Avis : Forrest Gump - Page 7

Revu 20 ans plus tard, le "Forest Gump" de Zemeckis est un film qui fait un peu mal tant il synthétise, malgré de bonnes intentions, tout ce qu'on aime pas dans le cinéma américain. Présenté à sa sortie comme un film humaniste, "Forest Gump" est en réalité un espèce de clip pseudo patriotique, suintant les bons sentiments par tous les pores. A la base, le concept de ce simplet qui traverse 30 ans d'histoire américaine par nombre de rencontres ou de situations incongrues ou dramatiques semblait payant sur le papier. A l'arrivée, un film moralement exaspérant et douteux. Parce que le point de vue sur nombre d'étapes (le Vietnam, les hippies, les black panthers...) est tantôt édulcoré tantôt grossier ou carrément mensongé. Et ce n'est pas la mise en scène qui fera oublié ça. Va pour quelques plans séquences habiles (l'ouverture du film) mais alors que dire de cette narration redondante à outrance ou on retrouve tous les quarts d'heure le même dispositif (images d'archives avec incrustation, plans d'apprentissage) sans compter la B.O. qui nous sert en zapping tous les standards obligatoires, de Elvis à Fleetwood Mac en passant par Simon & Garfunkel et les Doors . Bref, un fonctionnement très mécanique sans le moindre recul ni souffle. Côté personnage, je reconnais le travail de Tom Hanks pour incarné un Forest Gump à la fois candide et téméraire, mais l'omniprésence de sa voix off le rend un peu raide, presque antipathique. A côté de lui, la pauvre Robin Wright fait ce qu'elle peut avec une Jenny qu'on ne voit que de façon fugace. Seul Gary Sinise amène quelque chose de solide en vétéran handicapé du Vietnam. Pour finir, la réplique soit disant culte "la vie c'est comme une boîte de chocolats..." ferait presque vomir tant ces chocolats sont sans saveur et bien lourds.

Dans ce film, Forrest Gump est touchant, sensible, candide, optimiste, alors que la vie ne l'épargne pas. On le suit dans une épopée drôle et surréaliste, multipliant les clins d’œil à des personnalités ou événements historiques. Comment s'ennuyer devant "Forrest Gump" ? Ce film nous prend par les sentiments du début à la fin, l'on souhaiterait presque qu'il dure encore !

Je le savais bien... Déjà plus jeune je n'aimais pas forcément ce film mais le revoir a été une bien mauvaise idée et ça ne fait que me conforter dans mon opinion et sur ce que je peux penser d'un acteur comme Tom Hanks que je n'ai que trop rarement apprécié. Franchement je trouve ce personnage (et donc film vu qu'on le voit sur quasiment tous les plans) insupportable, juste une énorme tête à claques et pas émouvant pour un sou. Dès le début et sa rencontre sur le banc il m'énerve et je le trouve sans intérêt.

Le problème c'est que j'ai l'impression que Zemeckis fait tout pour rendre son personnage et son film de plus en plus énervant. C'est très mal écrit, que ce soit les dialogues ou les personnages, autour de Gump ils sont soit des caricatures, soit inconsistants. L'histoire est manichéenne au possible, tout est d'abord toujours contre Gump, notamment ses camarades de classe qui étaient des méchants très méchants (avec la même scène de bus entre son premier jour à l'école et son premier jour à l'armée) puis il devient un héros pour toutes sortes d'exploits dont il ne se rend même pas compte avant que Zemeckis n'axe son film sur sa romance avec son amie d'enfance. Je sais bien que c'est fait exprès mais quel est le message ? Que les humains sont méchants ? Que l'intolérance c'est mal ? Que "Heureux sont les simples d'esprit"? Que n'importe qui peut aller jusqu'au bout de ces rêves ? Surement tout ça à la fois mais dans tous les cas c'est tout sauf subtil, ça m'indiffère totalement et je trouve ça simpliste au possible.

