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cocolapinfr
69 abonnés
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3,0
Publiée le 25 décembre 2015
Un bon film voire un excellent film français, des acteurs de qualité et une reconstitution correct entre l'Italie et la France subissant les ravages du choléra, malgré un certain manque au niveau de la mise en scène qui peine à nous faire voyager dans cette époque impitoyable. On reste a des années lumières de "Barry Lyndon" que je vous ordonne de voir si ça n'est pas déjà fait.
Un film qui parle de son plat pays, çà raisonne tout de suite différemment. Jean Giono grignote dans l'oreille, le film est un cru provençale. Pas de fautes d'accents, l'histoire est limpide, et prouve très vite qu'on est dans le beau texte à la française. L'histoire d'amour est équivoque, c'est haletant et mouvant. Les défauts sont présents quand même. C'est juste la mécanique du film d'époque qui sonne le sur-déjà vu. Mais on retiendra au final une charmante fable, au charme irrésistible de la plus belle région de France (zéro objectivité).
Ma première incursion dans le cinéma de Jean-Paul Rappeneau, son travail de mise en scène est remarquable et impressionne de bout en bout. Ce long métrage a de grandes qualités, ces comédiens pour commencer, Olivier Martinez est parfait dans son rôle de jeune premier, quand à Juliette Binoche sa seul présence est un cadeau. Les décors et costumes sont également somptueux, il est toujours difficile de réalisé un film d'époque, je n'ai pas lu le livre mais j'en ai réellement le désir. Petit point négatif malgré tout, un petit manque de rythme à certains instants mais dans l'ensemble ce long métrage m'a bien plu.
Un film généreux. Un film d'aventure long où tout est parfaitement maîtrisé. Décor, costume, photo, mise en scène sur un scénario adapté d'un roman de Giono. Tout ici est qualité. Jean-Paul Rappeneau se confirme comme le maître du film historique des années 90. Dommage que le cinéma français ne soit plus en mesure, aujourd'hui, de nous proposer des films historiques de cette qualité. Aventures d'un carbonaro dans la Provence de 1832, épidémie de choléra et unité Italienne, épopée magnifique marquée par la grande histoire et servie par une belle distribution. Même les chats et les corbeaux y jouent bien, c'est dire le génie de Rappeneau !
Une belle aventure dans un contexte dramatique qui fait des ravages et comporte quelques scènes comiques en plus de nombreuses dramatiques. Cela donne un aperçu de a propagation du choléra à l'époque qui semble difficile à stopper et à guérir. Le hussard va tout de même s'acharner à sauver sa bien aimée, tout en déjouant ses poursuivant et la fureur des gens qu'il rencontrera au cours de son périple.
En films de cape et d'épée, Rappeneau connait plutôt son sujet, lui qui a réalisé Le Bossu, Cyrano... Mais ne perdez pas de temps avec cette adaptation médiocre qui trahit l'ensemble du livre de Giono. Le hussard, roublard et violent est devenu, sous les traits de l'insupportable Martinez, une espèce d'hidalgo éphèbe et séducteur à cheveux longs. N'oublions pas qu'un hussard est censé pourchasser les fuyards à la bataille, mais ici il n'est bon qu'à pourchasser les midinettes. Pour le reste, de belles images mais des passages grand-guignolesques sur les victimes du choléra. Vraiment pas terrible.
une adaptation plutôt réussie de ce classique de la littérature qui doit beaucoup à ses interprètes Juliette Binoche et Olivier Martinez, même si l'ennui est présent parfois. 12/20
Un superbe film épique à la mise en scène sobre, aux décors naturels splendides et au casting français vraiment imposant, Olivier Martinez en tête est exceptionnel, Juliette Binoche pleine de délicatesse. Après, l'ensemble manque de fond et il y a quelques longueurs rédhibitoires.
Le titre est révélateur : le hussard sur le toit, c’est-à-dire entre ciel et terre. Angelo est en mission en Provence pour récolter de l’argent pour financer la libération de l’Italie du joug autrichien. La région est frappée de choléra. Des hommes sont à sa poursuite. Ceux sont des autrichiens. Le combat entre italiens et autrichiens s’est déplacé dans la merveilleuse provence dont les paysages sont magnifiés par des plans d’ensemble. Entre ciel et terre, la terre ressemble à un enfer où la maladie déforme les corps et les visages frappant subitement et de manière aléatoire. Les corbeaux, des nuées de corbeaux accompagnent l’épidémie. Il y a une drôle référence aux « Oiseaux » d’Hitchcock dont la manière de filmer est plus sèche et plus affûtée. Là palpitent des sentiments, et le fait que Angelo ayant rencontré une noble (comploteuse aussi) Pauline de Théus, cette façon d’aller de l’avant pour échapper et atteindre leur but, est une quête de l’air libre, de la liberté, contre l’étouffoir, et les mesures d’hygiène qui visent à rassembler malades et bien portants suspects, en les enfermant, pour contenir l’épidémie. C’est une suite d’obstacles à franchir, de barrières à contourner, de prisons d’où s’échapper. Le réalisateur rend un hommage merveilleux au roman de Giono que je n’ai pas lu : dont les lignes de force, le motif dans le tapis, est peut-être ça le ciel et la terre, le ciel duquel s’abat la maladie, la terre qui souffre de ce sortilège, c’est un beau film.
