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«I am Legend» (USA, 2007) de Francis Lawrence se construit comme une métaphore moderne de l’histoire du Christ. Le Mal de Satan prend la forme désincarné de zombies en images de synthèses et la parole divine libératrice se dévoile sous l’aspect d’un flacon de sang. Cette piste de lecture relève plus de la vraisemblance que du délire interprétatif. Comment représenter autrement le village communautaire final que comme l’image du Paradis perdu ? Comment ne pas voir le sacrifice final comme Jésus sur la croix ? C’est censément la vie du Christ ou même du Héros suprême qui est métaphorisé dans un film de zombie. Lawrence va même plus loin, car plus que le sacrifice divin pour la sauvegarde de l’esprit humain, «I am Legend» est un film de zombie basé sur un credo de Bob Marley. Le personnage de Robert Neville (Will Smith), fan de Bob Marley, vient lors d’une scène paroxystique du film, à expliquer la philosophie du chanteur de reggae : «Les gens qui s’efforcent à rendre le monde plus mauvais ne prennent pas de jour de congé, comment le pourrais-je ?». C’est la parole d’un génie de la musique utilisé à des fins chrétiennes. L’action se situe en 2009 ou plutôt dans les milles jours qui s’ensuivent. Neville, un membre de l’armée, doit lutter contre un virus qui a décimé l’humanité. Ce virus est, à prime abord, annoncé comme le vaccin du SIDA qui, au lieu d’être un chauffard sur une autoroute comblée est un policier sur ce même autoroute. La métaphore est filée quand dans un plan aérien géométrique, une voiture roule à vive allure, absolument seule. Quand est-il quand il n’y a plus personne sur cette autoroute, à quoi sert le héros ? Le film prête à se poser la question du héros. Mais il délaisse très vite cette hypothèse pour se plonger plus ou moins pleinement dans la résurrection des zombies. Du film de zombie «I am Legend» a l’étrange singularité de vouloir les sauver plus que des les tuer mais désamorce cette originalité en n’en faisant que des êtes numériques creux.
Oui, je sais. Un Will Smith à la fois scientifique de haut niveau, tireur d'élite, champion du 100 m, chef cuisinier, ami des bêtes, fermier, connaissant par cœur les répliques de Shrek, spécialiste des volets métalliques coulissants, diplômé en pyrotechnique... et sûrement aussi peintre, imbattable aux échecs, ventriloque etc. Pas crédible. Comme par hasard, c'est le seul qui reste sur Terre et il va nous sauver. Ou plutôt, Dieu l'a chargé de nous sauver. Malgré ces éléments incontestablement merdiques, il s'agit d'un film impressionnant, émaillé de scènes d'action flippantes et rudement bien faites. Alors oui, il y carrément mieux dans le même genre, comme "28 jours plus tard", mais l'ambiance et l'esthétique réussies de ce film me poussent à mettre ces quatre étoiles.
Décevant dans le sens où le scénario reste finalement déjà vu mille fois. Mais réjouissant de par les images et son traitement non chronologique entretenant un aspect mystérieux réussi.
très bon film de smith dans ce monde qui perd ses habitant !!!
Très bon film sur une fin du monde. Will Smith est excellent. L'histoire est vraiment bien et les effets spéciaux impec.
Un film de zombie vraiment captivant. Contrairement à beaucoup dans son genre, il n'y a pas que du "je te tue".
Le rythme est plutôt bien maitrisé, de l'émotion, des sacrifices, bref un super scénario pour un super film. 3.5/5
Le rythme est plutôt bien maitrisé, de l'émotion, des sacrifices, bref un super scénario pour un super film. 3.5/5
Un début de chef-d'oeuvre, la vue de New York totalement inanimée, reprise par la nature, est vraiment impressionante, la tension est bonne, la psychologie du personnage s'installe et là sauvetage in extremis du héros par une jolie brune bien pensante aux visions mystiques, accompagnée de son petit garçon. Et oui, il s'agit bel et bien d'un blockbuster américain (le syndrôme Disney compris)... Dommage, j'y avais cru !
Un bon potentiel gâché par une fin niaise, une certaine origialité et un bon Will Smith quand même.
Un bon potentiel gâché par une fin niaise, une certaine origialité et un bon Will Smith quand même.
Et le grand vainqueur de la catégorie: je n'ai pas de scénario, pas de dialogue, un mauvais acteur principal et je transmet un discours religieux aux mondes entier est I AM LEGEND. Bravo! Bravo!
Mais le plus inquiètant et le fait que ces daubes pro religieuse, sans scénario et bourré de fric sont monnaie courante à Hollywood.
