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Pascal
159 abonnés
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2,5
Publiée le 18 novembre 2018
beaucoup moins réussi que Cyrano de Bergerac. Les scènes de foule et la photo est belle, mais olivier Martinez n'est pas Gérard Philippe ni Jean-Paul Belmondo( très loin de là) c'est peut-être le gros point faible du film. J Binoche est inspirée, ce qui n'est pas toujours le cas et bien dirigée. Un film grand public pas trop mal huilé. Toutefois, n'attendez pas de miracle.
Magnifiquement mis en scène, éclairé, interprété, ce film est un bijou. Les décors, costumes, maquillage, tout est parfait. Les acteurs sont au top, Juliette Binoche formidable, Olivier Martinez pas mal du tout.
Difficile d'adapté un roman pareil. Finalement Rappeneau s'en sort pas mal. Il signe une belle œuvre quoique un peu monotone au rythme légèrement linéaire. En revanche, il y a pas mal de modification avec le roman de Giono et la plupart ne font que rappeler que les livres sont souvent meilleur.
Redécouvrir ce film en plein épidémie de coronarvirus, en Mars 2020. On aime le croisement de lignes de forces entre -la fuite du hussard pour échapper à ses poursuivants autrichiens, -le phénomène épidémique et ses effets sociaux, peur, brasiers, chasse aux intrus - la rencontre entre le hussard, jeune colonel aristocratique, et Pauline, noble mariée à un homme plus âgé de 40 ans. Film sensé se dérouler en Provence. Évidemment, un « clou » osé à l’époque de sa sortie, le nu presque intégral de Juliette Binoche qui fit beaucoup débat n’était pas forcément indispensable.
Très loin du livre dont seuls quelques chapitres sont traités, ce film n'en reste pas moins un incontournable. Pas vraiment un film de capes et d'épées, mais un aperçu littéraire qui illustrera le Giono. Tous les collégiens ou lycéens devraient avoir vu ce film.
Le titre est révélateur : le hussard sur le toit, c’est-à-dire entre ciel et terre. Angelo est en mission en Provence pour récolter de l’argent pour financer la libération de l’Italie du joug autrichien. La région est frappée de choléra. Des hommes sont à sa poursuite. Ceux sont des autrichiens. Le combat entre italiens et autrichiens s’est déplacé dans la merveilleuse provence dont les paysages sont magnifiés par des plans d’ensemble. Entre ciel et terre, la terre ressemble à un enfer où la maladie déforme les corps et les visages frappant subitement et de manière aléatoire. Les corbeaux, des nuées de corbeaux accompagnent l’épidémie. Il y a une drôle référence aux « Oiseaux » d’Hitchcock dont la manière de filmer est plus sèche et plus affûtée. Là palpitent des sentiments, et le fait que Angelo ayant rencontré une noble (comploteuse aussi) Pauline de Théus, cette façon d’aller de l’avant pour échapper et atteindre leur but, est une quête de l’air libre, de la liberté, contre l’étouffoir, et les mesures d’hygiène qui visent à rassembler malades et bien portants suspects, en les enfermant, pour contenir l’épidémie. C’est une suite d’obstacles à franchir, de barrières à contourner, de prisons d’où s’échapper. Le réalisateur rend un hommage merveilleux au roman de Giono que je n’ai pas lu : dont les lignes de force, le motif dans le tapis, est peut-être ça le ciel et la terre, le ciel duquel s’abat la maladie, la terre qui souffre de ce sortilège, c’est un beau film.
En films de cape et d'épée, Rappeneau connait plutôt son sujet, lui qui a réalisé Le Bossu, Cyrano... Mais ne perdez pas de temps avec cette adaptation médiocre qui trahit l'ensemble du livre de Giono. Le hussard, roublard et violent est devenu, sous les traits de l'insupportable Martinez, une espèce d'hidalgo éphèbe et séducteur à cheveux longs. N'oublions pas qu'un hussard est censé pourchasser les fuyards à la bataille, mais ici il n'est bon qu'à pourchasser les midinettes. Pour le reste, de belles images mais des passages grand-guignolesques sur les victimes du choléra. Vraiment pas terrible.
Un beau film qui donne vie au fabuleux roman de Jean Giono. Jean-Paul Rappeneau livre un film aux images superbes et bien interprété. Mais tout cela manque de souffle et d'intensité, dommage.
Du grand cinéma, grande mise en scène . Cette histoire a pour cadre l' épidémie, réelle, de choléra qui sévit en France dans les années 1830 . Rappeneau a bien repris l' esprit de Giono, la vie, la mort, omniprésente, le retour des hommes devant cette menace immédiate à une véritable animalité, mais l' appât du gain reste toujours présent, remarquable interprétation de Jean Yanne, au passage . Le jeu d' Olivier Martinez est lui cependant un peu terne , et le film peut-être un peu long, mais globalement, une oeuvre magistrale .
Un film d'une puissance romanesque considérable et qui réussit à retranscrire fidélement le livre de Gionno. Le tandem Binoche/Martinez fonctionne à merveille. Le Grand film d'aventure romantique français de ces vingts dernières années. Sur le plan technique, c'est aussi une résussite. Image et plan magnifique, reconstitution impec, photo splendide. Dommage quand même qu'il eu fallut repeindre un champs de blé pour tourner une certaine scène
J'ai vu ce film plusieurs fois et ne m'en lasse pas. J'avais lu le livre de Giono avant et on retrouve tout à fait l'atmosphère du livre. On a un jeu d'acteurs très sobre au niveau des échanges, des sentiments, mais cela est conforme au livre ou tout se devine d'une façon subtile. Les images et décors sont superbes ainsi que les paysages. Je conseillerais à ceux qui ne l'on pas vu de lire le livre de Giono d'abord. Souvent je suis déçu par les films tirés d'un livre que j'ai lu, mais là pas du tout
Les images de la Provence sont magnifiques mais les deux acteurs principaux ne m'ont pas convaincu dans leurs rôles. Olivier Martinez débite son texte à voix basse comme s'il disait la messe et garde toujours ma même expression. Il ne fait que courir dans ce film. Quant à Juliette Binoche, elle parle trop vite, articule à peine.