Adaptation plus ou moins fidèle du fameux "Je suis une légende", ce film très 70's est tout entier à la gloire de sa star C. Heston et l'inconnu B. Sagal se charge de la mise en scène avec un certain talent, nous offrant au passage quelques plans assez saisissant d'une grande ville vidée de ses habitants, le tout en plein jour. Le script est assez sommaire et se suit sans trop de mal. Le gros hic, ce sont les infectés, qui sont pour la plupart assez ridicules et qui passent très mal à l'écran. Un bon film du genre toutefois, archi-violent et bien mené. Plus de films sur
Une étoile pour la scène d'ouverture simple, géniale et très inspirée. Après tout part en sucette : les acteurs, les zombies albinos plus ridicules qu'effrayants, les dialogues qui se veulent ironiques... rien ne fonctionne. Politiquement, c'est une charge à la truelle contre les écologistes (des années 70, pas les jeunes cadres ministres d'aujourd'hui voulant se faire élire maire du Ve) et les hippies, assimilés ici dans une parabole toute en finesse à une secte archéo-moyenâgeuse. Charlton Heston fait joujou avec une mitraillette pendant tout le film : certainement pas le rôle le plus difficile de sa carrière donc.
C'est en découvrant avec plaisir l'oeuvre de Richard Matheson " I'm a legend ", je suis une légende en français, que j'ai pris goût à visionner toutes les adaptations du livre, qui s'est presque transformé en franchise cinématographique. La première adaptation à l'écran a été The Last Man on Earth, que je n'ai pas encore vu, suite à la rareté du film. Puis, vint le long-métrage dont je vais parler aujourd'hui. Le survivant n'est pas fidèle au livre comme l'a été, à ce que j'ai entendu, The Last Man on Earth. C'est une libre réinterprétation de l'oeuvre d'origine modifiant beaucoup d'éléments clés de l'histoire. Une chose est tout de même décevante: dans tous les volets sortis à ce jour adaptés de Je suis une légende, la solitude de Robert Nevill est traitée de façon dramatique; ici, le héros découvre des humains et le ton triste du film se perd dans l'euphorie cucu la praline de Charlton Heston qui finit en couple durant la majeur partie du visionnage. La fin aussi est radicalement différente, et personnellement, je la trouve ratée en plus d'être décevante. Malheureusement, la musique psychédélique de colle pas à certaines scènes du long-métrage et brise les émotions que l'ont pourrait y ressentir. En soit, Le Survivant a vieilli et est doté d'un côté kitsch amusant.
J'aime cette adaptation de "Je suis une légende" avec Charlton Heston. Bien qu'elle soit un ton en-dessous du chef-d’œuvre, "Soleil vert". Elle mérite par l'interprétation et les plans hallucinants de la grande ville totalement morte en plein jour. Les contaminés sont un peu différents de ceux du roman. quand à la fin, elle s'éloigne de ce dernier. Mais c'est une adaptation, ce n'est pas le livre. "Je suis une légende" a été adapté deux fois avant cette version-ci. En 1967, c'est Vincent Price qui s'y colle, la Hammer ne veut pas achever le projet, elle craint la censure. Il sera repris par l'Américan Compagnie. Matheson ne veut plus qu'on utilise le titre original, il aurait voulu Cristopher Lee dans le rôle principal. Cette version "The last man on the Earth" est finalement mal distribuée alors qu'elle mérite un franc succès et qu'elle est remarquablement fidèle au texte d'origine. C'est un des premiers films du type "Zombies-Vampires" soigné et bien réalisé. Il ne reste plus que des copies de mauvaise qualité, mais j'en ai vu une et j'ai apprécié, surtout le jeu de Price et l'ambiance angoissante. En 1968, c'est Georges Roméro avec son chef-d’œuvre increvable, la nuit des morts vivants qui s'inspire de la nouvelle de Matheson. Comme, il ne veut pas de Borgia dans l'office, il change une grande partie de l'histoire et produit le long métrage seul avec des amis. Il connaîtra le succès que l'on sait. "Oméga man", "Le survivant" est un très bon film qui s’accommode sans peine de ses rides, grâce à la mise en scène musclée, la couleur bien exploitée et la superpanavision. Le dernier opus des remakes avec Will Smith , je ne préfère pas trop le commenter. Des infectés, pas des mutants, j'ai bien dit des infectés qui sautent à 15 mètres de haut sans élan, ils auraient pu aussi danser la rumba sur "j'ai deux amours ..." de Joséphine Baker que cela n'aurait pas été moins ridicule.
Un film de science-fiction décalé, difficile à cerner, ni bon ni mauvais tant le côté kitsch est prononcé et qui a par conséquent pris un sérieux coup de vieux. Analyse religieuse un peu lourde. Résultat mitigé, étrange, pas mémorable.
