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    Sans toit ni loi
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    64 critiques spectateurs

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    PJ_10@hotmail.fr
    PJ_10@hotmail.fr

    5 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2010
    Sandrine Bonnaire joue le rôle d'une vagabonde, Mona Bergeron. Elle aime la liberté, et n'aime pas les gens. On suit son parcours ou tout du moins, sa plongée dans la décadence. Sur notre route, un professeur de philosophie, cet étrange relation entre la femme de ménage et son petit ami, des jeunes, quelques désillusions qui la rendront de plus en plus misanthrope... L'enchainement des rencontres et évènements qui construise son existence est réaliste et intéressant. Mais il y a quelques longueurs et on nous livre la fin du film dès les premières minutes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Excellent. j'ai été captivée du début à la fin. Grâce à la qualité du scénario, la justesse des dialogues et du jeu des acteurs, la mise en scène admirable, ce film, d'un réalisme fascinant, porte à la réfexion.
    stans007
    stans007

    19 abonnés 1 255 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2021
    L’inéluctable naufrage décrit sans pathos d’une asociale libre et marginale, et bien incarnée par Sandrine Bonnaire. De bonnes scènes (le philosophe) mais le parti pris de faire participer le gens du cru n’est pas toujours réussi.
    SociN
    SociN

    10 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2019
    Il y a 2 aspects dans ce film : le sujet et sa réalisation.
    Concernant le sujet, on suit les déambulations de Mona. Elle est antipathique, ne dit jamais merci, en révolte. On se dit qu'elle a bien cherché son sort. Mais au fil du film, on s'attache ; Varda réussit à nous intéresser à elle. Arrive la réalisation. Par son traitement à la fois distancié (des travelings qui se détachent de Mona) et proche (notamment les dialogues et interviews), Agnès Varda réussit à nous brosser un portrait sensible et terrible d'êtres perdus. La meilleure description de Mona et de ses semblables est donnée par ce personnage de berger en marge (préfigure des zadistes actuels) : "Pas de projet, pas de but, pas d’envie, c’est pas l’errance, c’est l’erreur. Elle est inutile et en prouvant qu’elle est inutile, elle fait le jeu d’un système qu’elle refuse". Tout est dit !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 janvier 2010
    nous le projetons le dimanche 28 mars à Rousset dans le cadre du Festival Provence Terre de Cinéma

    thématiques AGnès Varda / Jacques Demy pour les amatteurs !
    une expo de photographies originales d'Agnès Varda

    projections suivies de rencontres

    infos : filmsdelta.com
    Nicolas Métrich
    Nicolas Métrich

    10 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2023
    Une bonne histoire dramatique , triste mais émouvante, sur une jeune femme SDF , avec beaucoup d'émotions .

    Mais ce film est d' une longueur , d' une lenteur !
    Il y a des lenteurs du début à la fin du film , ce film dure 1H40 , mais il est tellement mou , que j' ai l' impression , qu' il dure 3H00 !
    Verobisson
    Verobisson

    7 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2023
    Mona qui va « sans toit, ni loi », une véritable vagabonde de ceux et celles, dont nous ne connaissons jamais la source des failles. Sandrine Bonnaire, sous la caméra d’Agnès Varda campe avec brio et réalisme cette jeune femme dont l’apparente liberté cache un profond désespoir, dont nous ne saurons rien. Elle témoignage de tous ces marginaux exclus de gré ou spoiler: souvent plus
    de force du système. C’est sobre et brillant à la fois, un grand film de la « nouvelle vague » indémodable
    Druliens
    Druliens

    2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2009
    Voici l'histoire tragique et singulière de Mona, joué par une admirable Sandrine Bonnaire, raconté par les dernières personnes qui l'ont connue. Il s'agit donc de la quête de liberté et d'absolu d'une jeune vagabonde voulant échapper à toutes contraintes qui trouvera au bout de sa courte errance, une mort inévitable que pourtant elle ne recherchait pas.
    Ce formidable film d'Agnès Varda démontre avec brio, comment l'absence de "compromis" et "d'échanges" consentis avec l'Autre dans la société, conduit inéluctablement à la mort.
    Musomuse
    Musomuse