Film extra on ne dirait pas un film français, du moins actuel, car à l époque on se servait des sous pour les investir dans le film et non pas pour engraisser les acteurs
Une photo et une réalisation nickel , des paysages de Provence magnifiques , un jeune Olivier Martinez fougueux et ténébreux , et une Juliette Binoche passionnée ... Tous les seconds roles sont nickel, à part François cluzet et Depardieu qui cabotinent un peu , comme à leur habitude . Aucun temps mort, une réalisation intelligente et très moderne , les costumes l histoire, tout nous plonge dans l oeuvre de Jean Giono. J ai lu le livre et je n ai pas été décu , je l imaginais exactement comme ça !! Vraiment , je regrette d etre né trop tard ,au moment ou le cinéma français a perdu de sa superbe et s est atrophié Ce film est magnifique et n a que des critiques positives sur IMDB !!
Juliette Binoche sauve le film. Comment peut on imaginer qu'un film pourrait ressembler à ce roman. Pendant un long moment le film manque d'intérêt. Olivier Martinez est catastrophique dès qu'il ouvre la bouche et on ne retrouve pas le livre. Rien d'ailleurs n'oblige le film à ressembler au livre qui l'a inspiré. Ici Rappeneau a voulu faire un film de cape et d'épée. Les paysages sont beaux, mais c'est tout. Et puis apparaît Juliette Binoche qui emplit l'écran et donne un sens aux sentiments d'Angelo. Ce n'est pas dans le livre, mais l'attrait revient. Pourtant la volonté de maintenir une certaine proximité avec le livre est perceptible. Deux faits m'avaient frappé dans le roman. Pauline de Théus est endormie et quand elle se réveille elle est effrayée à la vue d'un corbeau qui ayant pris l'habitude de dévorer les cadavres s'est trop approché d'elle. L'idée du livre est fidèlement traduite. Le second point est le fait qu'Angelo ne tombe pas amoureux de Pauline et réciproquement, même si l'on devine qu'un possible est sous-jacent, ces êtres ne sont pas asexués. Le film nous fait croire qu'il ne s'agit que de fidélité là ou il n'est pour Giono que question de liberté.
J'ai vu ce film plusieurs fois et ne m'en lasse pas. J'avais lu le livre de Giono avant et on retrouve tout à fait l'atmosphère du livre. On a un jeu d'acteurs très sobre au niveau des échanges, des sentiments, mais cela est conforme au livre ou tout se devine d'une façon subtile. Les images et décors sont superbes ainsi que les paysages. Je conseillerais à ceux qui ne l'on pas vu de lire le livre de Giono d'abord. Souvent je suis déçu par les films tirés d'un livre que j'ai lu, mais là pas du tout
L'affiche illustre bien le contenu du "Hussard sur le toit", un peu creux. Les courses-poursuites s'enchaînent et les cadavres s'empilent, tandis que les cigales chantent inlassablement. Le cadre provençal est magnifique, les costumes bien brossés et la prestance d'Olivier Martinez indéniable, mais on s'ennuie profondément. Le background historique est trop léger pour présenter un quelconque intérêt, c'est à peine si l'on comprend que le héros est traqué par les Autrichiens pour ses idées nationalistes. Son appartenance à la charbonnerie est, pour sa part, complètement occultée, alors qu'elle est centrale. Assez fidèle à l’œuvre de Jean Giono, probablement, mais peu emballant, certainement. Il ne faudrait toutefois pas noircir le tableau à outrance. "Le hussard sur le toit" n'en reste pas moins un film assez agréable à suivre, trop léger certes mais original quant aux événements décrits.
Du grand cinéma, grande mise en scène . Cette histoire a pour cadre l' épidémie, réelle, de choléra qui sévit en France dans les années 1830 . Rappeneau a bien repris l' esprit de Giono, la vie, la mort, omniprésente, le retour des hommes devant cette menace immédiate à une véritable animalité, mais l' appât du gain reste toujours présent, remarquable interprétation de Jean Yanne, au passage . Le jeu d' Olivier Martinez est lui cependant un peu terne , et le film peut-être un peu long, mais globalement, une oeuvre magistrale .