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Jrk N
39 abonnés
239 critiques
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5,0
Publiée le 1 février 2018
Toujours le meilleur cinéma d'art et essai à Paris Le Champo ressort en janvier 18 le chef d'oeuvre de Billy Wilder, chef d'oeuvre du cinéma noir : Double Indemnity. Tourné avec une sobriété monacale, le film nous dit à chaque instant : " l'attirance entre deux êtres couplée au manque de scrupules peut mener n'importe qui au crime". Jamais l'inquiétante Barabra Stanwick n'a été plus inquiétante. Jamais EG Robinson n'a mieux exprimé le trouble de la justice et la quête de la vérité. La sensualité qui marque toutes les scènes entre Stanwick et McMurray. Le pire est que dès la première rencontre le spectateur s'identifie au couple infernal. Qu'aurais-je fait à sa place ? La vraie question du film noir.
Un bon film noir signé Billy Wilder, qui articule cette arnaque à l'assurance autour d'un duo d'acteurs redoutables. "Double Indemnity" a cependant vieilli (il date de 1944), et s'il propose des dialogues ciselés, des situations croustillantes et un suspense indéniable, il manque selon moi quelque peu d'ampleur, de personnages, de corps. Remis dans son contexte, cela reste bien entendu du cinéma de haut-niveau, qui vaut véritablement le coup d’œil.
Le plan n'était pas si parfait ! Billy Wilder nous livre encore une belle pépite avec cette arnaque menée par deux amants pour rafler l'assurance-vie du mari. Tout ne se passera pas comme prévu dans cette petite combine mortelle orchestrée par l'assureur en personne. Un coup intelligemment écrit, des acteurs convaincants, une mise en scène entraînante, "Assurance sur la mort" s'impose comme un film noir incontournable, et un modèle en matière de polar. Si l'on était pointilleux, le seul inconvénient que l'on pourrait faire au film résiderait dans la naissance amoureuse des deux personnages, ici amenée de façon légèrement facile et expéditive.
Un classique incontournable du film noir qui il est vrai a pris quelques rides.Il n'en demeure pas moins intéressant à regarder.Très bon jeu du couplé vedette photographie en noir et blanc très contrasté qui renforce le sentiment de malaise général.On à fait mieux depuis mais "assurance sur la mort" à posé les bases d'un style et à ce titre mérite d'être revu.
Classique du film noir, Assurance sur la mort s'inscrit dans la tradition des œuvres dans lesquelles le personnage principal est une femme fatale. Une très belle réussite, portée par une mise en scène remarquable et par une superbe musique signée Miklos Rozsa.
J'attendais beaucoup de ce polar, supposé chef d'oeuvre dixit les critiques. Mais force est de constater qu'il a mal vieilli. L'excellent jeu des acteurs et l'atmosphère pesante n'y font rien : l'ennui s'installe rapidement et le dénouement simpliste déçoit. A oublier.
Un polar très typé film noir d après seconde guerre mondiale aux États Unis. S il est assez classique (trop?) du point de vue de la mise en scène qui est très statique il se veut très moderne pour l époque quand à son scénario et ce qu il décrit. Notamment avec son côté amoral avec ce couple d amant qui va s arranger pour faire disparaître le mari gênant tout en empochant une importante somme d argent au passage. Ceci est surtout lié au personnage de l épouse qui est l archétype de la femme fatale qui va causer la perte de ceux qui s approche d elle. Toujours intéressant à voir même après autant d année.
Billy Wilder à la mise en scène, scénario signé Raymond Chandler d'après une nouvelle de James Cain... rien d'étonnant à ce que ce film soit devenu un chef d'oeuvre du film noir. A partir d'une intrigue implacable, la virtuosité de la caméra de Wilder, avec sa photo contrastée, sa narration en flashback dramatisé, et la prestation de Barbara Stanwick ont contribué à sa juste réussite. Le réalisateur fait du spectateur le témoin des ruses du couple de personnages, dont celui de Stanwick, garce jusqu'au bout de la cheville barrée d'une gourmette perverse, est éblouissant ; elle est la femme fatale dans toute sa splendeur, qui respire l'intelligence, qualité dont ce genre de femme est généralement dépourvue. Dommage qu'en face d'elle, Wilder n'ait pas choisi un acteur de la trempe de Dana Andrews ou William Holden plutôt que Fred McMurray, acteur de comédies familiales qui est trop sûr de lui pour ne pas être vulnérable. Mais le film reste quand même inoubliable pour sa peinture d'un couple criminel.
