Mon film préféré. Une pure merveille. Qu'est-ce que j'aime l'histoire de cet homme au QI hors norme (75 !), sa candeur, sa spontanéité, sa naïveté, sa générosité, sa vie dans l'instant présent. Vu à sa sortie, puis à plusieurs reprises jusqu'en 2022 (et sûrement encore après), je reste sous le charme de ce film. Robert Zemeckis est un merveilleux conteur. Tom Hanks interprète son personnage avec une telle douceur. J'aime les phrases simples de cet anti-héros, comme "La vie c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber." Ou encore, alors qu'on lui demande ce qu'il sera plus tard : "Ce que je serai plus tard ? Est-ce que je ne serai pas... moi ?" Son rapport à la course à pied, enfant, après que sa chérie lui ait dit "Cours Forrest !", le libérant de son exo-squelette, puis devenu adulte, tandis qu'il court pendant des années sans raison, m'interpelle. Sa rencontre avec son fils m'émeut aux larmes. La bande originale me transporte (Elvis, Creedence Clearwater Revival, Simon & Garfunkel, Jimi Hendrix, Scott McKenzie et tant d'autres). Le nouvel an 1972 (mon premier, je ne m'en souviens pas), m'a aussi marqué. La rencontre avec John Lennon qui prononce quelques phrases de Imagine est une superbe idée de mise en scène. Les rencontres avec les présidents (Kennedy, Johnson, Nixon) sont risibles et réalisées à merveille avec les images d'époque. Forrest Gump c'est le prototype de l'homme qui avance dans la vie en faisant spontanément des choses extraordinaires et en recevant des cadeaux du ciel aux meilleurs moments. Ainsi l'argent arrive en suffisance quand il faut pour acheter le crevettier qui fera sa fortune. Le film est truffé de belles morales, comme lorsque la maman de Forrest dit : "Il faut laisser le passé derrière soi, si on veut avancer." Après le décès de sa chère Jenny (Robin Wright) : "Maman disait toujours que mourir faisait partie de la vie. J'aurais tant aimé que non." Seule question qui me taraude : que symbolise la plume que l'on voit au début et à la fin ? À voir et revoir sans modération.