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    Le Corrupteur
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    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Excellent film, un Marlon Brando royal, une ambiance originale, un excellent jeux d'acteurs, des prises de vue à la hauuteur, bref, à deguster
    Roub E.
    Roub E.

    968 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mai 2021
    J’ai lancé ce film sans savoir de quoi cela aller parler ni de quoi il aller retourner, je suis un peu dans la même situation après l’avoir vu. En fouillant un peu j’ai découvert qu’ils s’agissait d’un prequel « des innocents » un film qui est dans ma watch list depuis quelques temps. Si « le corrupteur » ne m’a pas coupé l’envie de découvrir son modèle, lui même ne m’a pas convaincu. J’ai trouvé le film très décousu, avec une morale ambiguë voir très douteuse. Marlon Brando en roues libres est assez ridicule en homme à tout faire qui possède l’institutrice des deux enfants (les deux enfants qui sont assez insupportables d’ailleurs car mal joués). Le film est terne, sans réelle tension, bref je suis passé totalement à côté.
    Max Rss
    Max Rss

    200 abonnés 1 769 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2019
    Pour le grand public, Michael Winner est avant tout (exclusivement ?) connu pour ses polars. Notamment ceux qu'il a tournés avec Charles Bronson. Il est alors bien surprenant un film comme celui-ci. Ici, Winner se fait bien plus psychologue et nous propose une histoire frappée du sceau de la manipulation. Mais, une manipulation que l'on pourrait qualifier d'involontaire. En effet, les paroles de l'homme à tout faire, relevant plus de la théorie plus ou moins fumeuse, sont mises à exécution par les deux mômes. Et ça touche l'amour, le sexe, la perversité, la violence et la mort. Il règne très souvent un climat malsain. Un climat souvent dégagé par le personnage de Marlon Brando. Lequel donnant une prestation étrange, mais brillante. Il est alors dommage de constater que le film souffre de quelques scènes tirant en longueur. Et la mise en scène de Winner, habituellement très nerveuse, est ici trop plan-plan.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    596 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2018
    Pout Marlon Brando passer de Peter Quint au Parrain est difficilement imaginable mais cela signe son talent de comédien. Il est parfait et s’intègre avec aisance à l’ambiance glacée et inquiétante du scénario dans lequel il est difficile de ne pas ressentir la présence de Henry James. C’est donc une réussite qui aurait pu devenir un chef d’œuvre filmé par un grand cinéaste. Tel qu’il est le corrupteur (quel titre réducteur !) est déjà très impressionnant car tout ce qui est dramatique est très bien filmé, la mise en scène baissant de qualité lorsqu’il ne se passe rien. Les thèmes traités sont variés mais le sujet principal reste la nature humaine et ce qu’elle devient lorsque des conditions hors normes d’éducation sont subies par des enfants. A ce titre, ce film est exemplaire d’autant plus que c’est une rareté. Il va au bout des choses et tant pis si nous sortons traumatisés par autant de vérités enseignées en 95 minutes.
    globi C.
    globi C.

    9 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juillet 2016
    Le réalisateur tombe dans des errances et visiblement ne maitrise pas son scénario. Du coup malgré des bonnes prestations d' acteurs en particulier de Marlon Brando on est loin du résultat escompté.
    Estonius
    Estonius

    3 400 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2015
    On ne comprend qu'à la fin que le film est une préquelle du Tour d'écrou d'Henri James, mais ça n'a pas une importance fondamentale. Un récit bourré de réflexions intéressantes sur la vie, la mort, le puritanisme, l'hypocrisie, le sadisme, le masochisme, la méchanceté, l'éducation, l'influence… beaucoup de choses en fait, rarement le thème de l'enfance aura été abordé de façon aussi cynique. c'est bien joué, Brando est complètement barré, Stéphanie Beacham sublime quant à la gouvernante on a envie de la baffer, si le film avait été mauvais on aurait pas cette envie !
    AMCHI
    AMCHI

