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    House by the River
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    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Ce Fritz Lang reste un convenable film noir mais il manque des coups d'éclat. L'intrigue est somme doute mince (un homme cache le meurtre de son frère et se retrouve inculpé) et le film contient de très rares moments de tension après l'excellente scéne d'introduction. On pouvait s'attendre à beaucoup mieux mais ça ne va jamais plus loin et même la fin est vite expédiée. Par contre les acteurs sont bons avec le dernier rôle de Lee Bowman et l'inquiétant rôle de Louis Hayward. La photographie est soignée (les scènes à l'intérieur de la maison). Le fait de situé l'intrigue près d'une rivière dont on entend continuellement le flot est une bonne idée aussi. On reste juste un peu sur sa faim.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 mai 2012
    Bel ensemble. Voilà un film qui aborde plusieurs thèmes; l'artiste, la famille, la justice, la confrontation des classes, le couple; avec une réelle volonté de développer une réflexion pertinente sur ces sujets. Lang assure ici son titre de grand metteur en scène Américain : scénario et mise en scène typique d'une image action. Mais Lang n'en reste pas là il démontre également de beaux plans expressionnistes, dignes de sa meilleure période (M le maudit). Oeuvre à la fois intelligente et belle, "The House by the River" est un petit bijou de la carrière du grand Fritz Lang.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 avril 2019
    J’ouvre le bal des critiques vierges pour ce film qui m’intrigue du mystique cinéaste allemand, sur une base d’un scénario simple à la Alfred Hitchcock. L’intrigue d’engrenage criminel pour un écrivain de petite envergure, un indélicat envers sa bonne, une employée maîtresse de maison, son élégance chauffa ses ardeurs masculines impulsives. La réalisation est classique dans sa linéarité, le temps passe à l’allure qu’approche la fin, en passant par le non-lieu du verdict au tribunal sans élément concordant pour interpeller le meurtrier. La venue toute préparée sur une note d’intervention métaphysique, le revenant fraternel pour en découdre avec l’amoralisme intrigant, un ending conventionnel. L’œuvre est excellente et fit ses preuves, dans une belle mise en scène du fond au clair de lune, embarquée vers cette rivière du crime.
    Eldacar
    Eldacar

    48 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2012
    "The House by the River" est une série B à l'histoire assez classique interprétée par des acteurs de seconde zone. Heureusement, Fritz Lang est derrière la caméra. Et s'il n'atteint pas le niveau de ses meilleurs films, se petit film noir ou se mêle une touche de fantastique reste intéressant notamment pour son travail sur l'image. On remarque ainsi une forte verticalité dans la maison (les barreaux de l'escalier, les contours des fenêtres...) à laquelle répond l'horizontalité de la rivière. Symboliquement parlant, c'est un peu la société et ses règles opposée aux instincts naturels représentés ici par l'eau. Eau qui, en s'écoulant dans la tuyauterie après le bain pris par Emily, réveillera le désir de Stephen et signera son basculement dans le crime. Sans oublier la dualité parfaite entre Stephen et son frère John, l'un séduisant l'autre boiteux, l'un sans scrupule l'autre honnête, l'un mauvais l'autre bon... créant une lointaine résonance avec le mythe d'Abel et Caïn.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2010
    Le scénario est intéressant, et la mise en scène est réussie, mais le tout n'est pas transcendant. Le film aurait pu être réalisé par Hitchcock qui affectionnait ce genre de sujet pour ses longs métrages, et peut être qu'il aurait été meilleur. Pourtant, la mise en scène de Lang est bonne, y a rien à dire dessus, mais il ne parvient pas à faire décoller son film. Il faut dire aussi que l'acteur principal surjoue un peu, et que Fritz Lang n'exploite pas toujours certains éléments. Du coup, le film est bien, mais ça s'arrête là. Peut être que le problème vient aussi du script, même si il est bien écrit, les deux frères ne sont jamais vraiment menacés ni même suspectés avant un bon moment, Fritz Lang n'a que peu de moments de tensions et de suspense dans son film, et il en loupe certains qui sont attendus et convenus.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Réalisé par Fritz Lang en 1950, au cours de sa période américaine, House by the river est un excellent film noir qui fut longtemps invisible en France. Très hitchcockien, le long-métrage nous plonge dans l’esprit malade d’un écrivain raté qui, après avoir tué de manière plus ou moins involontaire sa jeune servante, va comprendre l’intérêt qu’il pourra tirer de la disparition de celle-ci pour sa propre carrière. Présentant la sombre rivière comme un personnage à part entière de son film, Fritz Lang réalise une œuvre à la mise en scène et à la lumière parfaitement maîtrisées, qui donnent lieu à plusieurs séquences superbes de perversité – celle du meurtre est particulièrement impressionnante.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2011
