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Un visiteur
4,0
Publiée le 5 mai 2010
Un bon film américain très "nineties" dans les décors, peu d'effets spéciaux mais un jeu généreux de la part de Nicholson (le regard vide et animal du loup est très bien rendu), James Spader parfait dans un rôle de lèche bottes faux-cul et une Michelle Pfeifer toujours ravissante.
Je n'avais jamais vu ce film et ça avait l'air pas mal. Au final, ce long (voire très long) métrage est décevant. Fautes d'effets spéciaux ratés et qui ont mal vielli, ce film qui semblait dôté de nombreuses scènes d'action en devient son contraire. 2 ou 3 scènes sont vraiment intêressantes mais le reste est long et soporifique. Les acteurs pas au mieux de leur forme. En gros, ce film est ennuyeux et a mal vieilli.
Voilà un film de loup-garou un peu plus original que le récent "Wolfman". Mike Nichols ne cherche pas la surenchère d'effets spéciaux et se contente de quelques poils, de dents pointues, d'yeux luminescents et d'attitudes de comédiens pour signifier la métamorphose. Dans "Wolf", l'homme ne se transforme que si l'instinct du loup trouve un écho favorable dans sa nature profonde. Le personnage principal découvre donc une partie de lui-même qu'il ne soupçonnait pas et en conçoit un mélange d'exaltation et de terreur rendu à merveille par un excellent Jack Nicholson. S'il forme avec Michelle Pfeiffer un très beau couple de cinéma qui revisite les archétypes de la sublime femme fatale et du monstre romantique, c'est le personnage de James Spader qui ajoute une touche d'originalité intéressante au film. Il campe un jeune éditeur arriviste (on pourrait dire un "jeune loup") qui voue une admiration très ambigüe à son mentor. Leur combat semble celui de deux loups, un jeune et un vieux, qui, pour prendre le contrôle de la meute, se disputent la suprématie sociale (professionnelle) et sexuelle (les femmes). Si la réalisation est parfois un peu lourde (des ralentis un peu pénibles), Mike Nichols n'hésite pas à ajouter une touche d'humour toujours bienvenue.
Très bon film, Jack Nicholson joue toujours aussi bien, l'histoire est excellente, la mutation de Jack est très bien faite, elle a du inspirer des films comme Spiderman. Ceci dit je n'ai pas aimé la façon de filmer certaines scènes comme quand il attaque les trois jeunes dans le parc en revanche il se rattrape en jouant avec les lumières sur Will Randall quand la nuit tombe.
génial! le meilleur film de loup garrou à mon grout (faut dire qu'il n y en pas beaucoup de biens). Nicholson est juste l'acteur parfait pour ce rôle et pfeifer s'en sort très bien. Quelqu'un a parlé du charme suranné de la réalisation, notamment les effets spéciaux, et je trouve que c'est tout à fait le mot juste. IL donne un cachet réel à ce film, qui mise plus sur l'ambiance, la bande son obsédante, et la suggestion, plutôt que d'improbables cascades et scènes d'action. En gros un film sur le mythe du loup garrou et ce qu'il insipre (la dualité, l'animalité, un certain érotisme) plutôt que sur le loup garrou spectaculaire (pour çà c'est direction Underworld et autres navets).
Apres le loup garou de londres, une nouvelle variante du lycanthrope offerte par le real du "laureat". A savoir, nicholson avec des protheses et des moustaches qui fait des bonds de 10 metres. Merci, au revoir.
S’il y a bien quelque chose que j’adore dans ce film, c’est son atmosphère. Ca a des allures de vieux polars noir qui manquent de virer en thriller bien froid : moi j’adore. Après l’histoire est certes basique, surtout dans sa lecture allégorique de la chose, mais ça a néanmoins le mérite d’être remarquablement filmé et interprété par deux génies : Jack Nicholson bien évidemment, et le trop méconnu James Spader. Alors certes, ça a des allures de classiques, mais quand c’est du bon classique, pourquoi se plaindre ?
Après le superbe "Loup- Garous- de Londres", de Landis, les film sur les grosses bêtes étaient plutôt des vulgaires séries B. Avec ce film, et une bonne interprétation de Nicholson, Wolf rendent ses lettres de noblesses aux Loup- Garous.
Sans être un grand film sur le thème du loup-garou Wolf reste cependant un bon thriller fantastique. Certes il y a ni transformations époustouflantes ni scènes sanglantes mais le scénario est réussi et l'interprétation est bonne.
Pour sa quatrième collaboration avec Jack Nicholson, le réalisateur Mike Nichols change radicalement de registre et s'attaque au fantastique et en particulier au film de loup-garou, alors quelque peu délaissé dans les années 90. En effet, depuis Peur bleue et la comédie Teen Wolf, aucun film n'avait vraiment marqué les mémoires et ce qui suivit n'était que des nanars immondes ou des suites cheap. Mais Nichols n'est pas un yes-man sans talent, c'est un auteur, et il va nous livrer avec Wolf un véritable bouleversement dans le genre... Comme l'était Aux frontières de l'aube pour le film de vampires, Wolf ne prononce jamais le terme 'loup-garou' et va introduire le mythe du lycanthrope de manière extrêmement moderne, oubliant les classiques chasses au monstre ou autres sortilèges mystiques pour se concentrer sur la transformation progressive d'un homme lambda en une bête sauvage. Cet homme lambda c'est donc Jack Nicholson, inattendu et par conséquent parfait dans le rôle principal aux côtés de la sublime Michelle Pfeiffer et du sous-estimé David Spade, ici excellent en rival insidieux. Quant au scénario, l'intrigue nous amène peu à peu dans une sombre romance accompagnée d'une histoire fantastique haletante. La mise en scène de Nichols est donc sobre mais réussie, les quelques effets spéciaux et surtout maquillages seyant comme il se doit ce long-métrage privilégiant l'atmosphère aux scènes-choc. Bien entendu, de nombreuses séquences dites d'action viennent dynamiser le film comme l'agression de Will dans Central Park ou encore l'affrontement final (notez que celui-ci a été entièrement retourné pour on ne sait quelle raison). Ponctué de passages mémorables (« Je ne fais que marquer mon territoire. »), d'une photographie magnifique et de la musique toujours aussi immersive d'Ennio Morricone, Wolf reste sans conteste l'un des meilleurs films de loups-garous qu'il soit et sans nul doute le meilleurs des années 90.
Petit classique du film de loup-garou, "Wolf" met en scène un éditeur new-yorkais qui va à la suite d'une morsure obtenir des caractéristiques de loup. Le jeu de Jack Nicholson, assez ...animalier, vaut donc la peine, d'autant plus que l'intrigue se centre véritablement sur le personnage principal et ses métamorphoses, qui évoques des différences un peu oubliées entre homme et bête. On notera également une charmante Michelle Pfeifer, et un James Spader ambigu très en forme qui apportent de la saveur au film, en prime des maquillages réussis. Dommage en revanche que la dimension psychologique soit mise en retrait par une fin un peu sacrifiée à l'action ; mais enfin, le résultat est satisfaisant.