Puis que c'est long... La surdose de bons sentiments et de niaiserie, si ce n'est pas très bien maîtrisé ça devient vite saoulant et l'ennui pointe son nez, le tout raconté en flash-back avec la voix-off, tout aussi énervante, de Gump. L'histoire moderne des USA simplifiée par Zemeckis était pourtant une idée pas trop mal mais très mal exploité où l'on passe d'une caricature de Full Metal Jacket ou Platoon à tout autant de messages simplistes. Zemeckis n'est à aucun moment capable de faire preuve de subtilités, toutes les références historiques sont lourdingues (tout comme ses images d'archives incrustées) et d'une facilité déconcertante. Tout y passe de l'amour à la religion en passant par le destin et tous les clichés américains mais c'est plus énervant qu'autres choses. Ce n'est pas parce que le film prend le point de vue du très très gentil Gump qui est stupide qu'il faille que le film le soit aussi.

Et puis j'ai vraiment un problème avec Tom Hanks, seul Mendes et Spielberg ont vraiment su me le rendre supportable mais là... il en fait des caisses avec ce rôle tire-larme au possible (sa spécialité j'ai l'impression). Sincèrement j'ai juste eu envie de lui foutre des claques tout le long. L'handicap et l'autisme sont des sujets assez compliqués à traiter, mais tomber dans le pathos et la facilité comme ça, ça a le don de m'énerver. Pourtant quelques bonnes idées sont plutôt intéressantes à l'image du personnage du lieutenant Dan, pour moi le principal intérêt du film. De plus, bien que ce soit parfois énervant tant c'est facile, mettre des titres comme ceux des Doors ou Lynyrd Skynyrd, ça peut toujours faire son petit effet (par contre si on retire les chansons rajoutées, c'est une partition très tire-larme), mais c'est très vite noyé par toutes ses vagues (que dis-je, un tsunami) de bons sentiments, de lourdeurs, de niaiseries et de simplicités.

Bref, pas besoin que je tire encore plus sur l'ambulance, ce film n'est définitivement pas fait pour moi... Zemeckis, comme Tom Hanks, met la subtilité au placard et livre un film trop long, sans intérêt, simpliste, énervant et lourd...

50.000 pages ne suffiraient pas à décrire l'émotion qui se dégage de ce chef d'oeuvre ! 140 minutes de ce qui constitue la Bible du cinéaste et du cinéphile..... En quelques mots, si vous n'aimez pas Forrest Gump, c'est que vous n'aimez pas le cinéma.....! On se tait et on regarde, encore et encore.........

WHAOUUUUUU !! Merci Timounet de m'avoir fait voir ce magnifique film qui est sans doute le meilleur que j'ai vu de ma vie pour le moment, film très touchant et beau, une belle histoire. Tom est vraiment un GRAND acteur.

Une façon de tourner plan-plan, sans relief…
Une BO « subliiiime »… Mais alignant les gros tubes collant à la situation filmée… Redondance donc image/son !
Des zéfés spécios qui sont au cinéma américain ce qu’était au théatre du temps de Louis XIV le théâtre « à machines ».
Une brochette de situations toutes plus improbables les unes que les autres…
Une mièvrerie dans le propos et dans l’élocution… Comme si le fait d’avoir un faible QI entraînait toujours une élocution neu-neu (ou éthylique - au choix)…
Des flash-back narratifs d’une originalité folle…
Un humour limite débile (la séquence du déhanchement d’Elvis, par exemple, ça vous a fait marrer, vous ?

Bon ! Je les vois radiner avec leur gros sabots… Ils chantent tous le même refrain.
« Hé mec, t’as pas plus de cœur que de cervelle !
Ne vois-tu donc pas que ce film est une jolie fable doublée d’une chronique ironique.
La naïveté de Forest Gump ne t’émeut-elle donc pas ?
Ne vois tu pas que Zemeckis propose ici un film humaniste d’un grande sensibilité teinté d’un humour décapant…
Le tout servi dans un film qui confine à la perfection.
Réalisation magistrale !
Une interprétation sublime de Tom Hanks !
Des inserts hyper-bluffants (pour l’époque) ! »

Ben non…
Pour moi il s’agit d’une production commerciale façon « Zemeckis » habituelle (seuls le premier « Retour vers le futur » et « Le Drôle de Noël de Scrooge » sortent un peu du lot de sa filmo).
Techniquement ?
A mon avis quelconque, emphatique et longuet.