    Fritz Lang signe là un petit bijou de film noir doté d'un scénario diaboliquement bien écrit à l'atmosphère poisseuse. La mise en scène est superbe avec un noir et blanc collant parfaitement à l'ambiance du film, à la fois oppressante et fascinante. Les acteurs sont épatants en particulier Louis Hayward en salaud qui ne fait que profiter de son geste meurtrier.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    237 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2009
    Jamais sorti en exploitation commerciale dans les salles françaises, “House by the river” (USA, 1950) de Fritz Lang adapte un roman de Mel Dinelli. Produit par la Republic Pictures, ce film qui arrive dans l’oeuvre de Lang entre les faibles “The secret beyond the door…” et “Rancho Notorious” explore pourtant des thèmes profondément présents dans le cinéma de son auteur. Un écrivain déchu, bourgeois domiciliant dans un manoir, assassine par mégarde sa jeune domestique alors qu’il souhaitait abuser d’elle. La culpabilité de l’artiste se mêle et nourrit sa création. Selon les nombreuses biographies du cinéaste, Lang aurait été trouvé en présence du cadavre de sa première épouse en compagnie de sa deuxième femme Thea von Harbou. Qu’il ait été coupable ou non, l’oeuvre de Lang travaille la culpabilité à la lueur de la création. En ce sens, Lang rejoint un de ses contemporains, Kafka. Mais voir “House by the river” comme une transposition de la vie de son auteur au coeur même de l’oeuvre ne serait-ce pas une extrapolation, au risque de dénigrer l’enjeu des producteurs ou des scénaristes dans la constitution du film ? A contrario de certains films réalisés pour de grands studios, “House by the river” est produit par la Republic Pictures, petit studio reconnu pour avoir laissé un grand champ de manœuvre aux cinéastes. L’absence de distribution française du film peut s’expliquer par sa profonde intimité. Les regards hallucinés que lancent Louis Hayward (l’écrivain-tueur), le désarroi patent de son frère complice, la rumeur calomnieuse qui parcourt la bourgade dans laquelle habite les protagonistes composent une atmosphère oppressante. La grande réussite psychanalytique du film est de diviser l’espace entre la culture (que la maison abrite) et la nature irréductible (que le fleuve adjacent à la maison représente). L’union de ces deux pôles spatiaux, unis dans le titre par le “by”, contient tout le paradoxe de la moral humaine, lutte entre la culture et la nature.
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2007
    Un excellent Fritz Lang, au suspense haletant, brillament réalisé et interprété par des comédiens tous excellents. La tension va sans cesse en crescendo jusqu'au dénouement qui, comme on le devine, ne peut être que tragique, bien qu'un peu brutal. Lang approfondit ici ses thématiques sur l'homme et le meurtre, considérant ici que nous sommes tous des assassins en puissance, et qu'il suffit d'un rien pour passer de l'autre côté. Le jeu sur les lumières est à nouveau très travaillé, et les décors de la maison particulièrement réussis. A voir absolument.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2009
    Excellent film de Fritz Lang, House by the river est resté pourtant longtemps méconnu. Il s’avère même faire partie de ses chefs d’œuvres, dans la lignée de sa période « mentale » qu’on pourrait situer entre La femme au portrait et Blue Gardenia, dans laquelle il s’est penché sur les mécanismes du cerveau humain plutôt que sur ceux de la société. Dans House by the river, il présente l’homme comme sans cesse tenté par le meurtre et la sauvagerie, la violence et les pulsions bestiales. Dans un noir et blanc superbe, par une mise en scène excellente digne de ses meilleures œuvres, Lang nous embarque dans un drame puissant et une analyse psychologique sombre, dotée d’un fort onirisme ; des séquences purement subjectives, comme l’apparition d’Emily en transparence dans des rideaux mouvants, témoins des fantasmes ou des frayeurs du héros, rappellent l’expressionnisme des premiers temps, comme la vision hallucinée de l’inspecteur hypnotisé dans Mabuse ou le cauchemar du jeune Freder dans Metropolis. Le titre, House by the river, ainsi que les décors, naturels, faits d’eau (la rivière) ou de bois, démontrent que pour Lang l’homme, encerclé par ces éléments, éprouve en permanence le désir de retourner à son état de nature, l’agressivité sauvage. En communauté, au sein d’une ville, cela s’exprime par des lynchages (M le Maudit, Furie…), dans un lieu plus restreint comme une maison de campagne par le viol, la lutte puis le meurtre. On voit parfaitement que l’assassinat d’Emily est executé dans un état second, alors que tout avait commencé par une tentative de séduction. Les actions qui suivent le meurtre, dissimulations et faux témoignages, sont quant à elles l’œuvre de la raison. House by the river est donc un film profond, à la mise en scène efficace, d’une beauté sidérante de bout en bout. Un travail d’esthète très réfléchi, au suspense redoutable et porté par une très bonne distribution.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2008
