4,5
Publiée le 8 février 2019
Un des films les plus flippants qu'il m'ait été donné de voir!
Atmosphère lugubre dans ce décor en huis clos glacé et désolé où bientôt l'angoisse, la paranoïa et la terreur vont aller crescendo, après que John Carpenter eut pris le temps et le soin d'installer ses personnages...
Chacune des transformations repoussantes de la créature,due au génie et à l'imagination cauchemardesque du décorateur et maquettiste Rob Bottin précipite le spectateur dans l'effroi et le dégoût.
Un grand film d'horreur sorti en 1982, où les trucages classiques de l'époque peuvent encore en remontrer aux possibilités offertes,aujourd'hui,par le numérique...
4,5
Publiée le 17 novembre 2018
John Carpenter a réussi son coup. Il a su installer progressivement son histoire. Le début est d'ailleurs cocasse : un hélicoptère poursuit un chien en tentant de l'abattre au fusil sans que l'on connaisse les tenants et aboutissants. D'où une suite d'interrogations. Mais on comprend assez vite le danger qui guette les habitants de cette station située en Antarctique. Les acteurs sont globalement très bons, la mise en scène de qualité, et le suspense bien rendu. La présence de la bête va mettre à rude épreuve la solidarité intrinsèque qui règne généralement au sein d'un groupe humain réduit et situé dans un milieu inhospitalier et loin de tout. La bestiole est affreuse comme il se doit, parfois avec excès ce qui confine au grotesque, mais le fait qu'elle puisse prendre n'importe quelle apparence rend ce quasi huis-clos haletant. La fin est plutôt sombre mais ouverte. Enfin, un peu ouverte... Très bon film de science-fiction en tout cas.
4,5
Publiée le 31 octobre 2018
Carpenter se retrouve aux manettes de son premier film de commande pour un studio (Universal) avec le remake de « La chose d’un autre monde » (1951). Les ingrédients de base de la version originelle sont les mêmes, mais exit la « chose » d’origine végétale, avec son grand front, ses grandes griffes et assoiffée de sang, au profit d’une menace invisible, plus cynique, plus perfide. Un organisme protéiforme, intelligent, capable de se métamorphoser en imitant a la fois le physique mais aussi le comportement de ses victimes. Rob Bottin va matérialiser ces visions cauchemardesques en réalisant des effets spéciaux d’anthologie, entre latex et animatronique. La description du processus de mutation des victimes, avec de longs plans où on parvient sans mal à reconnaitre le visage des victimes (hommes comme chiens ) transformées en créatures hybrides, entre monstre et organisme vivant, est littéralement hallucinant ! Les attaques de la « chose » sont tout aussi bluffant, et fulminent lors d’une confrontation finale dantesque.
Si j’ai eu le bonheur de découvrir « The Thing » au cinéma à sa sortie, plusieurs visionnages dans mon salon, dont celui pour l’écriture de ce papier, me permettent d’affirmer que 33 ans après l’effet reste intact! Mais la ou Carpenter enneige définitivement « la chose » de 1951 , c’est avec une mise en scène jouant la carte de la paranoïa, utilisant habilement les codes du huis clos, pour bâtir dans cet univers claustrophobique une ambiance de terreur étouffante. Un climat oppressant qui atteint des sommets avec la scène du test du sang, pour déceler les « infectés », et le pétage de plomb de Blair (Wilford Brimley) détruisant tout moyen de contact et d’échappatoire (radio, véhicules, chiens ) .
Carpenter n’oublie pas de glisser astucieusement quelques jump scare, avec entres autres cette apparition très Hallowenesque de Blair surgissant plein champ ou cette silhouette qui passe rapidement devant Fuchs, et d’autres effets d’« épouvante » comme la scène très « gosht movie » de la poignée qui bouge. L’ensemble est renforcé par une musique additionnelle (le reste du score est signé Ennio Moriconne) composée par Carpenter au synthé avec juste 2 notes…comme pour simuler un battement de cœur.
Le casting, excellent, est dominé par Kurt Russel en anti héros au look improbable, la barbe touffue, un blouson aviateur et un chapeau de cow-boy sur les épaules, contribuant a iconiser son personnage, a la manière du Snake de « NY 1997 ». « The Thing » est une œuvre sombre et profondément pessimiste, l’ambiance paranoïaque n’étant jamais perturbé par un trait d’humour est ainsi maintenue de la traumatisante scène d’ouverture avec la chasse du chien en hélico, jusqu’à la conclusion avec les deux survivants.
