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    House by the River
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    4,0
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    44 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 février 2010
    Film splendide, au charme désuet et envoutant. La mise en scène est tellement maitrisée que tout devient palpable, tout est ressenti avec ardeur. L'intérêt principal du film est la manière dont Lang se sert des décors, des extèrieurs en particulier. Il les transforme et les photographie de telle manière qu'il ne restent pas qu'ornementales mais servent directement l'action sous forme de symboles. En cela il se retourne vers l'expressionisme. L'histoire est lugubre et sordide, comme toujours avec Lang, les acteurs parfaits et le scénario, bien que simple, de qualité. A voir et aimer.
    diehard5
    diehard5

    43 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2010
    Récit atmosphérique où se poursuit l'exploration des thèmes purement "langiens" : la fatalité, la culpabilité, le désir de justice. Découvert tardivement en France (en 1979 au Cinéma de Minuit), "House by the river", méprisé par Fritz Lang, compte pourtant parmi les plus indiscutables réussites de son oeuvre américaine. Il faut donc guetter sa reprise sur le grand écran (il vient d'être montré en projection numérique dans une salle du Quartier Latin) ou bien se procurer le DVD avec la passionnante interview que le réalisateur donna à William Friedkin un an avant sa mort. Sa rencontre avec Goebbels, racontée comme un épisode inédit du Docteur Mabuse, donne le frisson.
    titusdu59
    titusdu59

    75 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2009
    Un très bon film, doté d'une intrigue bien poisseuse, qui colle et colle et colle encore jusqu'au dénouement. Le noir et blanc, en augmentant les contrastes, crée paradoxalement une sensation d'angoisse et de beauté. Excellent Louis Hayward.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    106 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2011
    Quelle dommage, cette fin en queue de poisson ! Sinon ce chef d'oeuvre de Fritz Lang serait l'un des plus réussis : on a lui sûrement imposé un happy-end comme dans La Femme au portrait. Le personnage principal est une crapule, il est complémentaire avec son frère, héros hitchcockien qui n'a rien demandé à personne et se retrouve honni par une foule enragée, à l'image de nombreux personnages chers à Fritz Lang. Le spectateur est dégouté par l'écrivain Stephen Byrne, le meurtre qu'il a commis l'ayant rendu riche et célèbre. Jamais peut-être Firtz Lang n'a été plus cynique dans cette histoire de crime qui apporte inspiration et gloire à l'écrivain raté, et l'engageant dans une terrible lutte fratricide.
    NicoMyers
    NicoMyers

    59 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2009
    Excellent film de Fritz Lang, House by the river est resté pourtant longtemps méconnu. Il s’avère même faire partie de ses chefs d’œuvres, dans la lignée de sa période « mentale » qu’on pourrait situer entre La femme au portrait et Blue Gardenia, dans laquelle il s’est penché sur les mécanismes du cerveau humain plutôt que sur ceux de la société. Dans House by the river, il présente l’homme comme sans cesse tenté par le meurtre et la sauvagerie, la violence et les pulsions bestiales. Dans un noir et blanc superbe, par une mise en scène excellente digne de ses meilleures œuvres, Lang nous embarque dans un drame puissant et une analyse psychologique sombre, dotée d’un fort onirisme ; des séquences purement subjectives, comme l’apparition d’Emily en transparence dans des rideaux mouvants, témoins des fantasmes ou des frayeurs du héros, rappellent l’expressionnisme des premiers temps, comme la vision hallucinée de l’inspecteur hypnotisé dans Mabuse ou le cauchemar du jeune Freder dans Metropolis. Le titre, House by the river, ainsi que les décors, naturels, faits d’eau (la rivière) ou de bois, démontrent que pour Lang l’homme, encerclé par ces éléments, éprouve en permanence le désir de retourner à son état de nature, l’agressivité sauvage. En communauté, au sein d’une ville, cela s’exprime par des lynchages (M le Maudit, Furie…), dans un lieu plus restreint comme une maison de campagne par le viol, la lutte puis le meurtre. On voit parfaitement que l’assassinat d’Emily est executé dans un état second, alors que tout avait commencé par une tentative de séduction. Les actions qui suivent le meurtre, dissimulations et faux témoignages, sont quant à elles l’œuvre de la raison. House by the river est donc un film profond, à la mise en scène efficace, d’une beauté sidérante de bout en bout. Un travail d’esthète très réfléchi, au suspense redoutable et porté par une très bonne distribution.
    Henrico
    Henrico