    "House by the river" est un des films les moins connu de Fritz Lang. Tourné
    durant le creux de la vague de la carrière du cinéaste, le film fut un
    échec à sa sortie aux Etats-Unis, ne fut presque pas distribué en Europe et
    reste toujours inédit en salle en France. Et pourtant... c'est un de ses
    meilleurs film de la période américaine; un chef d'oeuvre méconnu du film
    noir. Le scénario n'est pas des plus original, mais mis en scène par Lang
    dans une production indépendante où il pu avoir les mains libre, on
    retrouve l'expressionisme de ses heures de gloire en Allemagne. Les
    lumières et les cadrages sont superbes. Les effets de style fusent (l'ombre
    des rideaux qui forment des barreaux durant la tentative de viol), c'est du
    très grand cinéma ! Un film a redécouvrir d'urgence.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2023
    House by the river est une bonne découverte. Le film n'a pas vieilli d'un poil, on comprend la psychologie des personnages avec une histoire simple et suivre son évolution est passionnant. Je regrette quelques moments où je trouve les scènes un peu surjouées et la fin est un peu abusée selon moi, mais ça reste globalement un film très bien écrit et rythmé. Je recommande !
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2008
    Encore un pur chef-d'oeuvre signé Fritz Lang ! De la photo (exceptionnelle avec ces noirs et blancs filmés de nuit) à la mise en scène (suivie à la lettre par ses acteurs), en passant par un scénario puissant laissant une large part à la profondeur psychologique, un cadre idyllique et magique pour accroître la tension dramatique (le fleuve est envoûtant !)... il ne manque rien à ce "House by the river" tourné avec des moyens limités et des acteurs de second plan. Qu'importe, Fritz Lang donne sa pleine mesure, mieux s'ingénie à sublimer chaque plan (la scène finale avec le courant d'air est tout simplement ahurissante !!) pour faire de ce film un pur bijou à l'esthétique intense.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2008
    A ce jour, aucun film de la période américaine de Fritz Lang ne m’a véritablement convaincu. «House by the river» possède certaines qualités cinématographiques qui le font légèrement sortir du lot, mais l’appréciation générale reste sans commune mesure avec les films allemands du cinéaste autrichien. Adapté d’un roman de Herberts, le scénario du film ne présente aucune originalité et se révèle très simple et linéaire. Les atouts du film viennent de la maîtrise parfaite dont Lang fait preuve dans la mise en scène, bien que celle-ci soit particulièrement discrète et sobre (une constante dans ses réalisations étatsuniennes). En quelques plans simples et précis, Lang parvient parfaitement à suggérer les pulsions érotiques du personnage principal, la montée de la tension, le sentiment de culpabilité. La double scène de l’escalier (d’abord avec la victime puis avec la femme du meurtrier) est à cet égard très convaincante. Porté par une bonne photographie de Cronjager et des éclairages expressionnistes de bon aloi, «House by the river» se présente donc comme un bon film de son époque dont on imagine que Hitchcock, avec «Psychose» ou encore Laughton dans «La nuit du chasseur» se sont librement inspirés. Mais voilà, le filtre de la production américaine est passé par là, avec son cortège de musiques pompeuses et envahissantes, son jeu d’acteur poussif, son traitement psychologique allégé, ses effets grotesques (le saut du poisson dans le miroir, le rideau étrangleur de la séquence finale), son happy end sur fond d’histoire d’amour salvatrice… Dommage, parce que le film a sûrement perdu là son statut de classique intemporel.
    diehard5
    diehard5

    41 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2010
    Récit atmosphérique où se poursuit l'exploration des thèmes purement "langiens" : la fatalité, la culpabilité, le désir de justice. Découvert tardivement en France (en 1979 au Cinéma de Minuit), "House by the river", méprisé par Fritz Lang, compte pourtant parmi les plus indiscutables réussites de son oeuvre américaine. Il faut donc guetter sa reprise sur le grand écran (il vient d'être montré en projection numérique dans une salle du Quartier Latin) ou bien se procurer le DVD avec la passionnante interview que le réalisateur donna à William Friedkin un an avant sa mort. Sa rencontre avec Goebbels, racontée comme un épisode inédit du Docteur Mabuse, donne le frisson.
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