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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 mars 2020
Digne du polar noir cette bonne mise en scène éclairée fascinante, il y a de quoi intéressé ce sujet passé comme actuel, une histoire d’arnaque à l’assurance-vie dans cette compagnie employeur employant ce salarié. Fou amoureux de cette femme fatale instigatrice d’intrigue, c’est très bien, j’adore ce scénario !..... Une affaire montée de toute pièce pour toucher crapuleusement sans scrupules, devient criminelle passionnément, pour argent comptant.
Au service du capital passion crime romance, la femme manipulatrice au curriculum vitae personnel privée bien chargé et son homme manipulé par amour, un plan à deux machiavélique couple, l’amant, la maîtresse et le richissime assurance-vie mari collant ingrat mais bien sûr d’avoir pensé à l’épouser......! La faute à la mauvaise éducation la séductrice insatisfaite méchante, la pauvre martyrisée chérie délaissée oh....... la passe par la tête des envies de meurtres qui ne se passeront pas tel dit dans le synopsis.
L’amant employé d’assurance tous risques et périls compris, trafic accidentel hors catastrophe désastre naturelle causant fuite inondation stipulée dans le contrat constat courtoisie calmement les nerfs entre les parties adverses civiles. Des dégâts matériels et corporels volontaires pour cette semi-fiction, cela n’échappera à l’œil expertise Edward G. Robinson dans le tableau joueur de Fritz Lang, la femme au portrait excellent, après suivi de la précédente réalisation critique citée.
Quand ça lui tient à cœur, il ne lâchera pas l’affaire fraude évasion paradis fiscal tropical à l’assureur, Boulevard du crépuscule au coucher du soleil, le Sunset Blvd Classic Hollywood stars muettes et silencieuses, à son triomphe apogée phare rayonnant dans le monde hémisphère du cinéma chewing-gum rafraîchissant. Eu son heure de gloire éphémère, la retraite transition transcendantale vieillissante de la décadence folie des grandeurs recroquevillée nostalgie dans le passé archaïque glorieux.
Un excellent film, les dialogues sont vraiment très bon. Les acteurs aussi, le duo Barbara Stanwyck et Fred MacMurray marche vraiment bien. Un vrai chef d'oeuvre du film noir ! A voir de toute urgence.
La construction du film, tant dans son scénario que dans sa mise en scène, évoque un train fou qui finit par s'emballer jusqu'à l'inévitable collision finale. Au démarrage, ça ronronne doucement avant que la mécanique n'accélère avec une belle efficacité formelle. Les acteurs sont impeccables, dans un style de jeu qui sent bon son époque mais passe encore plutôt bien aujourd'hui. Les jeux d'ombre et de lumière ne sont pas toujours bien gérés (j'ai pourtant une bonne télé, donc le problème ne vient pas de là) et certains effets scénaristiques sont trop évidents et relèvent du cliché, mais indéniablement Billy Wilder a un savoir-faire et en joue avec gourmandise.
Assurément il faut voir "Assurance sur la mort" comme une forme de néo-réalisme dans le film noir américain (uniquement dans la conception des personnages). C'est pour ça que le film plait tant aux critiques du cinéma. "Assurance sur la mort" est avant tout très influencé par Ossessione (Les amants diaboliques) de Luchino Visconti (1942). Par la critique sociétale, par la moralité et la platitude des personnages, Billy Wilder se sert des codes du néo-réalisme que l'ont trouve dans Ossessione. Alors si on quitte le milieu très fermé des critiques de cinéma et leur enfermement idéologique, peut-on dire que Double Indemnity est un chef-d'œuvre du film noir ? Les codes du film noir sont chamboulés pour un certain réalisme. Le film serait moins convainquant si pour le rôle de l'employé de la compagnie d’assurances, Billy Wilder avait choisi un acteur comme Gary Cooper ou même Humphrey Bogart, l'alchimie n'aurait pas fonctionné. En donnant le rôle à Fred MacMurray, c'est Monsieur tout le monde que Billy Wilder engage. Le spectateur découvre ainsi la banalité des personnages. Ils ne sont pas du tout "glamour". Le personnage de Phyllis Dietrichson séduit l'employé d'assurances Walter Neff, mais est-elle séduisante ? Non. Qui peut dire sérieusement que Barbara Stanwyck dans ce film est l'archétype de la femme fatale ? On en est loin avec sa perruque. Elle apparaît même obscène. Pourtant, tout comme pour le personnage de Clara Calamai dans Les amants diaboliques, elle envoûte le personnage masculin qui est tout comme elle, ordinaire. Ce qui frappe est la vulgarité, la laideur intérieure et extérieure du personnage de Barbara Stanwyck. On se croirait même avec une candidate d'une télé-réalité. Mais Billy Wilder l'a voulu ainsi. Et c'est ça qui est intéressant finalement. Cette plongée dans la médiocrité. En cela, même si le film est sous influence, il reste une réussite même si pour moi ce n'est pas un chef-d'œuvre.
J'ai été subjugué par la qualité de l'histoire et de la réalisation. Le scénario est rudement bien construit, et nous tiens en haleine. Les acteurs sont excellents, on profite des excellentes répliques qui leurs sont donnés. Tout est bon dans ce film ! Le seul point sombre, ce sont les images qui sont globalement... fort sombres. On a là un excellent film, à qui il ne manque pas grand chose pour être un chef d'oeuvre.
