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    Sans toit ni loi
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    67 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juin 2016
    Dans "Sans toit ni loi", Agnès Varda retrace les derniers jours d'une jeune SDF. La situation de ces marginaux n'a guère trouvé beaucoup d'écho au cinéma et c'est tout à l'honneur de la cinéaste de s'y pencher. Malheureusement, Agnès Varda exploite mal cette histoire et en fait une sorte de soupe où règne la vacuité.
    Plusieurs choses m'ont dérangés dans son long métrage. Tout d'abord, on retrouve de nombreuses traces de "La Nouvelle Vague", ce mouvement cinématographique prétentieux et creux. "Sans toit ni loi", à l'instar des différents protagonistes, manque cruellement de vie. Les acteurs se contentent de réciter bêtement leur texte et l'approche quasi-documentaire créée une distance entre le sujet et le spectateur. Impossible de se sentir concerner par le destin de cette jeune fille sans-abri qui n'a rien d'attachant. Le pire est que tout ceci est volontaire.
    Sujet attrayant mais traitement annihile son intérêt.
    Bernard D.
    Bernard D.

    113 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2021
    « Sans Toit ni Loi » est le chef d’œuvre d’Agnès Varda sorti en 1985 qui a propulsé la carrière de Sandrine Bonnaire alors âgée d’un peu moins de 18 ans, et révélé au public le talent d’Yolande Moreau. Le film est très intelligemment construit : après la découverte du cadavre de Mona – belle, sale et rebelle – morte de faim et de froid dans le Gard, on va – sur un mode quasi-documentaire – reconstituer les derniers mois de la vie d’errance de cette jeune SDF à travers les témoignages des dernières personnes qui l’ont croisée et des jugements de valeur sur cette vie d’errance voire des regrets de ne pas pu l’avoir aidée plus. Pour ma part 2 petits bémols : l’avant-dernière scène dans ce village aux volets fermés et aux homme diables en rouge qui certes annonce la fin de Mona mais aurait pu être étoffée au dépend par exemple de la trop longue scène avec le berger/philosophe post-68 très dur vis-à-vis de Mona : « Pas de projet, pas de but, pas d’envie, ce n’est pas l’errance, c’est l’erreur. Elle est inutile et en prouvant qu’elle est inutile, elle fait le jeu d’un système qu’elle refuse ». Second bémol, le fait que Jean-Pierre, l’élève de la Professeure es-platanes (Macha Méril) soit également le petit neveu de la vieille Lydie chez qui Yolande Moreau fait le ménage car « compréhensif » vis-à-vis de l’empathie de Macha Méril vis-à-vis de Mona, il s’avère très dur vis-à-vis de sa vieille tante même s’il est poussé par la cupidité de sa femme. A noter une scène de plaisir entre la vieille Lydie et la jeune Mona, facilitée par plusieurs verres de cognac, une scène qui m’a fait évoquer la fin de « Tatie Danielle » d’Étienne Chatiliez (1990). Ces 2 petites critiques faites, le film est magnifiquement réalisé avec de longs plans-travellings latéraux, une palette de couleurs extraordinaire et des images chocs telles que cet ouvrier agricole Tunisien embrassant l’écharpe rouge de Mona !
    Un film sans concession d’une grande beauté malgré la cruauté du sujet
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    Un film sobre, sur l errance d une jeune fille qui a choisi de vivre en marge du monde. Le film est monté comme un faux documentaire ou différents personnages ayant croisé la route de Mona vont éclairer un peu son parcours. Si Sandrine Bonnaire est remarquable dans le premier rôle ce n est pas le cas de tout le casting qui s avère très inégal. Elle réussi cependant à nous faire connaître ce personnage sans pour autant nous en dévoiler tout ses mystères comme si les personnages de fictions avaient eux aussi un intime restant secret.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2019
    Avec des bergers intellos bien typés du style reconversion post- 68, des marginaux dans la gare de Nimes- halte sur la route des Cévennes-, de belles scènes de nature photographiées avec soin, des marocains travaillant dans les vignes, la campagne de lancement de la marque Elf, des 4L et 404, Agnès Varda nous offre une tranche de vie en France des années 70. Filmé à sa façon, non conventionnelle et humaniste.