Avec ce film on est sur. Hollywood créateur de déchet international.
Mais le plus inquiètant et le fait que ces daubes pro religieuse, sans scénario et bourré de fric sont monnaie courante à Hollywood.
Avec ce film on est sur. Hollywood créateur de déchet international.
Une déception pour moi car beaucoup de gens m'avaient conseillé ce film qui finalement n'est pas si terrible que ça. En revanche je trouve la première partie assez réussie: La ville déserte très impressionnante, les animaux sauvages, les balades du héros et son chien (le chien étant pour moi le seul bon acteur du film)... Après, ça se complique à partir de l'arrivée des mutants. Grosse erreur: ils sont en images de synthèse! Le résultat n'est pas du tout réaliste, c'est même pire que dans un jeu vidéo. Enfin, malgré les nombreux "tire-larmes", je n'ai pas été très ému par ce film, il ne m'a pas marqué.
4.5/5 Le film fait clairement partis de mes films préféré.Le film est incroyable sur certains points : la mise en scène est génial,le scénar est plutôt bon,les Effets spéciaux sont magnifique,les décors,l'angoisse,de l'action et le jeux d'acteur de Will Smith.Je pense que c'est des meilleurs rôles de Will Smith.Film incroyable a voir.
Grosse erreur sur le titre qui eût s'appeler : Je suis une daube !
Qu'en est-il de ce film ? Tout y est insipide, indigeste, incolore, inodore. W Smith se la joue beau gosse - ce qui reste à prouver - avec sa nonchalance habituelle jouant l'éternel blasé ! Sauf qu'ici, pas de chance, il n'y a aucune donzelle à se faire pâmer. Du coup, tout ça tourne à vide en misant sur le décor apocalyptique, ce qui n'a jamais suffi à faire un bon film. Le regretté Jean Gabin disait : pour faire un bon film, il faut 3 choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. Comme ici on n'en a pas l'ombre d'une, on est comme les rats du film, on s'e..... grave !
Qu'en est-il de ce film ? Tout y est insipide, indigeste, incolore, inodore. W Smith se la joue beau gosse - ce qui reste à prouver - avec sa nonchalance habituelle jouant l'éternel blasé ! Sauf qu'ici, pas de chance, il n'y a aucune donzelle à se faire pâmer. Du coup, tout ça tourne à vide en misant sur le décor apocalyptique, ce qui n'a jamais suffi à faire un bon film. Le regretté Jean Gabin disait : pour faire un bon film, il faut 3 choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. Comme ici on n'en a pas l'ombre d'une, on est comme les rats du film, on s'e..... grave !
Bon..alors, le chien joue très bien, vraiment ! Bravo Lassie ! Will Smith ne joue pas mal, lui non plus, cabotin et limité comme toujours.
Mais qu'est-ce que c'est long ! ..je suppose que c'est pour faire bondir les gens dans leur fauteuil quand les vampires-mutants sautent enfin hors de l'ombre comme du pop-corn... tous pareils, pelés, galeux, les dents cariées, violets de rage, et ça brame, ça brame !... la production a dû sous-traiter avec une petite start-up indienne dans les faubourgs de Bangalore, parce que ça fait vraiment très cheap comme effets spécieux.
J'espère que la nouvelle de Matheson est meilleure parce que là, le scénario tient sur un ticket de métro. En tout cas, on peut dire que ce film traduit l'épouvante intérieure du peuple états-unien, contaminé par le virus de la violence et de la dégradation sociale et politique, engendré par l'invasion de l'Irak et le régime bushiste qui pourrit tout et contamine tous. Trouveront-ils le vaccin et une happy end, avec les prochaines Présidentielles ? ...en tout cas, les blancs WASP sont barrés puisque les héros du film sont un Noir et une Hispanique. Cette lecture au 23ème degré, assez évidente tout de même, donne sa petite valeur au film en tant que nouveau témoignage du déclin américain et des violentes psychoses nationales que ce déclin engendre.
Mais qu'est-ce que c'est long ! ..je suppose que c'est pour faire bondir les gens dans leur fauteuil quand les vampires-mutants sautent enfin hors de l'ombre comme du pop-corn... tous pareils, pelés, galeux, les dents cariées, violets de rage, et ça brame, ça brame !... la production a dû sous-traiter avec une petite start-up indienne dans les faubourgs de Bangalore, parce que ça fait vraiment très cheap comme effets spécieux.