    7 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Je suis assez divisé sur ce film. Au sens où beaucoup de répliques sont joué d'un manière qui me sort complétement du film. Je pense que la plupart des gens qui apparaissent dans ce film ne sont pas comédien. Seulement ça m'horripile d'entendre quelqu'un dire son teste de manière machinale. Aucune vie dans les mots si l'on préfère. Ce n'est pas le cas de l'actrice principale par contre. Est-ce que c'est voulu? Peut-être. Mettre un contraste entre les personnes intégré et celles qui ne le sont pas.
    Peut-être, les soucis ayant étaient posé je peut parler d'autre chose.
    Ce qui est bien pour le coup, ça n'est ni la musique ou le son. C'est la mise en scène. On a un vrai spectacle devant les yeux, naturaliste mais spectacle tout de même. Au sens où tout sonne envie d'être regardé. Le scénario étant aussi particulièrement intéressant on a pleins de petites situation et bribes qui tapent dans l'œil. Comme si par hasard il s'agissait d'un compte moderne. N'ayant pas vraiment de morale. On juge naturellement ce qui nous vient à l'écran.
    Il y a certaines choses qui me paraissent très importantes dans ce film. Il s'agit de ce sujet qu'est la liberté. Qui lui, met en place toutes les pièce du puzzle qu'a construit Varda.
    On découvre une finalité peu enviable, miséreuse voir tragique. Puis l'on voit par où passe t'on pour en arriver là. On ne sait pas qui sont les gens qui finiront oublié, mais rien n'empêche que ce ne soit pas des philosophes, ni des sages. Surement des gens vide, pas de sens à leur vie, juste un mot ou deux, "s'amuser" peut-être, ou bien "liberté". Regardez où elle vous mène donc cette liberté. Elle ne vous mène pas elle vous détruit. Car ce n'est qu'une illusion. Pourquoi craché sur eux de toutes façon? Ils ne sont pas si différent. Ils errent avec autant d'objectifs que nous.
    Sauf que je ne pense pas que dire non à tout ce qui viendrait nous enfermé est un quelconque intérêt. On ne se sentira pas très bien là, surement même moins bien. Ne faut-il pas parfois juste accepté au lieu de profiter de notre soit disant innocence. Faire toujours en sorte de ne jamais comprendre, rester toujours entre deux ponts.
    En cela je pense ce film très beau, il ose aborder cette facette un peu idéalisé par certains des punks ou punks à chien. Ce ne sont pas des héros ni des méchants, plus des gens dépriment. Y a t-il de l'espoir dans un type qui vit bourré, défoncé ou fou? Je ne pense pas.
    Hugo C.
    Hugo C.

    5 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2020
    Magnifique film d'Agnès Varda dans lequel on suit Mona, une jeune femme qui rencontre de nouvelles personnes au fil de son voyage, des personnages très différents entre eux, opposés à elle mais proches finalement. Cette épopée à la musique tendue nous emporte pendant 1h45 sans le moindre ennui, un vrai coup de maître d'Agnès Varda. Entre cinéma culte de Varda, personnages charismatiques, plans larges et ambiance calme : Comment cette aventure peut-t-elle être si intéressante ? Pourquoi Agnès Varda a t-elle choisi un personnage si controversé comme personnage principal ? Comment la réalisatrice déjoue t-elle le côté tragique pour sortir un film lumineux ?
    Nous verrons tout d'abord le cadre et les personnages mis en place par Agnès Varda. Puis dans un second temps le paradoxe entre Mona, pauvre vagabonde et la société, peu inclusive ainsi que les procédés de narration interactive qu'utilise Agnès Varda pour rendre ''Sans toit ni loi'' intéressant.