Une noirceur qui contribuera lors de sa sortie, confrontée au phénomène « E.T. » (en salle au même moment) et une très mauvaise presse, a un semi échec commercial.
Au fil des années le film sera réhabilité et accèdera rapidement au statut de culte et de chef d’œuvre de l’angoisse! A partir d’un « monster movie » Carpenter réalise un film de « science fiction – Horreur », genre dont « The Thing » reste à ce jour, avec le «Alien » de Riddley Scott, la référence absolue.
4,0
Publiée le 27 juin 2018
Un film devenu le culte, dont on ne nomme même plus le nom du réal. On plonge dans un film à l'ambiance pesante, après que le film est posé sa base. Chacun joue convenablement pour l'époque ou le film est sorti. Ce qui a donc donné lieu à un remake ; dont je n'ais vu que quelques passages mais ou le jeu passé parfois dans le surjeu.. Restant donc sur celui ci dont les amateurs du genre ne peuvent passer à coter. Une histoire assez simpliste en fin de compte mais qui va nous faire découvrir, apprendre pas mal de choses ; amenant à la fin du film. A (pour certains) réfléchir un peu. Sans nommer les quelques questions pour ne pas spoiler. Mais était est ce le but du réal, comme pas mal joue le jeu jusqu'au bout ; et nous laisse dans l'attente. Non pas d'une suite, mais de réponse. Que les suites détruisent au passage.. Sinon pas grand à redire sauf qu'il est dans top dans son genre, ou avec peu de choses (décors, perso…) ; on arrive à reproduire un film "percutant" ne faisant pas l'impasse sur l'hémoglobine^^ ; là ou la bète par son action unique à ce que l'on a vu autrement mais lance peut être un petit clins d'œil à Alien (le 1er étant sorti plus ou moins dans les périodes de celui-ci). Bref, une histoire qui nous donne envie d'en savoir un peu plus et le rythme se pose là ou là mais avance sans amener de longueures. Tout comme la BA. Puis le film qui le fait et nous mets devant des faits accomplis et on suit le groupe d'explorateur. Une bonne surprise qui confirme l'éloge fait autour de ce film (pas du remake!). A voir, sans hésitation.
4,0
Publiée le 7 avril 2018
Un classique du cinéma d'horreur offert par John Carpenter !

Tout d'abord la première chose marquante c'est la musique efficace et collant parfaitement au film.
Ensuite de nombreuses scènes de tension sont à souligner comme celle du test avec le sang. Le film marche parfaitement vu que même le spectateur est perdu et ne sait pas qui est possédé par cette chose.

Le film mériterai d'avoir un remake fait par un autre grand réalisateur maîtrisant la tension dans ces films , avec ça va de soi de meilleurs effets spéciaux !
4,0
Publiée le 30 mars 2018
Écrasé par E.T à sa sortie, The Thing de John Carpenter est un véritable régal pour les amateurs de SF, une partie d'échec angoissante dans le froid de l’Antarctique avec un Kurt Russell dans l'une de ses meilleures formes. Ce qui m'a marqué avec ce film, c'est la réalisation sublime pour 1982, j'aime ce genre de cinéma très graphique et sensoriel, pas vraiment terrifiant à mon sens, mais ça nous fait sortir de notre zone de confort grâce à l'atmosphère qui s'en échappe. La BO est magnifiquement travaillée également. Pour une oeuvre sortie il y a plus de 35 ans je ne peux que m'incliner devant le travail effectué, ça surpasse pas mal de productions actuelles à bien des égards.
4,5
Publiée le 23 janvier 2018
Souvent considéré comme le chef d'oeuvre de Carpenter, l'intéressé est d'ailleurs le premiers à le dire, The Thing est à juste titre un classique du cinéma fantastique. La force du film repose dans sa mise en scène superbement travaillé qui sait faire naître chez le spectateur de l'angoisse et en même temps de la fascination. Le casting est de qualité et l'histoire bien construite. C'est un véritable régal de regarder ce film. On peut cependant lui reprocher de reprendre des idées d'Alien sorti 3 ans avant, par moment Carpenter est plus qu'inspiré par le britannique Ridley Scott.