J'espère que la nouvelle de Matheson est meilleure parce que là, le scénario tient sur un ticket de métro. En tout cas, on peut dire que ce film traduit l'épouvante intérieure du peuple états-unien, contaminé par le virus de la violence et de la dégradation sociale et politique, engendré par l'invasion de l'Irak et le régime bushiste qui pourrit tout et contamine tous. Trouveront-ils le vaccin et une happy end, avec les prochaines Présidentielles ? ...en tout cas, les blancs WASP sont barrés puisque les héros du film sont un Noir et une Hispanique. Cette lecture au 23ème degré, assez évidente tout de même, donne sa petite valeur au film en tant que nouveau témoignage du déclin américain et des violentes psychoses nationales que ce déclin engendre.
Après avoir sauver le Monde dans Bad Boys, Independence Day, Men In Black, Ennemi d'État, Wild Wild West et I, Robot, Will Smith joue ici un rôle totalement différent. Eh oui, il doit sauver l'humanité!
En gros, le réalisateur, dans son tout aussi "infini talent", a vu 28 jours plus tard, Children of Men et La Momie.
Il a réussit à en faire la synthèse et en dégager toute la portée du propos (en français, on dit qu'il a tout passé au mixeur), car c'est plus subtil qu'on croit un américain, ça ne se résume pas à avoir un fusil, rouler en Jeep et croire en Dieu, c'est beaucoup plus subtil...
Dommage qu'il ait manqué La Guerre des Mondes de Spielberg, ça aurait peut-être sauvé le film, à défaut de sauver l'humanité... Voir pourquoi pas Silent Hill, ça aurait aussi aidé.
Ah si, il y a quand même une morale au film : croire en Dieu, il ne vous sauveras pas, mais c'est pas grave car il faut bien croire en quelque chose...
Seul point positif : ce film a inspiré "l'immense chef d'œuvre" (pour toute personne qui n'est pas allé au cinéma depuis ces 20 dernières années et qui ne regarde pas la télé) qu'est The Host, euh non... Ah oui, Godzilla, Argh toujours pas... Comment c'est déjà ? Bingo! C'est Copperfield... ou Chesterfield, quelque chose comme ça.
R.I.P.
En gros, le réalisateur, dans son tout aussi "infini talent", a vu 28 jours plus tard, Children of Men et La Momie.
Il a réussit à en faire la synthèse et en dégager toute la portée du propos (en français, on dit qu'il a tout passé au mixeur), car c'est plus subtil qu'on croit un américain, ça ne se résume pas à avoir un fusil, rouler en Jeep et croire en Dieu, c'est beaucoup plus subtil...
Dommage qu'il ait manqué La Guerre des Mondes de Spielberg, ça aurait peut-être sauvé le film, à défaut de sauver l'humanité... Voir pourquoi pas Silent Hill, ça aurait aussi aidé.
Ah si, il y a quand même une morale au film : croire en Dieu, il ne vous sauveras pas, mais c'est pas grave car il faut bien croire en quelque chose...
Seul point positif : ce film a inspiré "l'immense chef d'œuvre" (pour toute personne qui n'est pas allé au cinéma depuis ces 20 dernières années et qui ne regarde pas la télé) qu'est The Host, euh non... Ah oui, Godzilla, Argh toujours pas... Comment c'est déjà ? Bingo! C'est Copperfield... ou Chesterfield, quelque chose comme ça.
R.I.P.
Un spectacle honorable pour ce type de film . De toute façon , l'original avec charlton heston n'étant pas fantastique, ce je suis une légende n'avait pas une pression exacerbée pour faire mieux que son prédécesseur.
Dernier film de Will Smith, c'est une production Hollywoodienne, un blockbuster où l'on peut presque tout deviner à l'avance. A la fin du film, j'ai ressenti un sentiment de vacuité totale. Le film est, il faut le dire, complètement inintéressant. Peut-être que de penser à l'extinction de notre race est passionnante mais c'est du dèja vu maintes et maintes fois, Danny Boyle a d'ailleurs fait beaucoup mieux que Lawrence dans ce registre là. Ici j'ai trouvé encore que tout était trop américanisé, la fin est pathétique. Digne de "Armageddon" où un héros se sacrifie pour le bienfait de l'humanité. Navrant. Je tire seulement mon chapeau à Will Smith qui est vraiment svelte et bien musclé. L'apparition du DVD de "The Godfellas" dans l'armoire d'arme était de très bon goût. Point positif aussi pour les effets spéciaux où New York vide et détruit est vraiment bien rendu. Une étoile pour la technique et l'acteur, le reste ne mérite aucune récompense. Film à éviter, c'est une perte d'argent et de temps.
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