    Tout d'abord le film est construit sur les bases d'une tragédie classique. En effet, juste après le générique statique et angoissant par sa musique et ses titres en fondu, le destin de Mona est annoncé dès le début : Elle meurt, gelée, maigre, dans un champs, seule et sale. Cet événement funeste ouvre ensuite sur le film. On y découvre donc cette vagabonde qui erre avec son gros sac. Le fil rouge narratif sont ses chaussures, de saltimbanques, chaussures personnifiés et comparant l'état dans lequel se trouve Mona au fil du temps. Elle ne s'occupe pas d'elle, mais de ses chaussures, qui sont plus propres qu'elle. Par dessus son apparence douteuse, qui apporte au jugement. Mona va à l'encontre de plusieurs personnages, tous différents : un hippie et sa famille, un marocain qui taille des vignes, une femme coquette, un garagiste un peu pervers ou encore la vieille et riche veuve.
    Effectivement, cette dame très âgée est tout le paradoxe de Mona, en apparence, celle ci reste ses journées assise dans un fauteuil à attendre alors que Mona se ballade. Mais au fond elles ne font rien toutes les deux. Ce qui les lient c'est qu'elle sont incomprises, personnes n'a vraiment de relation très positive avec elles. La scène de leur fou rire marque leur rapprochement, elles vivent leur meilleur moment sûrement avant leur mort. D'un côté la veuve est âgée, entourée de voleurs qui n'attendent que son décès et de l'autre Mona qui a le destin écrit dès le début du film.
    Le personnage du marocain est aussi très intéressant, il a quitté son pays, a lui aussi vagabondé mais il a trouvé un travail et veut un mode de vie stable, il ne veut plus partir, ni risquer de partir – ne défend pas Mona quand les autres reviennent –. Il est aussi lié à Mona parce qu'ils sont tout les deux sales et qu'ils ne s'occupent pas de leur apparence. Enfin le personnage de Mme Landier est un personnage coquet, maniéré et lumineux qui ne rejette pas du tout son opposé : Mona. Mme Landier se lave, Mme Landier achète des petits gâteaux mais surtout Mme Landier s'attache à Mona, elle a sûrement besoin de compagnie, elle recherche peut être une amie, ou veut juste être en aide par pitié. (45' du film) La scène des oreillettes, est très puissante, les deux femmes sont côte à côte, face caméra, dans un plan poitrine, elles parlent et mangent. (48' du film) On retrouve ce même plan mais de nuit, les deux femmes se retrouvent côte à côte, autour d'un plat. Elles ont passé la journée ensemble, comme deux amies. On en déduis donc que Mona est sociable et attachante, si on la rejette c'est parce qu'elle finit par déjouer les lois et ne correspond pas à l'archétype, elle n'est pas conforme.

    Mona se ballade, Mona erre. On ne sait pas son passé, imaginons une enfance difficile ou une rebelle sans parents. Ce thème n'est jamais abordé, ce qu'Agnès Varda veut raconter c'est surtout l'histoire d'une jeune femme sans règles, incarnant la liberté pure, Mona divague en chaussures hautes avec du pain sec. Mona n'a pas sa place dans la société. Mais ce n'est pas que de sa faute. Chaque personnage qu'elle a rencontré l'a aidé, à sa manière, elle a accepté cette aide, mais n'est pas entré dans les codes. Elle est malpolie, lui a-t-on un jour enseigné ou éduqué ? Au fil du temps elle perd de l'énergie, elle est perdue. Au fond personne ne l'aide dans son pire moment, la société ne l'inclut pas. Ce n'est qu'une SDF, en 1985 comme aujourd'hui, grand nombre meurent comme elle. Certains l'aident, d'autres profitent de ses faiblesse, mais aucun ne la sauve. Mona n'a donc comme seul destin d'errer jusqu'à être seule, et mourir. Agnès Varda nous donne une vision subjective de la situation, nous sommes donc libres d'éprouver de l'agacement par le comportement de Mona mais aussi de la pitié pour son état. Varda ne fait pas que poser des personnages face à son héroïne, elle les incruste à celle-ci, elle crée des liens entre eux et en elle, des relations, des discours, ils médisent, ils la plaignent, il se rencontrent sans elle mais lorsqu'ils la voient ils sont séparés. Un univers tourne autour de Mona sans qu'elle s'en rende compte, elle ne fait pas parti de ce groupe. Agnès Varda utilise parfaitement les silences, elle nous laisse contempler, observer le milieu qui entoure Mona avec la plus grande attention. La BO signé Joanna Bruzdowicz est pleine de tension, simple et aigu, elle tire sur nos nerfs, nous pousse au suspense, on se demande toujours ce qu'il va arriver quand Mona marche, quand elle va mourir, comment, pourquoi et au fil du film, on s'attache à elle. En nous laissant seul sans opinions, Agnès Varda nous pousse finalement à se dire que Mona est morte trop jeune, dans des conditions terribles et qu'elle n'a pas été sauvée par la société, elle a été délaissée, abandonnée.

