Derniers Avis : Je suis une légende - Page 7

La réalisation est époustouflante. L'interprétation est très convaincante aussi bien pour Will Smith que pour le berger allemand. Mais, les humains contaminés font, dans leurs déplacements et leurs aptitudes à tenir suspendus au plafond, davantage super-héros qu'hommes malades - comme quoi, l'ordinateur avec ses images de synthèse ne remplacera jamais les bons vieux figurants ... et surtout dans le genre « je ne sais pas comment terminer mon histoire », ce film est un très bon exemple de fin bâclée. En plus, je suis sûr que le roman éponyme de Richard Matheson qui a servi de base au film n'avait pas une fin aussi grotesque. Retournez voir « 28 Jours plus tard » qui, sur un thème vraiment très proche, il y a quelques années, rendait une copie beaucoup plus convaincante.

Des effets spéciaux peu crédibles et un Will Smith qui se la pète à côté du drapeau américain comme à l'accoutumée... J'ai toutefois agréablement été surpris par une fin originale qui apporte un peu de matière à réfléchir.

"Je suis une légende" offre à Will SMITH l'occasion de réaliser une performance impeccable dans la peau de ce héros solitaire. L'américain porte véritablement le film sur ses épaules et contribue à rendre certaines scènes particulièrement anxiogènes grâce à son excellent jeu d'acteur. La vision de ce New-York déserté est une véritable réussite, tout comme l'atmosphère pesante qui y règne. Bien qu'il se concentre principalement sur des jeux de silence et de lumière, le film offre aussi quelques moments poignants dans sa deuxième partie ; celle-ci s'emballe efficacement avec une fin ouverte.

Ce film catastrophe sanitaire résonne en 2020 dans un contexte de quarantaine et de confinement lié au COVID-19 mais la comparaison s'arrête là heureusement ! Atmosphère glaçante d'un New-York désert dont le seul survivant est notre Dr Smith, à contre emploi de ses rôles habituels, calme et silencieux, une sorte de "Seul au Monde" version Zombie, mais ici les Zombies ne sont pas mis en avant contrairement à "World War Z" de 2013 beaucoup plus bourrin, (je jeu "The Last Of Us" est assez proche de la version Will Smith)
C'est plutôt un huis clos assez calme sur le quotidien d'un survivant, scénario plutôt réussi, bande-son assez flippante, (promo de Bob Marley et Shrek mise à part), il existe une version avec fin alternative beaucoup plus intéressante mais qui n'a pas été doublée en Français, dommage^^

Très bon film de "zombie", si on peut appeler ces infectés utlra-réactifs ainsi. Le virus de Francis Lawrence ressemble plus à celui de Danny Boyle et ses 28 jours plus tard qu'à celui de Romero. Dans un New York ravagé, où la nature a repris ses droits, on suit un Will SMITH engagé à 100% dans son rôle, à travers des flash-back, des scènes d'action bien rythmées et des scènes de solitude sans dialogues ou presque. Je suis une Légende apporte fraîcheur et renouveau à un genre qui peine à trouver un nouveau souffle. A ne pas mettre sous les yeux d'enfants de moins de 12 ans si ceux-ci ne sont pas habitués.

Je l'ai revu pour la cinquième fois au moins, ce film pour moi est un chef d'oeuvre on sort du commun totalement dans un new York totalement abandonné à la nature. Les acteurs sont parfaitement choisis même s'il n'y en a pas des masses, les émotions sont présentes le frisson l'effet de surprise tout y est. Un peu déçu de pas avoir vu une suite. bien-sûr ce film ne se regarde pas sur un ordinateur portable avec un son médiocre et c'est à prendre en compte car je vois beaucoup de commentaire qui reflètent ce fait. Un grand film

Je n'ai jamais compris l'opprobre que ce film a reçu et reçoit aujourd'hui. Il faut vraiment me donner envie de regarder un énième film d'apocalypse car les autres sont tous moyens dans le meilleur des cas, tous oubliables. Ce film raconte une histoire saisissante mais parle, surtout. De réels problèmes plausibles dans ce contexte : la solitude, la perte d'êtres chers, la fin de l'espèce humaine, l'animalité avec un fond d'humanité…
En bref, j'aimerais vraiment à quelqu'un qui n'a pas aimé le film car je n'arrive pas à comprendre comment détester celui-ci. Peut être qu'il fallait le regarder dans des conditions particulières comme pas mal d'autres films dont la valeur ne fait pas encore l'unanimité.