Dans un écrin culcul la praline, rose bonbon, Zemeckis nous sert son dépliant publicitaire, son éternelle apologie du rêve américain.
Le bon p’tit gars, pas vraiment fute-fute et qui fait aveuglément ce qu’on lui demande de faire et qui réussit tout !
Le fait d’avoir une perception légèrement tronquée des réalités, ça aide !

Forest Gump, le gentil héro, réalisera les rêves que projette la ménagère américaine (et son mari évidemment) de moins pour leurs rejetons, prunelles de leurs yeux !
Il sera champion sportif (le héro se doit d’abord d’avoir une belle proportion musculaire) et subséquemment diplôme d’une université américaine (oui !oui !).
Il rencontrera quatre présidents des Etats-Unis ! Quatre !
Il sera un médaillé militaire (le héro se doit de servir avec bravoure et abnégation sa patrie).
Et oh ! Extase ! Il deviendra de fait de la providence divine chef d’entreprise très, très riche ! Vi ! Vi !

Il personnifiera l’américain bon teint, propre sur lui, bien dégagé au dessus des oreilles !
Qui râle pas, qui obéit sans réfléchir…
Viens ici Médor ! Donne la pa-patte ! Bravo Médor ! Bon chien Médor !

Evidemment les z’autres… Vous savez… Ces marginaux, râleurs, artistes, feignants, qui n’ont pas la bonne couleur… Exit !
Ils sont promis à la géhenne ! A la mort !
Les pacifistes, les hippies, les non-violents cognent leurs copines, les blacks panthers sont de gros cons racistes et violents, les jeunes filles rêvant de devenir artiste finissent droguées et sidéennes… Ben voyons !
Et pas une seconde la guerre du Viet Nam n'est condamnée ! Par contre les hippies et ceux qui luttent contre celle-ci passent pour de gros cons...

Mais ce qui fout le plus la trouille c’est l’autre facette du message. Le "bon sens" prime sur la pensée… Laisse faire, mec, tu réussiras…
Mais l’échec c’est toujours la faute de celui qui le subit ! N’est-ce pas ???
Ainsi l’étude, l’analyse, la réflexion ne sont plus nécessaires…
Laissons la place au « bon sens »… Vous savez celui dont se réclamait un certain Pétain !!!!
Le bon sens c’est…. magique !
La trajectoire de Forest Gump est magique !
La pensée magique refait surface…
Pour preuve le créationnisme a le vent en poupe !

D’ailleurs je vois bien qu’ici aussi le bon sens prévaut puisque l’on préfère une critique de trois lignes balisées et non argumentées à un texte tentant de donner les raisons subjectives d’une appréciation !

Alors, cours ! Spectateur cours et ne te retourne pas !

Forrest Gump...Un film qui m'as marqué autant au niveau du contenu autant au niveau du jeu de Tom Hanks. C'est une perle cinématographique que l'on doit absolument voir dans sa vie. La crédibilité et la vraisemblance du jeu des acteurs font de ce film, un chef-d'œuvre.

La presse à noté ce film d'une manière assez juste, qui se tiens en lisant les critiques. Les cinéphiles ont notés gracement ce film, et cela ne se justifie réèlement dans aucune critique que j'ai pu lire. Chacun est libre de penser et de s'exprimer, mais
Je ne comprends pas toutes les bonnes critiques et le succes de ce film.
Il est remplis de clichés, il est souvent lourdeau, et
il vieillis mal .
J'adore Tom Hanks, cependant, il n'est pas au mieu dans cet oeuvre.
Techniquement, le film est réussi, le film dispose de beaux paysages, la musique est plutôt sympas, mais sans plus !
Pour être politiquement correct, il faut trouver ce film superbe. L'histoire est intéressante et spéciale, mais sans force ni Ton distinct.
Un homme simplet qui raconte sa vie. Voilà ce qu'est forrest gump à mes yeux.