Classique du film noir, Assurance sur la mort a une histoire basique de film noir, mais un scénario suffisamment bien écrit pour nous captiver, d'autant plus que la mise en scène de Wilder est très travaillée et que les personnages sont intéressants.
"Je sentis cette odeur de chèvrefeuille que la nuit rendait encore plus pénétrante. Je ne savais pas que le meurtre avait cette odeur de chèvrefeuille" Un film passionnant et plein de suspense sur un meurtre et sa résolution par l'équipier du héros. La mise en scène, l'interprétation et l'intrigue: un trio parfait pour un film au final machiavélique car inattendu. Magnifique Stanwick également.
Polar sans surprise, que ce soit l’intrigue en elle-même ou le dénouement. Sans être complètement déplaisant, « Double indemnity » finit tout de même par lasser assez vite. Esthétiquement l’ensemble est plutôt réussi, mais cela ne suffit pas à sauver l’essentiel.
Secondé par la voix-off d’un homme qui s’accuse dès le prologue d’un homicide, « Assurance sur la Mort » est construit comme un long flashback relatant les circonstances qui l'ont amené à cette confession. La mise en scène de Billy Wilder est magnifique, aidée il est vrai par une photographie en noir-blanc très soignée. Bien que manquant de suspense, le scénario n’en demeure pas moins habillement écrit alors que les dialogues sont en parfait harmonie avec l’intrique. Fred MacMurray, Barbara Stanwick et surtout Edward G. Robinson sont impeccables dans ce brillant classique, assurément l’un des grands chefs d’œuvres du film noir des années 40.
Une belle réussite que cet "Assurance sur la mort", signé par un Billy Wilder en début de carrière mais déjà sûr de son talent. Un film noir qui démarre à la manière d'une romance sans en être véritablement une pour continuer dans une tentative de meurtre. Je dois avouer être resté pas mal accroché au film grâce à la tension que Wilder arrive à distiller tout au long de son long-métrage, le scénario en lui même est très bon et bien amené, le tout construit sur un immense flashcback à la manière d'un Sunset Boulevard. Les acteurs sont tous convaincants et nous immergent dans le récit de manière à tressaillir en même temps qu'eux selon les différents retournements de situation.
Je l'ai un peu moins apprécié que Sunset Boulevard pour être honnête, mais je ne vais tout de même pas bouder mon plaisir devant un film de cette qualité.
Le film noir hollywoodien passe pour avoir été crée par J. Huston avec son mythique "Le faucon maltais" mais c'est aussi B. Wilder avec ce film qui en fera un genre majeur et qui complétera la charte que se devrait de respecter pour entre dans cette catégorie : femme fatale blonde, érotisme latent, éclairages contrastés avec l'utilisation des stores vénitiens, complot meurtrier, manipulation, suspense bref, tout est là. Le glamour est moins présent car le film se concentre sur son intrigue et sur ses personnages, tissant des relations très humaines entre eux, quand bien même leurs agissements apparaissent comme inhumains. Le casting est royal et régale à chaque séquence tandis que le scénario écrit par Wilder lui-même et aidé par le mythique romancier R. Chandler, est une mécanique parfaitement huilée. L'ambiance sombre, les personnages attachants et de nombreux rebondissements, voilà ce qui vous attend, même si la fin, dans la maison de la femme, m'a paru un poil ridicule, comme trop souvent dans le genre et dans les films de cette époque. Pour le reste, un classique, un film essentiel qui s'impose comme l'un des mètre étalon du genre. D'autres critiques sur