Bon film, on regrette cependant que le film ne fasse pas tant vivre d'émotions que ça, aussi bien à travers les flashbacks que dans le reste du film, alors que les univers apocalyptiques s'y prêtent bien. Les zombis sont aussi assez mal fait malheureusement.

un très bon film . un très bon film de zombie.
will Smith livre ici une belle performance.
autant dans l'action que dans les moments d'émotions . il forme un très beau duo avec son chien.
il y a quelques jump scare.
mais le personnage principal c'est la ville qui à changer après la contamination.

Moitié bonne note pour une moitié de film réussie. Ce film aime la solitude, puisque ce n’est que dedans qu’il bon. Si le monde post-apocalyptique qu’il nous dresse pendant son premier acte nous transporte entièrement dans son ambiance glaciale, nous transmets efficacement ce sentiment si calme et pourtant si inhosipitalier qui le caractérise, dont la beauté est tellement particulière avec cette nature qui prends le dessus sur l’urbain, il ne se retrouve qu’entâché par une spoiler: présence inattendue, celle de la brésilienne et de l’enfant, qui feront preuve d’une
maladresse un peu trop facile. C’est là que les problèmes commencent alors que tout semblait maîtrisé d’une fort belle manière par le scientifique et son chien, auprès desquels on prenait un réel plaisir à suivre leurs périples quotidiens. C’est là aussi où le scénario va complètement s’égarer alors qu’il avait réussi jusque là à nous embarquer et nous tenir en haleine. Tout va aller précipitamment vers la fin du film voulant justifier son titre « Je suis une légende », tout en nous laissant un très fort goût d’inachevé. Alors qu’on s’attendait justement à rentrer dans le vif du sujet avec suffisamment d’événements qui vont combler la lenteur acceptable de la première heure et quart, on n’est qu’interloqués par la banalité de ce qui reste du film, par le manque flagrant d’imagination pour la suite choisie, ce qui en gâche tout ce qui a pu nous plaire jusque là. Le jeu d’acteur de Will Smith par exemple ou bien les plans larges, pas les effets spéciaux par contre, vraiment très moyens, je ne sais pas si leurs graphistes ont déjà vu des lions mais rien que ça, c’était très mal dessiné. Pourquoi s’arrêter à 1h40 ? Une coupure budgétaire, un aléa du planning ou juste un contentement trop prétentieux ? Pour un film aussi bien embarqué, on aurait pu aller jusqu’aux 2h voire plus sans problèmes, si c’est en faveur d’un scénario beaucoup plus riche sur sa seconde partie, qui n’aurait pu que renforcer la portée légendaire de son personnage principal, et du film en lui-même du coup.

Un pétard plutôt mouillé qui ne passe pas si loin d'être une possible référence du genre. Cependant l'ensemble reste plus que convenable.