Un film de Boris Sagal (1971) avec Charlton Heston (qui a produit le film) et Rosalind Cash d'après une roman de Richard Matheson. C'est très bon mais cela aurait été encore meilleur si le réalisateur avait eu un peu plus de talent. Il s'agit donc d'un film post-apocalyptique dans lequel le Docteur Neville (Charlton Heston) doit affronter des mutants nocturnes et belliqueux, cette organisation des mutants en secte illuminée n'est sans doute pas une bonne idée de scénario et devient vite une source d'incohérence. Malgré cela le film se laisse visionner sans déplaisir. Quand à Rosalind Cash, elle a l'extrême obligeance de nous montrer ses nénés, Merci Rosalind !
Malgré quelques erreurs flagrantes que le film comporte, le film se laisse regarder sans problème, l'ambiance 70's et les décors d'apocalypse sont bien réalisées, les méchants sont intrigants et le temps passe vite lors du visionnage. Le seul bémol est la musique qui est trop "joyeuse" par rapport à certaines scènes. Je trouve qu'elle ne convient pas au film. Ca aurait été encore mieux avec une BO plus angoissante, mystérieuse, sombre. A part ça, rien de bien méchant. A regarder pour se détendre, sans se prendre la tête.
Sous des aspects luxueux (pour l'époque) "Le survivant" n'en demeure pas moins une série B avec hippies psychopathes et héros post-apocalyptique d'un monde décadent. Une vision très ancrée dans son époque qui a pris un petit coup de vieux pas si désagréable. Charlton Heston, en pleine gloire, incarne un survivant très crédible. Une figure très proches des héros de westerns alors moribonds. Avec un réalisateur un peu plus ambitieux, le film aurait certainement décollé un peu plus du niveau divertissement écolo. Le film se termine sur une note curieuse, avec une imagerie christique un peu incongrue. Malgré tout, 'le survivant' est très agréable à regarder.
Assez kitch, The Omega Man est plus proche du livre que son remake de 2007, sans pour autant arriver à reproduire l'ambiance incroyable du bouquin. Si les 30 premières minutes du film sont en effet assez hypnotisantes, la suite tombe un peu trop dans la facilité ou en tout cas est moins surprenante. Bref, un film assez inégal, mais qui vaut le détour pour le jeu de Heston ou la musique mémorable.
Cette adaptation du roman de Richard Matheson est à voir comme une version parallèle de Je suis une légende, version qui reste tout de même bonne et qui garde son charme même malgré le vieillissement du film. Le gros changement concerne la fin qui laisse de l'espoir contrairement à la fin de l'histoire original qui est tout simplement génial.
Un film qui a somme toute un peu vieilli, notamment dans ses phases de voix-off plutôt longues. On y voit un Charlton Heston qui déjà maniait plutôt bien l'arme à feu pour dézinguer à tout va les méchants appartenant à '"La Famille". Le film étant du genre post-apocalyptique, il traite à la base d'un virus qui décima la population entière. Ceux qui ont survécu, craintifs à la lumière vive, ne sortent que la nuit. C'est donc une adaptation du roman de Matheson dans lequel W.Smith reprendra le rôle quelques années plus tard. "La Famille" ressemble plutôt à une sorte de groupuscule punk portant des habits de moine. Charlton Heston reprend encore un rôle qui a fait sien dans la Planète des Singes quelques années avant. Rosalind Cash nous fait profiter de ses charmes ni vu ni connu. Le film n'est pas mauvais pour autant, il a le charme des 70's, j'aime bien d'ailleurs le clin d’œil au film Woodstock au tout début du long métrage.
Bien que tout cela reste relativement kitch, il y a quelque chose de séduisant dans cette survie solitaire en plein lieu commun, avec des descendants d'humains condamnés par la maladie et un homme qui lutte contre eux. Plus sympathique (mais moins effrayant que son remake des années 2000), The Omega man est un film d'aventure urbain sympathique, qui devrait divertir le public autant par ses qualités que par ses défauts (voir des méchants se contredire pendant leurs discours et s'applaudir, c'est assez drôle). Une p'tite collaboration de feu Charlton Heston.
Une adaptation pas vraiment fidèle du roman de Matheson mais qui permet à Charlton Heston de faire ce qu'il sait faire de mieux : flinguer les méchants et franchement je n'ai aucun problème avec ça. La mise en scène est typique des années 70 ainsi que le sujet plutôt bien abordé avec une bande de méchants assez menaçante. Rien de nouveau mais un film plutôt bien mené.
Même si le poid des âges se fait sentir cette adaptation trés libre de Matheson qui renia le film, reste un honnête divertissement. Si les vampires sont remplacé par une secte d'albinos tandis que la fin prend aussi une tournure differente, The Omega man a au moins le mérite de revendiquer son affranchissement sans jamais trahir son modèle ni prendre ses spectateur pour des imbéciles. Certes il n'évite pas le contexte religieux avec un Neville devenant "christique" sur la fin mais cela reste beaucoup moins lourd que la version made in Will Smith. A l'origine du film puisque producteur,Charlton Heston était peut être un gros réact sur la fin de sa vie mais il a passé toute sa carrière d'acteur à faire des choix "couillu" n'hésitant pas à choisir et à financer des projets risqués. Sur celui là il fait son boulot et assure avec un charisme qui lui était propre.