Un scénario bien ficelé du début à la fin, un suspens qui ne vieillit pas, c'est bien ficelé et terrifiant. Billy Wilder est le seul à atteindre une intensité folle couplée avec la plus fine justesse
Assurance sur le mort est un film policier plutôt intéressant de la part de Billy Wilder, que je ne connaissais que par des comédies légères (Certaines l'aiment chaud, Sept ans de réflexion, …). Le crime est à la fois simple, classique et rudement bien trouvé. Les acteurs sont plutôt convaincants, notamment Barbara Stanwyck (dont il est impossible de résister au charme dans ce film). Mais Fred MacMurray (acteur que je ne connaissais pas) est plutôt bon. On arrive sans difficulté à éprouver de l'empathie pour le personnage principal alors qu'il s'agit d'un meurtrier. L'atmosphère est très bien retranscrite à l'écran, la tension est palpable tout le long du film (notamment lors de la scène dans le couloir de l'immeuble devant l'appartement de Neff, qui est presque un chef-d’œuvre en soi). Un excellent film noir.
Noire comédie. Billy Wilder est surtout connu pour ses comédies mais il montre ici qu’il peut faire sien le polar. C’est l’histoire d’un assureur qui tombe sous le charme vénéneux d’une cliente qui aimerait vraiment que son mari passe l’arme à gauche. En se débrouillant bien, la combine peut être juteuse. Nous avons là tous les ingrédients du film noir alors en plein essor. La blonde plantureuse et objet de désir et dangereuse surtout. Le type pris dans un engrenage qu’il ne maîtrise plus. Et surtout un éclairage en clair obscur qui apporte son jeu d’ombres prémonitoires et des mouvements de caméra ample qui semble au fur et à mesure enfermer le héros dans son tragique destin. Le suspens ne repose pas vraiment sur l’envie de connaître la fin puisque le film est un long flash-back raconté en voix off par le héros lui-même. Archétypal qu’on vous dit. On regrettera peut-être le choix d’une actrice bien peu charismatique (à moins que le problème ne vienne de la choucroute qu’elle a sur la tête?) et d’un héros qui n’a pas la détermination d’un Bogart mais on adore la prestation d’un Edward Robinson énorme. Surtout, on kiffe à fond le jeu (voire l’invention) du code du film noir, son ambiance poisseuse, ses retournements de situation, ses dialogues délicieusement scabreux, son humour discret. On reconnaît là de nombreux éléments qui seront empruntés maintes et maintes fois par la suite. Un classique, un cas d’école, un étalon.
Billy Wilder signe un très grand film. L'histoire d'un assureur qui rencontre une femme qui fait basculer sa vie. Les acteurs y jouent très bien. On suit le piège de cette femme fatale avec cet assureur. On voit leur plan se retourner petit à petit contre eux. Billy Wilder dévoile le côté vicieux de l'humain et montre de quoi on peut être capable pour de l'argent. Grand film, à voir absolument.
Walter est un employé d’une compagnie d’assurance. Il tombe amoureux de sa cliente Phyllis. Ensemble ils vont monter un plan pour supprimer son mari et partager ensuite son assurance-vie. Mais Barton, son ami et collègue enquête et les choses ne se passeront pas comme prévues. Assurance sur la mort est un film noir qui commence par l’aveu du meurtre. L’histoire remonte ensuite le temps pour montrer comment le protagoniste en est arrivé à faire une telle chose. On découvre alors un homme banal et sans histoire qui va clairement se faire séduire et manipuler par une femme qui souhaite arriver à ses fins. Remarquablement bien écrit et mis en scène, Assurance sur la mort se place parmi les grands films du genre, aux côtés des long-métrages d’Hitchcock. Billy Wilder maintient une pression émotionnelle tout le long de son récit en cassant l’image de ses comédiens et à tout lâcher sur un final fort sur les liens amicaux. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Classique du film noir, Assurance sur la mort est un exemple type du genre. Il en possède ainsi tous les principaux codes (qu’il a d’ailleurs permis en partie d’instaurer) : femme fatale, récit principal en flashback, présence de la voix-off, noir et blanc magnifique jouant beaucoup sur les ombres… Après un générique mémorablespoiler: (présentant un homme marcher avec des béquilles, ce qui annonce la séquence du meurtre) , tout cela est mené à son plus haut point : interprétation brillante (à noter qu’on aperçoit, chose rare pour l’époque, des acteurs noirs dans des rôles secondaires), mise en scène et photographie parfaite, intrigue passionnante et maligne… Avec Assurance sur la mort, Billy Wilder signe un classique instantané du film noir et un chef-d’œuvre du cinéma tout court.
Scénario très bien monté, fait encore d'actualité : L'arnaque à l'assurance pour toucher le pactol. L'enquête des assureurs pour déceler s'il y a fraude à l'assurance ou non. J'ai bien aimé le personnages et la psychologie de l'arnaqueur, en plus de sa narration. Un film bien monté avec une ambiance inquiétante et plusieurs surprises. L'intensité du film et le jeu des personnages nous font bien ressentir leur psychologie et leur état de stress, surtout concernant "Walter".