Comparer les trois adaptations à l’écran du roman de Richard Matheson est d’autant plus intéressant que l’on peut voir dans chacun des trois films une préoccupation propre à une époque. Pour cela, il faut recentrer l’analyse sur le personnage féminin, qui sans être central, est essentiel, d’un point de vue dramatique. Quand Matheson publie « I am Legend », en 1954, on est en pleine guerre froide, et l’adaptation, assez fidèle du tandem Sidney Salkcow, Ubaldo Ragona, en semble encore bien imbibée. Le personnage de Ruth, espèce d’agent infiltré, a pour mission de séduire le héros et de le tuer. Cette mission reflète bien la peur collective d’une bonne partie des Américains contre les « Comies ». En effet, selon la croyance populaire aux Etats Unis à l'époque, plusieurs agents soviétiques, avaient été parfaitement conditionnés, pour se fondre à l'Ouest, partout, dans ses institutions, les arts ou les médias, et comme Ruth dans nos foyers, et ce, pour éliminer des cibles importantes. Cette phobie "rouge" a donné lieu à de nombreuses errances, mais on sait depuis plus d'une vingtaine d'année, après l'effondrement du bloc communiste, et l'ouverture des archives du KGB, que cette peur était loin d'être infondée. Même, avec des scènes un peu incongrues, cette adaptation est d’une grande qualité, portée surtout par l’exceptionnel talent de Vincent Price. La deuxième adaptation, en 71, « The Omega Man » de Boris Sagal, reflète énormément les soubresauts de la société Américaine face aux revendications des Afro-Américains en termes de droits civiques. La présence de l’actrice Afro-Américaine Rosalind Cash n’est pas fortuite. Les scènes d’amour entre Charlton Heston et elle, étaient un peu faite pour créer l’émoi social et médiatique, le « buzz », dirions-nous aujourd’hui. Un peu à l’instar des réalisateurs qui ont fait tourner à l'époque Sydney Poitiers. Sauf que Sagal n’est, hélas, pas Norman Jewison, et la musique qu’il choisit, les scènes d’action, ainsi que les monologues qu’il met en scène, sont hyper lourds. Tout cela fait que cette version est assez pénible, et a bien plus vieilli que « The Last Man… » , pourtant en noir et blanc. La Troisième adaptation, en 2008 de Francis Laurence, « I Am Legend » reflète d’autres préoccupations. Notamment la polémique concernant l’afflux toujours plus massif, sur le sol Américain, d’immigrés venus non plus seulement du Mexique, mais aussi d’autres pays d’Amérique Latine. Le choix d’Alice Braga, cette actrice Brésilienne, mais au look et à l’accent latino, n’est évidemment pas fortuit. Prenant totalement le contrepied de Matheson, Laurence choisit un scénario, où le personnage amène le danger, mais va surtout avoir une fonction salvatrice collective. Ne peut-on pas voir dans ces choix un message sous-jacent de Laurence ? Un message que porte Hollywood, depuis deux ou trois décennies : « l’immigration n’est certainement pas une fatalité, mais sûrement une chance ». Il n’est pas anodin non plus que les scènes d’action soient ultra spectaculaires, et qu’on ait choisi un acteur issu du spectacle, du showbiz, un ex « comedian », pour incarner Neville. Si Will Smith est peu crédible en scientifique, et que ses habituels cabotinages, à juste raison, en crispent beaucoup, l’acteur, dans roulant à tombeau ouvert, dans sa Mustang rutilante, reflète à merveille l’obsession de ce début de siècle qui veut que tout soit spectacle.

Excellent film! Il faudrait être idiot pour bouder son plaisir même si des petites choses peuvent irriter. Le choix de l'acteur principal est discutable, trop beau pour être crédible dans son rôle de savant, mais Will Smith fait son show et exhibe son corps d'athlète pour attirer un public. L'histoire est classique avec une infection qui touche les êtres vivants en les transformant en monstres et des survivants qui essaient de survivre ( le propre d'un survivant). Coup de bol les monstres n'attaquent que la nuit...mais ce n'est pas aussi simple. Quand même, un virus qui transforme les êtres en améliorant leurs capacités physiques, j'appelle plutôt ça une mutation pas une infection, car tout n'est pas négatif...Mais bon, on perd un peu d'humanité. Un réel suspense et de super effets spéciaux agrémentent cette histoire prenante issue d'un roman de Richard Matheson datant de 1954 et adapté 2 fois au cinéma déjà...
Toutefois la portée philosophique de l'histoire n'est plus là...

Un très bon film post apocalyptique de Francis Lawrence. Un film terriblement efficace où Will Smith incarne un cowboy solitaire entouré d"une meute de monstre et d'un chient. Même si l'intrigue reste un peu trop similaire à d'autres films et que le genre post-apocalyptique/virus n'est pas non plus ce qu'il y a de plus original au cinéma surtout en ce moment, ce film reste une agréable surprise la tension monte au fur et à mesure et on se laisse surprendre par les effets de surprise du début à la fin. Une scène finale qui est d'ailleurs bouleversante et pour le moins inattendue. Très bon

C'est 48 jours plus tard version américain, mais sans le bon scénario. Sauf will smith sauve le film.