    5 849 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Le Corrupteur est ce que l'on appelle de nos jours une préquelle car le film de Michael Winner se déroule avant les événements relatés dans Les Innocents de Jack Clayton mais Le Corrupteur n'a pas la finesse ni la subtilité du film de Clayton. Si cela débute plutôt bien on regrette des éléments peu cohérents entre les 2 films, dans Le Corrupteur c'est une jolie maison de campagne à la place de l'imposante demeure champêtre, Madame Grose sait apparemment écrire alors que dans Les Innocents elle dit ne pas savoir lire et les enfants bizarrement sont plus grands (la jeune Flora est même joué par une fille de 20 ans), l'interprétation n'est pas mauvaise mais malgré la présence de Marlon Brando elle n'a rien de transcendante mais c'est surtout le scénario de Le Corrupteur qui n'est pas très intéressant à suivre surtout la dernière demi-heure ou on a l'impression que Winner ne sait plus quoi raconter. Ce dernier n'est pas un mauvais réalisateur mais il n'est pas vraiment fait pour les films subtils et mystérieux, on regrettera aussi que le côté sulfureux de Le Corrupteur ne fait aucun effet. Le Corrupteur est à voir par curiosité si vous aimez Les Innocents mais ne vous attendez pas tout à une oeuvre de la même qualité.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    136 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2014
    Il faudra bien tôt ou tard que Michael Winner reçoive enfin les éloges qu'il mérite. Je repense souvent aux derniers plans, magnifiques de Chato's Land. Winner déjà terriblement inspiré, choisissant la suggestion et la métaphore plutôt que le dénouement littéral qu'on aurait pu attendre d'un tel film. Peu de temps après, il réalise ce Corrupteur qui est pour commencer un scénario diabolique et fascinant venant créer une fiction (sorte de prequel) autour du Tour d'Ecrou d'henry James. Un quatuor fabuleux porté par un Marlon Brando extraordinaire. Quant aux 2 enfants, ils ne sont pas en reste, largement au niveau de ce que son abattage leur impose. Un chef d'oeuvre de baroque, de cruauté et de poésie morblde.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Un bon scénario, original, qui finit là où commence Le Tour d'écrou de Henry James. Ce "prologue" apparaît tout à fait plausible et respecte l'esprit du livre. On y retrouve une gouvernante un brin sadomaso, un palefrenier (Brando) bestial et pervers, et deux enfants qui s'affranchissent peu à peu de la bonne morale, basculant dans l'irrationnel et l'action maléfique. On peut cependant regretter que la réalisation soit un peu lourdingue dans ses effets de caméra et que l'atmosphère n'atteigne pas l'inquiétante et envoûtante étrangeté des Innocents de Jack Clayton, excellente adaptation du Tour d'écrou.
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mars 2012
    « Le tour d’écrou » D’Henry James est un grand récit troublant, et pré-freudien, inspiré par la perversité enfantine. C’est peu de dire que l’adaptation de M. Winner le malmène. Le film est du début des années 70, Brando est alors un emblème de sensualité subversive, dans le contexte du récit il sert à personnifier la révolte contre le puritanisme victorien. Mais « Le corrupteur » est marqué par une vision terriblement simpliste de la perversion, on oscille constamment entre la fadeur, le ridicule et le désuet, surtout dans les scènes d’évocation sexuelle. Les personnages, leur comportement n’ont pas de crédibilité. Et ca se termine en histoire d’enfants maléfiques sans effroi…
    Davidhem
    Davidhem

    111 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2011
    Marlon Brando a toujours incarné des personnages torturés. Ici, son personnage l'est encore, tourmenté et déprimé par une vie sans avenir. Ce qui ne signifie pas pour autant qu'il refuse tout plaisir. Le film de Michael Winner, cinéaste qui allait bientôt connaître la célébrité avec "Scorpio" et "Un justicier dans la ville", élabore un drame psychologique qui s'avère terrifiant pour le spectateur. Le film fut censuré à sa sortie et l'on peut comprendre pourquoi il a évoqué un certain scandale car le sujet est certes original mais il touche à des personnes supposées innocentes, des enfants. Le film dispose d'un scénario en béton armé très efficace et intelligemment construit servi par une réalisation brillante accompagnée d'une musique qui donne le ton. L'intrigue se passe en Angleterre au dix-neuvième siècle, époque où les riches Anglais donnaient l'éducation de leurs enfants à une institutrice personnelle. Autrement dit, ces enfants, ici un garçon et une fille ne connaissent rien de la vie et se laissent guider par ce qui leur est dit. Pourquoi s'intéresser à cette histoire? Parce qu'ici les enfants sont totalement soumis à l'influence de leur seul ami, le jardinier incarné par Brando. Celui-ci interprète un rôle d'homme robuste, ingénieux, triste, rebelle, grossier, violent qui préfère raconter aux enfants la vie telle qu'elle existe plutôt que de les laisser devenir naïfs et hypocrites. L'idée du film est de montrer ce que provoque cette éducation inédite, celle de traiter les enfants comme des adultes sans se soucier des conséquences. Le long-métrage traite également du sadomasochisme, sujet tabou à l'époque du film, en effet trouver le plaisir avec la douleur comme amour parait malsain mais il n'empêche que cet homme et cette femme partagent un même sentiment: le mal de vivre à cause d'un passé qui les torture dans le présent, ce mal de vivre pour eux ne trouve de soulagement que dans cet amour de frapper et être humiliés. Comment transformer des enfants innocents en adolescents pubères et obscènes, c'est la démonstration de ce film car après avoir fréquenté ces deux personnes, les deux enfants deviennent au fur et à mesure capables de faire n'importe quoi autrtement dit le message du film signifie que des adolescents qui perdent leur naïveté trop tôt avec la violence ancrée dans leurs âmes peuvent sombrer dans la folie, la perversion et le meurtre sans que leur conscience ne les dérange. Un film déstabilisant, profond, cru et très bien pensé. Un grand rôle pour Marlon Brando, le meilleur film de Michael Winner!
    Caine78
    Caine78