    Par conséquent ''Sans toit ni loi'' est un immense film dans la grande carrière d'Agnès Varda, beaucoup vu et beaucoup apprécié – lion d'or à Venise –, un million de spectateurs, il porte en lui une véritable humanité, nous montre plusieurs personnages autour de Mona, plusieurs personnages qui pourraient chacun représenter une partie de Mona, ses meilleures : la joie (scène avec la vieille veuve) ou le partage de moments (repas avec le travailleur marocain). ''Sans toit ni loi'' c'est évidemment très esthétique, avec l'utilisation de la lumière naturelle, au coucher (1h02) et les ombres, le réveil glacial et pénible (30') dans la neige ou la nuit chaleureuse autour du feu (35').
    Ce film plein de libertés autant artistiques que morales mérite d'être vu une fois, de par le cinéma légendaire d'Agnès Varda ou par son intemporalité sur la gravité des gens sans toit, ni lois.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 février 2013
    J'ai vu plusieurs fois ce film et au cinéma à l'époque. J'avais plus ou moins l'age de l'héroine et ce film m'a marqué à vie.Très très beau film. Pourtant je ne suis pas un inconditionnel de Varda.
    Sandrine Bonnaire déjà montrait tout son talent. C'est une actrice qui a fait depuis une belle carrière mais peut-être sous évaluée par rapport à d'autres.
    que du cinéma
    que du cinéma

    4 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2019
    Film sur une "vagabonne"joué par une Sandrine Bonnaire plus authentique que jamais. Film qui montre la misère et la détresse d'une femme qui va essayer de vivre de rien
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Portrait maternel d'une jeunesse qui se meurt dans la solitude et le rejet de la vie, dans une France rude, et patriarcale. Agnès Varda apporte un point de vue miséricordieux sur cette jeune femme, qui finit "sacrifiée", après un rituel païen organisé par la communauté masculine du village. Cela vient clore le film, qui jusque à présent nous montrait une jeunesse qui se détruit par faiblesse nihiliste, exposé par cette confrontation entre une jeune anarchiste et un vieux riche (produit de l'ascension sociale), portée par un espoir idéaliste de l'auteur. Comme si Varda disait à cette jeunesse anarchiste : "Réveillez vous, tout est encore possible, ne vous laissez pas sombrer, ne vous laissez pas rejeter par la société".

    Avec la même actrice, Chabrol à fait tout l'inverse dans "la cérémonie". Il a dit à cette même jeunesse : "Détruisez la société et assassinez les liens qui l'unissent". Deux visions, deux points de vue. L'une portée par l'amour, l'autre par la haine. Hélas, aucune des deux n'a apporté une bonne récolte, bien au contraire.. La miséricorde a pourrie les jeunes fruits et la haine les a fait tomber trop tôt..
    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2023
    Rarement, un film n'aura dépeint la vie des exclus avec une telle force.
    Une jeune fille est retrouvée morte de froid dans une tranchée, sur un chantier, en plein hiver. Partant de ce constat, en voix off, Agnès Varda nous propose de relater les derniers mois de vie d'errance de cette sdf qui se prénomme Mona. Et elle va le faire très habilement, En ponctuant son récit par divers témoignages de personnes qui ont croisé Mona dans son itinéraire. elle va lui donner un aspect quasi documentaire. Elle va aussi éviter de tomber dans le pathos.
    Mona n'est pas sympathique avec les autres. C'est un animal écorché qui ne cherche qu'à survivre. Même quand on lui propose un embryon de vie sociale, elle finit par envoyer tout bouler. Sa vie, c'est no future. Pourtant, une scène, très touchante, nous révèle une profonde humanité chez Mona. Lorsqu'elle garde la mamie, et qu'une grande complicité unit les deux femmes. C'est la seule fois où on la voit joyeuse.
    Quant aux autres protagonistes de rencontres, surtout chez les hommes, les comportements vertueux brillent souvent par leur absence.
    En nous livrant une œuvre puissante et sans fard, sur le quotidien des laissés pour compte de notre société, sdf ou travailleurs immigrés, Agnès Varda nous assène un énorme coup de poing à l'estomac. Et on n'en sort pas indemne.
    Gardons le meilleur pour la fin. C'est Sandrine Bonnaire qui interprète Mona. Où plutôt, elle ne l'interprète pas, elle EST Mona. Eblouissante de justesse. Dans sa démarche, dans ses regards, dans ses colères et ses révoltes, et même dans sa façon de manger des sardines. Du Grand Art.
    On l'aura compris. Sans Toit Ni Loi est un film essentiel.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 novembre 2011
    Je paraphrase l'avis de l'agrégé de philo du film. Ce film sur l'errance est une erreur.
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