    167 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2009
    Fritz Lang s’est plusieurs fois distingué avec brio dans les suspenses. S’il existe une comparaison à faire entre le maître anglais et lui, c’est à partir de « The House By The River ». De nombreux éléments de ce film permettent de voir à quel point la maîtrise purement technique de Lang n’avait rien à envier à celle de « Hitch ». Les jeux d’ombres et de lumières, les mouvements de caméras, l’utilisation de la musique et des silences sont excellents. Pourtant, ce qui fait que ce film n’est pas du tout un chef-d’œuvre mais qu’il l’aurait vraisemblablement été s’il avait été réalisé par Hitchcock, comme la plupart de ses films, c’est le traitement psychologique pas assez tranché des personnages, le manque de rythme dans certaines scènes d’action, et la trop grande complexité des ressorts dramatiques. L’un de ces ressorts, le saut du poisson, par exemple, n’est pas assez bien mis en valeur, et pas assez de manière récurrente. La déperdition de son importance vient aussi du fait qu’il semble « noyé » dans un ensemble d’autres signes. Aussi, l’enchaînement où sa réapparition cause la chute du méchant paraît peu crédible. La dramatisation des crimes chez Hitch est toujours très spectaculaire. Non pas dans la longueur ou la brièveté, mais dans la succession hyper rapide des différentes étapes de la scène. Dans « The House By The River », les détails du 2nd crime s’éternisent trop. Trop prévisible, il perd de son impact dramatique, et fait aussi perdre en crédibilité la réapparition ultérieure de la victime. Paul Newman, tout grand acteur qu’il était, n’a pas perçu le génie de « Hitch » et sur le plateau de « Torn Curtain », il n’arrêtait pas de se « friter » avec le maître. Le succès mitigé du film à sa sortie semblait lui avoir donné raison. Mais l’Histoire et le temps ont aujourd’hui consacré « L’Etau » et « Le Rideau Déchiré » comme les plus grands films d’espionnage jamais réalisés. Pour s’en convaincre, merci de lire la critique de Henrico sur ces deux joyaux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mai 2009
    Captivant film noir signé Fritz Lang qui orchestre magistralement ce macabre film psychologique "Freudien", en choisissant un thème universel comme point de départ: La pulsion latente pour le crime. Chef-d'oeuvre? Oui, c'en est un, un pur chef-d'oeuvre d'une beauté glaciale...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2009
    Jamais sorti en exploitation commerciale dans les salles françaises, “House by the river” (USA, 1950) de Fritz Lang adapte un roman de Mel Dinelli. Produit par la Republic Pictures, ce film qui arrive dans l’oeuvre de Lang entre les faibles “The secret beyond the door…” et “Rancho Notorious” explore pourtant des thèmes profondément présents dans le cinéma de son auteur. Un écrivain déchu, bourgeois domiciliant dans un manoir, assassine par mégarde sa jeune domestique alors qu’il souhaitait abuser d’elle. La culpabilité de l’artiste se mêle et nourrit sa création. Selon les nombreuses biographies du cinéaste, Lang aurait été trouvé en présence du cadavre de sa première épouse en compagnie de sa deuxième femme Thea von Harbou. Qu’il ait été coupable ou non, l’oeuvre de Lang travaille la culpabilité à la lueur de la création. En ce sens, Lang rejoint un de ses contemporains, Kafka. Mais voir “House by the river” comme une transposition de la vie de son auteur au coeur même de l’oeuvre ne serait-ce pas une extrapolation, au risque de dénigrer l’enjeu des producteurs ou des scénaristes dans la constitution du film ? A contrario de certains films réalisés pour de grands studios, “House by the river” est produit par la Republic Pictures, petit studio reconnu pour avoir laissé un grand champ de manœuvre aux cinéastes. L’absence de distribution française du film peut s’expliquer par sa profonde intimité. Les regards hallucinés que lancent Louis Hayward (l’écrivain-tueur), le désarroi patent de son frère complice, la rumeur calomnieuse qui parcourt la bourgade dans laquelle habite les protagonistes composent une atmosphère oppressante. La grande réussite psychanalytique du film est de diviser l’espace entre la culture (que la maison abrite) et la nature irréductible (que le fleuve adjacent à la maison représente). L’union de ces deux pôles spatiaux, unis dans le titre par le “by”, contient tout le paradoxe de la moral humaine, lutte entre la culture et la nature.
    max6m
    max6m