    Au-delà la liberté qui se fracasse contre la solitude de la route, des agressions, des gens ordinaires pas que gentils, du sandwich quémandé au centre de transfusion, il reste la bienveillance de la "platanologue" Macha Meril !! Qui se prend de pitié pour la marginale qui pue. Intello et touchant. Bonnaire est défigurée et faussement débonnaire, mais en pleine impasse.
    TV1 - mars 2019
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2023
    Une chronique Dramatique écrite et parfaitement réalisée par Agnès Varda. Elle nous décrit une suite de rencontres faites par Simone (Mona), une routarde libre et solitaire qui a lâché la société.
    Le rythme du film est très lent et d'une ambiance épouvantable et une seule scène de rires avec la vieille tante. L'intérêt de ce film violent et émouvant est "sauvé" par sa BO, son casting et les belles présences de Yolande Moreau, de Macha Méril et le jeu de Sandrine Bonnaire à juste titre Césarisée pour ce rôle.
    ferdinand75
    ferdinand75

    563 abonnés 3 896 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2019
    Un bon film de Varda revu en version restauré, en 2019. Ce qui surprend c'est que ce n'est pas du tout un documentaire, ou un témoignage misérabiliste. Bien sûr le thème est celui d'une marginale , à la recherche de sa liberté qui prend la route comme on le faisait dans les années 60/70. Mais il y a énormément de poésie ,et de fraicheur. Les dialogues sont excellents travaillés au couteau. Le montage avec les témoignages intercalés donnent une vraie dynamique, et un rythme bien cadencé. les personnages qui croisent la route de Mona sont tous intéressants. La palme probablement à Macha Méryl , excellente et ravissante, qui comprend la détresse de Mona , mais ne sait pas comment l'adresser. Yolande Moreau est aussi surprenante dans un de ses premiers rôles , telle que l'on retrouvera tout au long de sa carrière.Tous les personnages typiques de ce pays Gardois sont très bien saisi aussi. Mais bien le film dit beaucoup à la très belle et très sobre interprétation de Sandrine Bonnaire.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    283 abonnés 2 888 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2023
    Ce type de cinéma français n'est pas exactement mon genre de prédilection, et je dois admettre que je n'avais jamais vu un film d'Agnès Varda auparavant. Cela posé, la mise en scène m'est apparue hautement soporifique, et excepté la performance de Sandrine Bonnaire on ne peut pas dire que les comédiens tirent leur épingle du jeu, dans un enchaînement de saynètes typé comme un pseudo-documentaire, et avec cette structuration en flashbacks, certes maîtrisée mais pas novatrice pour un sou.
    Agnes L.
    Agnes L.

    171 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2024
    Agnès Varda, la réalisatrice nous fait assister, sans complaisance, à la descente aux enfers d'une jeune routarde. Sandrine Bonnaire qui interprète magistralement cette sauvageonne avec sac à dos, fait de nombreuses rencontres mais n'arrive jamais à se fixer. Elle n'a nulle envie de faire des concessions et son aspect extérieur finit par être un repoussoir. C'est un film dur, hypnotique par moment.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Portrait en flashbacks, d'une vagabonde que l'on retrouve morte de froid dans un champs. La particularité de ce film de Varda est d'avoir utilisé un forme documentaire à une fiction. La laideur de l'image, très pâle joue aussi beaucoup sur le côté doc. Après l'histoire tourne très vite en rond et les seconds rôles quelque fois attachants sont souvent assez mal joués.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2023
    Pour Bonnaire, étonnante dans son second rôle d'importance, celui d'une jeune paumée sur les routes du Gard en plein hiver. Sans concessions et sans attente particulière, le personnage avance au gré des rencontres, certaines bienveillantes, auxquelles on refuse de s'attacher. L'aspect quasi-documentaire du film lui donne une force glacée et on demeure ici davantage dans le constat que dans l'émotion, ce qui peut constituer les limites de ce beau long-métrage.
