ah ce film la première fois que je l'ai vu bien qu'étant habitué au film d'horreur, il a failli me traumatiser, l'interprétation de joe spinnell est hallucinante, il est terrifiant à souhait dans le rôle du psychopathe avec un complexe d'oedipe mal guéri apparemment . bon certes il pourrait être aussi fort en étant moins gore mais vu que c'est un des rares films d'horreur m'ayant fait cet effet là, on va pas chipoter.
Rohlala! Je viens de voir ce film (au passage honte à moi de le voir si tard) ! Et quel claque! On entre dans lunivers dun tueur en série et on en ressort complètement ébahi. Univers glauque, incensé, immoral, malsain. On est témoin de meurtres sans rien pouvoir faire. On a parfois limpression de vivre certaines scènes tellement quelles sont intenses! (la scène du métro mamamia!) Joe Spinell joue énormément bien, voir plus, mais je regrette son doublage bien naze merci la version française vive la V.O ! Les maquillages ont pour moi, pas du tout vieillis ! Ca reste toujours aussi choque et bien foutu ! Bref je suis franchement resté con! Chef duvre du film dhorreur-gore.
Maniac est davantage un trip sanguinolent qu'un film à part entière. Scénario qui tient sur un ticket de métro, mais ici on s'en fout. Meutre, cauchemar, meurtre, cauchemar, on comprend vite que le personnage campé par Joe Spinell ( le rôle lui va comme un gant ) a un petit problème...L'atmosphère est glauque à souhait et les FX gore concoctés par Tom Savini ( qui s'offre d'ailleurs un petit rôle ) assez efficaces. Certaines scènes savamment orchestrées ( la séquence du métro est particulièrement réussie ) ont d'ailleurs pu être sources d'inspiration pour les films qui ont suivi et lensemble se clôture par une fin grand-guignol réalisée sous LSD...Un OVNI cinématographique à découvrir.
Pour ceux qui n'auraient pas connu l'époque bênite où René Chateau innondait les tout jeunes vidéo-clubs des pires fleurons de l'"exploitation" US et autre, stimulant, à l'aide de jacquettes pas piquées des anetons, l'imagination encore fragile mais si intense des filmophages, du pré-pubères au post-adolescent libidineux, tous en quête du Grâal émotionnel ou de l'ultime limite du mauvais goût (à cet âge-là, les deux concepts ne font qu'un), "Maniac" était, sachez-le, LE film à voir par tous les moyens. Ainsi bien des gosses de 10 ans se pointèrent au vidéo-club du coin, affligé d'un postiche de barbe à trois balles acheté dans un magasin de farce et attrapes dans l'espoir que le patron serait trompé par la pilosité faciale d'un minot d' 1 mètre 20 et lui délivrerait la cassette tant convoitée. S'il fut un film dont beaucoup parlèrent à la récréation sans jamais l'avoir vu, ce fut "Maniac". D'extravagantes suppositions et assertions sans fondements fusaient pour donner des lieux à de vrais débats cinéphiliques sur la quantité de sang réellement versé, la variété des modes d'eviscération pratiquée à l'écran et les tailles de bonnet de soutien-gorges en exposition. Vingt-cinq ans après, et maintenant que toute une génération l'a vu, qu'en reste-t-il? Eh bien, un film d'exploitation comme on pouvait s'y attendre, "cheap" comme il se doit, sorte de bâtard cadavérique, et même faisandé, de "Taxi Driver", d'une glauquerie assez étonnante, d'une complaisance totale quant à la violence qu'il dépeint, et qui s'avère plutôt efficace. Le film peut même se vanter d'être un des tout premiers à s'attacher à la vie quotidienne d'un serial-killer, adoptant l'approche subjective. Les jeunes années n'aiment rien tant que les parfums vénéneux, surtout quand ce parfum est délivré par la rumeur.
Un des films les plus malsains qu'il m'ait été donné de voir, un véritable supplice de la première à la dernière seconde. Tout concours à créer le malaise : la musique oppressante, glauque au possible, la manière de filmer et surtout l'interprétation magistrale de l'acteur principal. A se demander s'il n'est pas réellement psychotique... La grande force du film est la perversité des scènes de crime, dans lesquelles le réalisateur joue avec nos nerfs et nos attentes comme peu d'autres ont su le faire. Le film se rapproche de Henry, portrait of a serial killer, mais aussi d'une certaine manière, pour la pathologie du "maniac", du psychose de Hitchcock.
Un must du film gore. Ambiance poisseuse à souhait et composition exceptionnelle de Joe Spinell dont le visage prend un aspect des plus effrayant et démentiel (étranglement de la prostituée). Malsaint tellement il est réaliste
Maniac est malsain. Malsain car épuré et violent. Ici, point de psychopathe habillé en pécheur ou boutonneux refoulé de la saint-valentin. Pas de cannibale raffiné qui aime la peinture italienne. Pas plus de Bimbos ou de cadrage en branlo-vision simplement la mise en image directe des périgrinations d'un psychopathe qu'on pourrait "qualifier" de "normal" (réaliste). Cela est sans doute un des points forts du film pas de costume, pas de situation farfelues bref du réalisme stressant : des couloirs de métro, des lieux isolés, des chambres craspec etc etc. L'autre atout majeur du film est que le dérangé est joué par Joe Spinell qui est absolument parfait dans le rôle. Crédible (donc inquiétant) et halluciné qd il le faut. La réalisation au couteau (c'est le cas de le dire) de Lustig est totalement dans la tonalité directe et angoissante du film. Les effets spéciaux de Tom Savini finissent de parfaire ce que l'on peut aisément classifier de film culte dans la catégorie psychokiller. Un film à recommander à tout les amateurs du genre qui n'en sortiront pas déçu. Pour les autres, ne vous attendez pas à un film policier ou il y a du suspens dans l'enquete et ou il faut trouver le meurtrier, Maniac est un film d'ambiance... mais quel ambiance ! Culte.
Nasty video poisseuse et malsaine, l'insensé "Maniac" est un monument du genre. Porté de bout en bout par le jeu phénoménal de Joe Spinnell, ce film, à la violence graphique frontale, ne ménage aucunement le spectateur. Un vrai tour de force!
C'était l'époque des video nasty. Des oeuvres sans concession aucune, assénant l'apologie du gore, des hurlements de femmes inconsidérés et des bandes-son stridentes. De ce sous-genre appartenant désormais à un passé nostalgique, MANIAC s'en est imposé comme le modèle absolu (le saisissant «Cauchemars à Daytona Beach» inclus). Dispensé de toute profondeur scénaristique, ce slasher américain incontournable auprès des amateurs s'enfonce dès le départ sous une massive couche d'atmosphère malsaine propre à faire passer l'ensemble de «Massacre à la tronçonneuse» pour de l'humour frivole. Joe Spinell, dans le rôle d'un psychopathe dégénéré que l'on suivra pratiquement pas à pas, est exceptionnel. MANIAC dégage une esthétique sombre, granuleuse, victime d'un New York by night des bas-fonds, où le crime agit partout (la longue séquence de poursuite dans les couloirs du métro est tétanisante). À l'évidence, le caractère « gore » des scènes de meurtres, dont la violence graphique est poussée jusqu'au paroxysme, traduit l'un des éléments primordiaux du film; les effets spéciaux de Tom Savini, qui représentent l'essence même d'un jusqu'au-boutisme d'atrocités sanguinaires définitivement révolues dans le cinéma d'aujourd'hui en général, s'avèrent techniquement remarquables. Un diamant brut, icône sulfureux et morbide des principaux ennemis de la censure cinématographique du siècle passé.