

Du rire aux larmes pour les plus sensibles, Robert Zemeckis nous embarque dans cette extraordinnaire leçon de vie aux côtés d'un Tom Hanks parfait, et même extraordinnaire dans le rôle de Forrest Gump, héros si atypique et si attachant. Comment ne pas faire le parrallèle avec le plus récent Benjamin Button, tant le parcours de ces deux hommes dans une société à laquelle ils ne peuvent pas réellement s'intégrer, et leurs amours impossibles mais finalement triomphants avec celles qui ont toujours été pour eux une évidence me semblent voisins, et présentent en tout cas des ressemblances flagrantes.

Il y a beaucoup à dire sur ce film, tant le protagoniste traverse de situations et d'épreuves. On suit son évolution, depuis son enfance jusqu'à son rôle de père. Une évolution improbable et surprenante, car spoiler: Forrest est handicapé mental, et ses différences, d'apparence vues comme des obstacles, vont finalement lui procurer un succès phénoménal que personne, y compris le spectateur, n'aurait pu prédire. Les deux principaux exemples sont son accession en sélection nationale de football américain, puis de ping pong, et bien sûr son activité de pêcheur de crevettes, totalement absurde au départ, qui fait de lui un millionnaire à l'arrivée.

Le gros point positif de ce film selon moi est qu'il est porteur d'espoir, spoiler: grâce à Forrest bien sûr, mais aussi au lieutenant Dan. Nous avons respectivement un handicapé mental et un handicapé physique, et leur destinée est la preuve qu'un handicap ne condamne pas la réussite d'une personne.
Comme dit précédemment, spoiler: Forrest, grâce à ses décisions qu'aucun autre que lui n'aurait prises, devient millionaire, est reçu plusieurs fois par le président de la république et acquiert une notoriété internationale, réussissant ainsi bien mieux que les enfants qui se moquaient de lui dans le bus scolaire. Le lieutenant Dan, quant à lui, au fond du trou après la perte de ses jambes, se reprend totalement en main grâce à Forrest, s'associe avec lui dans son activité de pêche, et gère finalement cette dernière avec grande intelligence (l'investissement chez la "société fruitière" qui se révèle être Apple en est la parfaite illustration) lorsque Forrest retourne vivre dans sa maison d'enfance, devenant ainsi millionnaire également.

Contrairement à la plupart des critiques, je vois tout de même quelques points négatifs, pour lesquels je ne mets que 3.5 étoiles.
spoiler: Il y a selon moi trop de longueurs, notamment au début du film, qui ne sont pas utiles au scénario et aux personnages. De plus, même si l'intrigue est centrée sur Forrest, il aurait été judicieux d'explorer plus en détail l'évolution de Dan et de Jenny. Enfin, une timeline plus précise aurait été appropriée pour mieux se repérer dans le parcours des trois principaux protagonistes.

Malgré cela, Forrest Gump est un très bon film, doté d'une réalisation et d'un jeu d'acteurs irréprochables, que je recommande fortement!

Film culte croisant la grande histoire américaine et le destin d'un garçon candide.

La première et aussi la dernière fois que j'avais vu ce film, c'était en 1995-1996 donc autant dire que ça date pour moi et qu'une nouvelle vision ne pouvait pas faire de mal.
Bon alors bilan... "Forrest Gump" est du pur divertissement hollywoodien, dans le bon sens du terme comme dans le mauvais. Du pur divertissement hollywoodien dans le sens où les plus de deux heures et vingt minutes de l'ensemble filent à la vitesse de la lumière, tellement le rythme est énergique et les rebondissement s’enchaînent sans temps mort. Pour ne pas s'ennuyer une seule seconde, c'est l'idéal.
Et puis, traverser trois décennies d'histoire américaine, des années 50 jusqu'aux années 80, par le regard d'un simplet à qui il arrive des choses incroyables, c'est une très bonne idée scénaristique. C'est une très bonne idée car une vision simpliste ne fait que mieux souligner les nombreuses absurdités qui n'ont pas manqué d'émailler les périodes évoquées.
Bon en-dehors de cela, on n'échappe pas à un gros coulis bien épais de bons sentiments et bien conçu pour émouvoir dans les chaumières où toutes les valeurs du pays de l'Oncle Sam sont caressées dans le sens du poil (il est vraiment de lui le gamin du "Sixième Sens" ???). La musique d'Alan Silvestri aide bien dans ce sens. Et puis les imitations des personnes célèbres que croise notre protagoniste ??? Franchement, vous allez pas me dire qu'il n'y avait pas de meilleur imitateur pour le faire sur cette fichue planète. John Lennon a la voix de Donald Duck, Lyndon Johnson a celle de Mister Magoo, super crédible...
En-dehors de cela, Tom Hanks assure le show, tient le film sur son charisme, mais de là à lui donner un Oscar... franchement... n'importe quel acteur un minimum talentueux est capable de prendre la voix d'un simplet. Au niveau du jeu d'acteur, Gary Sinise et Robin Wright lui sont même supérieures.
Bon, il n'empêche... je ne vais pas jouer à l'hypocrite... j'ai passé une bonne soirée grâce à ce film. C'est un très bon film mais de là à le considérer comme un chef d'oeuvre.

bon film, tom hanks joue a merveille et le film est plein de répliques cultes

Un énorme classique avec une histoire singulière se démarquant. Le film qui a créé Tom Hanks. A voir !