    Dans une de ses premières apparitions à l'écran, Yolande Moreau surprend déjà par la singularité de son phrasé.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    147 abonnés 3 095 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2023
    Film de 1985 vu au cinéma, intelligent, acide et intéressant sur les aléas de la vie et les errances. Un bon rôle pour la jeune Sandrine Bonnaire.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2019
    Porté par une Sandrine Bonnaire proprement époustouflante – elle remporta à 18 ans un César de la meilleure actrice pour son rôle de vagabonde plus vraie que nature – ce film au réalisme cru sur la marginalité est aussi une réflexion magistrale sur la notion de liberté. Oscillant entre fiction et documentaire, Agnès Varda nous offre ici une chronique de l’errance à l’âpreté évidente – la séquence d’ouverture nous plonge immédiatement dans l’ambiance, ne laissant aucun doute sur l’issue fatale du parcours de la jeune héroïne. Mais ce tableau sensible et complexe d’une certaine France rurale et périurbaine des années 80, joué en partie par des acteurs non-professionnels, n’occulte pas la générosité de certaines situations. Lion d’or mérité à la Mostra de Venise 1985.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2024
    On trouve dans un fossé une vagabonde morte de froid. Par flashback et parfois au moyen des témoignages de ceux qui l'ont croisée, Agnès Varda revient sur l'errance de la jeune femme, "passée du fossé à la fosse commune", pendant les quelques semaines hivernales qui précèdent.
    Le portrait s'affine, par petites touches, même si Mona, solitaire et rebelle, gardera le secret de sa désocialisation, comme on dit aujourd'hui. Le film n'apparait pas cependant une étude générale de la marginalité et de l'exclusion, si ce n'est qu'il renvoie à l'idée de rupture sociale. Mona fait l'objet d'un portrait isolé, anecdotique en dépit d'un dénouement pathétique, et trouve en Sandrine Bonnaire, qui paie de sa personne, une interprète éclatant après la révélation de "A nos amours". Cheveux longs et sales, veste et pantalon crasseux, la comédienne réussit une remarquable composition au long d'un cheminement erratique fait d'étapes et de multiples rencontres inabouties qui dévoilent une personnalité à la fois authentique et insondable.
    Le film, toutefois, malgré le caractère tragique révélé d'entrée, manque par moments d'intensité et de profondeur, voire d'âpreté. Il n'est jamais aussi touchant que lorsqu'il souligne la fragilité de Mona et de son postulat libertaire.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    C’est le portrait de Mona, une paumée, dans tous les sens du terme, qui semble n’avoir ni relation sociale suivie, ni repères personnels, ni port d’attache. Loin de tout angélisme, Agnès Varda a choisi de montrer ce personnage assez peu attachant à l’état brut. Sa mort n’est qu’un fait divers de bas de page et n’affecte probablement personne. C’est pour cela que la réalisatrice s’intéresse à elle, pour rendre leur humanité à tous ces SDF que l’on retrouve morts dans la rue, dans l’indifférence générale. Pour mieux intégrer ce fait divers fictionnel dans notre réalité sociale, le film prend en partie la forme d’une enquête, d’un documentaire dans lequel sont interrogés les témoins rencontrés lors de ses dernières errances, ce qui donne une impression de véracité importante. Un film qui s’adresse à notre conscience, en ménageant aussi quelques moments d’émotion, comme la superbe rencontre avec la prof d’université qui mène des recherches sur la maladie des platanes..
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    65 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Du Agnès Varda, rarement dans les clous, souvent en marge pour notre plus grand plaisir. A noter les débuts de Sandrine Bonnaire, irréprochable ici.
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