    73 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2008
    A ce jour, aucun film de la période américaine de Fritz Lang ne m’a véritablement convaincu. «House by the river» possède certaines qualités cinématographiques qui le font légèrement sortir du lot, mais l’appréciation générale reste sans commune mesure avec les films allemands du cinéaste autrichien. Adapté d’un roman de Herberts, le scénario du film ne présente aucune originalité et se révèle très simple et linéaire. Les atouts du film viennent de la maîtrise parfaite dont Lang fait preuve dans la mise en scène, bien que celle-ci soit particulièrement discrète et sobre (une constante dans ses réalisations étatsuniennes). En quelques plans simples et précis, Lang parvient parfaitement à suggérer les pulsions érotiques du personnage principal, la montée de la tension, le sentiment de culpabilité. La double scène de l’escalier (d’abord avec la victime puis avec la femme du meurtrier) est à cet égard très convaincante. Porté par une bonne photographie de Cronjager et des éclairages expressionnistes de bon aloi, «House by the river» se présente donc comme un bon film de son époque dont on imagine que Hitchcock, avec «Psychose» ou encore Laughton dans «La nuit du chasseur» se sont librement inspirés. Mais voilà, le filtre de la production américaine est passé par là, avec son cortège de musiques pompeuses et envahissantes, son jeu d’acteur poussif, son traitement psychologique allégé, ses effets grotesques (le saut du poisson dans le miroir, le rideau étrangleur de la séquence finale), son happy end sur fond d’histoire d’amour salvatrice… Dommage, parce que le film a sûrement perdu là son statut de classique intemporel.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2008
    Encore un pur chef-d'oeuvre signé Fritz Lang ! De la photo (exceptionnelle avec ces noirs et blancs filmés de nuit) à la mise en scène (suivie à la lettre par ses acteurs), en passant par un scénario puissant laissant une large part à la profondeur psychologique, un cadre idyllique et magique pour accroître la tension dramatique (le fleuve est envoûtant !)... il ne manque rien à ce "House by the river" tourné avec des moyens limités et des acteurs de second plan. Qu'importe, Fritz Lang donne sa pleine mesure, mieux s'ingénie à sublimer chaque plan (la scène finale avec le courant d'air est tout simplement ahurissante !!) pour faire de ce film un pur bijou à l'esthétique intense.
    Jean-François S
    Jean-François S

    53 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2008
    "House by the river" est un des films les moins connu de Fritz Lang. Tourné
    durant le creux de la vague de la carrière du cinéaste, le film fut un
    échec à sa sortie aux Etats-Unis, ne fut presque pas distribué en Europe et
    reste toujours inédit en salle en France. Et pourtant... c'est un de ses
    meilleurs film de la période américaine; un chef d'oeuvre méconnu du film
    noir. Le scénario n'est pas des plus original, mais mis en scène par Lang
    dans une production indépendante où il pu avoir les mains libre, on
    retrouve l'expressionisme de ses heures de gloire en Allemagne. Les
    lumières et les cadrages sont superbes. Les effets de style fusent (l'ombre
    des rideaux qui forment des barreaux durant la tentative de viol), c'est du
    très grand cinéma ! Un film a redécouvrir d'urgence.
    Nico2
    Nico2

    86 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2007
    Un excellent Fritz Lang, au suspense haletant, brillament réalisé et interprété par des comédiens tous excellents. La tension va sans cesse en crescendo jusqu'au dénouement qui, comme on le devine, ne peut être que tragique, bien qu'un peu brutal. Lang approfondit ici ses thématiques sur l'homme et le meurtre, considérant ici que nous sommes tous des assassins en puissance, et qu'il suffit d'un rien pour passer de l'autre côté. Le jeu sur les lumières est à nouveau très travaillé, et les décors de la maison particulièrement réussis. A voir absolument.
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2007
    Un brillant Fritz Lang, rendu par une atmosphère quasi fantastique, et une mise en scène oppressante et grandiose. Ce portrait de psychopathe se révèle en effet assez fascinant, au service d'un scénario plutot classique mais très bien mené. De plus, le final est assez grandiose et le film ne tombe jamais dans la surenchère. Un grand classique.
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2013
    Un très grand Fritz Lang, The House by the River est un suspense remarquablement mis en scène par ce génie du 7ème Art, il joue beaucoup avec les ombres donnant un côté inquiétant et sinistre à la maison où se déroule en grande partie l'histoire et qui est le lieu du crime. Comme dans nombre de ses films, un innocent est accusé d'un meurtre, du meurtre qu'a commis son frère. Un thriller très prenant, intelligent et passionnant. The House by the River c'est aussi un des rares films vraiment réussis de la période américaine de Lang qui n'est pas si fabuleuse que sa période allemande.
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