Film moyen, et injustement culte

La première et aussi la dernière fois que j'avais vu ce film, c'était en 1995-1996 donc autant dire que ça date pour moi et qu'une nouvelle vision ne pouvait pas faire de mal.
Bon alors bilan... "Forrest Gump" est du pur divertissement hollywoodien, dans le bon sens du terme comme dans le mauvais. Du pur divertissement hollywoodien dans le sens où les plus de deux heures et vingt minutes de l'ensemble filent à la vitesse de la lumière, tellement le rythme est énergique et les rebondissement s’enchaînent sans temps mort. Pour ne pas s'ennuyer une seule seconde, c'est l'idéal.
Et puis, traverser trois décennies d'histoire américaine, des années 50 jusqu'aux années 80, par le regard d'un simplet à qui il arrive des choses incroyables, c'est une très bonne idée scénaristique. C'est une très bonne idée car une vision simpliste ne fait que mieux souligner les nombreuses absurdités qui n'ont pas manqué d'émailler les périodes évoquées.
Bon en-dehors de cela, on n'échappe pas à un gros coulis bien épais de bons sentiments et bien conçu pour émouvoir dans les chaumières où toutes les valeurs du pays de l'Oncle Sam sont caressées dans le sens du poil (il est vraiment de lui le gamin du "Sixième Sens" ???). La musique d'Alan Silvestri aide bien dans ce sens. Et puis les imitations des personnes célèbres que croise notre protagoniste ??? Franchement, vous allez pas me dire qu'il n'y avait pas de meilleur imitateur pour le faire sur cette fichue planète. John Lennon a la voix de Donald Duck, Lyndon Johnson a celle de Mister Magoo, super crédible...
En-dehors de cela, Tom Hanks assure le show, tient le film sur son charisme, mais de là à lui donner un Oscar... franchement... n'importe quel acteur un minimum talentueux est capable de prendre la voix d'un simplet. Au niveau du jeu d'acteur, Gary Sinise et Robin Wright lui sont même supérieures.
Bon, il n'empêche... je ne vais pas jouer à l'hypocrite... j'ai passé une bonne soirée grâce à ce film. C'est un très bon film mais de là à le considérer comme un chef d'oeuvre.

Ben quoi? Oui, 5 étoiles. Ce film est parfait. Bouba me gave au plus haut point, mais c'est pas sa faute s'il est débile.

Un classique qui revisite une grande période de l'histoire des États-Unis à travers un personnage imaginaire. Un Tom Hanks au top (comme toujours en fait!). Une réalisation au rasoir, un grand film, original et fort.

Probablement LE rôle de sa vie pour Tom Hanks. C'est l'un des plus beaux films que j'ai vus. Et des films, j'en ai vus...
C'est une magnifique histoire, avec Forrest Guuuuump, si simple, qui a pourtant une vie si riche... J'ai rarement vu une telle profusion de bons sentiments - dans le bon sens du terme. C'est un film qui émeut et qui peut faire pleurer.

Un grand film américain qui raconte la grande histoire à travers une fable sur la victoire de la bonté profonde sur l'élitisme intellectuel. Grandiose et envoûtant quitte à en être parfois un peu simpliste mais sans jamais se décharger des sujets profonds de la société américaine. Une pléiade de scènes culte à la cle.

Un film touchant relatant le parcours d'un homme crédule et idiot (même si n'est stupide que la stupidité), pétri d'humanité et de dévotion envers ses semblables. Nous traversons plusieurs décennies d'histoire américaine sous le prisme de la vision naïve d'un homme simplet qui ne saisit pas toute l'importance de ce qui est en train de se dérouler sous ses yeux : des morceaux d'histoire qui feront date. La narration est géniale (un homme décalé, assis sur un banc, attendant le bus, et en profitant pour narrer son histoire à qui veut l'entendre). Tom Hanks très bon et touchant, suintant de sentiments, transpirant de bonté. Les moments de silence sont très importants de par leur pesanteur. La réalisation est brillante et les effets spéciaux bluffants (cf la transposition de Forrest au côté de Présidents américains). Le film date de 1994 tout de même... Cela en fait un film intemporel ! Forrest Gump fait réfléchir, est bouleversant mais ne tombe jamais dans le pathos. En définitive, Forrest est stupide mais a eu une vie mille fois plus trépidante et fantastique que le commun des mortels. Belle fable, un hymne à la vie ! Néanmoins, il manque un petit quelque chose à Forrest Gump pour être un chef d'oeuvre. Il s'étire un peu trop sur la longueur à mon goût également.

Drôle et très émouvant, le film de Zemeckis touche au cœur. Au travers de l'histoire d'un simplet, le film traite de la vie dans son ensemble, et livre une belle philosophie quoique un peu naïve.