    6 741 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2011
    Connu avant tout pour ses films d'actions brutaux et musclés, Michael Winner était pourtant aussi capable d'être un fin psychologue, comme en témoigne ce sublime « Corrupteur », réflexion terrifiante et bouleversante sur la Naissance du Mal. Ou comment un jeu, certes dangereux, mais pas mortel, peut amener à faire commettre les pires actes, non par soi-même, mais par les autres. Sexe, perversité (les deux vont souvent ensemble), mort, souffrance : tout ces sujets sont traités ici avec un brio impressionnant, l'esprit d'Henry James (les personnages du film sont empruntés à ses romans) semblant être à chaque plan, chaque dialogue. Le tout est qui plus est plongé dans une sorte d'onirisme complètement contradictoire avec ce qu'il raconte, mais qui ne fait en définitive que confirmer quasiment l'univers parallèle dans lequel vivent les enfants de l'oeuvre, n'arrivant plus un seul instant à distinguer le fantasme de la réalité, le Bien du Mal, le jeu du réel... Dans cet univers si glaçant, la prestation bizarre de Marlon Brando et la beauté incandescente de Stephanie Beacham ne font qu'accroître le plaisir et le vertige d'un spectateur décidément peu habitué à voir quelque chose d'aussi audacieux et violent (autant physiquement que psychologiquement) sur un écran de cinéma. En tout cas, une chose est sûre : l'image de l' « enfant innocent » en prend un sacré coup... Inoubliable.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 813 abonnés 12 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    "The Nightcomers" de Michael Winner èvoque des personnages voisins des "Innocents" puisqu'on retrouve le jardinier, l'institutrice, les deux enfants et les thèmes entrelacès de l'amour et de la mort; mais le film, tentant en quelque sorte d'expliciter les motivations des acteurs de l'oeuvre de Jack Clayton, se situe juste avant le rècit de Henry James dont il constitue une sorte de prologue! Le film doit ènormèment au talent de l'immense Marlon Brando, dont la façon de marcher et de se vêtir, son accent irlandais, le mèlange de tendresse et de cruautè, prend ici une surprenante dimension! Une atmosphère pesante et envoûtante se dègage de cette oeuvre particulièrement prenante et originale...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 avril 2009
    Il y a quelques années, j'avais lu la nouvelle d'Henry James: Le tour d'écrou. Une nouvelle sombre qui laisse le lecteur choisir sa propre interprétation car on ne sait pas si l'histoire est "fantastique" avec fantômes inside!! ou psychologique avec les égarements d'une trop jeune gouvernante émotive et naïve?? Puis par hasard il y a 10 ou 12 ans, je suis tombée .... sur le film de Michael Winner : Le corrupteur Et ça a été terrible ! Une claque. Ce film n'est pas une adaptation du tour d'écrou, mais un complément, il raconte ce qu'on ne peut qu'imaginer en lisant le livre. Le scénariste a inventé une 1 ère partie au livre d'Henry James et c'est impressionnant, par moment dérangeant, mais pour ma part j'ai trouvé cela vraiment cohérent avec la nouvelle.Marlon Brando est .....??"grave", les enfants sont......"glaçant", l'ambiance......"malsaine" et je n'ai de ce film que des souvenirs lointain. Aujourd'hui, coup de bol, je l'ai trouvé en DVD et mon chéri est allé me racheter le bouquin perdu pendant un déménagement.Si j'ai des précisions pour vous donner une critique qui donne envie de tenter l'expérience de lire en premier cette courte nouvelle, puis de voir le film, Je repasserai par là!
    Jean-François S
    Jean-François S

    52 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2010
    Adaptation d'une nouvelle d'Henry James, "Le corrupteur" illustre bien le
    cinéma des années 70 qui aborde des sujets longtemps tabou; ici le sado-
    masochisme. Ce huit-clos (il n'y que 7 personnages dans le film), qui se
    déroule dans le domaine d'une riche propriété anglaise dépeint les moeurses
    sexuelles inavouables d'une société pudibonde.
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