Dans la filmographie de Carpenter je préfère quand même New York 1997 et Christine, mais The Thing reste un incontournable du cinéaste et il mérite vraiment d'être vu!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 janvier 2018
Un film culte, complètement décomplexé dans ses effets spéciaux, nanardesque mais efficace, jouissif même. On retiendra aussi une bande son minimaliste mais glaçante de Morricone, un Kurt Russel qui en a "une grosse", une direction artistique culottée et une fin ouverte marquante. À voir absolument !
4,0
Publiée le 28 octobre 2017
Un des maitres du genre, John Carpenter fascine avec cette oeuvre et sa créature surnaturelle !
Un film analysent l'humain dans sa pire situation. Face à La Chose, face à The Thing, comment réagir ?
Le spectateur est tenu en haleine, in media res il est plongé dans l'action !
Kurt Russell se détache de la masse, un personnage, un acteur qui diffère des autres scientifiques.
Éclairage, mise en scène et intrigue parfaite : The Thing est une réflexion, un film des plus agréables.
4,0
Publiée le 23 octobre 2017
Un excellent film de John Carpenter. Kurt Russell campe un chasseur qui tente de tuer une chose tapi dans l'ombre. Une bonne fiction culte des années 80.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 1 janvier 2018
Ah, John Carpenter, un réalisateur à qui l'on doit "Vampires", "Prince des ténèbres" et bien entendu "The thing". Il est non seulement pour moi le meilleur du réalisateur mais aussi le film qui a les meilleurs effets spéciaux des années 80 avec "Le loup garou de Londres" et "La mouche". Par contre, je dois avouer que la fin ma laissé à désirer
4,5
Publiée le 25 septembre 2017
L'un des jalons de la filmographie de Carpenter et sans doute même l'un de ses meilleurs. Le huis-clos en Antartique et sa base précaire d'exploration et recherche fonctionne à merveille; quant au monstre, il est clairement immonde et le suspense psychologique induit par la suspicion permanente est efficace. L'arrivée mystérieuse du chien dès les premières minutes suffit à mettre dans l'ambiance. Un must-see.
4,5
Publiée le 22 septembre 2017
John Carpenter, ce pape de la série B. Au fond, tous ses films (disons plutôt la majorité) sont construits selon le même schéma. Un héros, des alliés de circonstance autour de lui, une menace par forcément identifiable. Le groupe devra mettre les divergences de côté pour survivre. Ainsi, on retrouve d’un film à l’autre des personnages qui se ressemblent. Ce coup-ci, tout se passe dans une base isolée en Antarctique et le personnage principal est campé par Kurt Russel, acteur carpenterien s’il en est. L’intrigue est assez simple, on l’aura compris. Tout est dans l’ambiance. Le climat est oppressant et il règne dans cette station une paranoïa qui crée un formidable huis clos macabre. Les effets spéciaux sont de toute beauté. Le film regorge de véritables statues animées (et gluantes). Simples et fonctionnels, les décors sont tout à fait efficaces. En clair, tout fonctionne dans cette petite perle fantastique qui figure parmi les meilleurs films de Carpenter. La version restaurée sortie en 2016 fait totalement oublier que le film a 35 ans. Le charme de l’ancien, le confort du neuf.
4,0
Publiée le 19 juin 2017
The Thing était un film qui a raté sa sortie au cinéma pourtant ce film à l'époque devait être un chef d'oeuvre. On nous propose un mélange d'Alien (l'action reste dans un seul lieu et l'extraterrestre est violent) et un ET (l'action se passe sur terre) sorti la même année et qui a contribué à l'échec commercial du film en 1982. Le duo de légendes Kurt Russel et John Carpenter n'a pas fonctionné à l'époque mais aujourd'hui The Thing est classé dans les films cultes.

Les effets spéciaux pour l'époque était génial mais aujourd'hui ça a terriblement vieilli. Le plus important pour John Carpenter est l'ambiance du film et le jeu avec le suspens qui est réussi comme avec la scène où Kurt Russel teste le sang des personnages pour connaître qui est possédé par l'Alien.

En entendant le nom d'Ennio Morricone  on peut s'attendre à un film d'une autre dimension mais en fait la bande originale ne fait pas remonter le film.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 28 mai 2017
Après avoir été scotchée par "Alien, le huitième passager", c'est avec de bonnes attentes que je me suis dirigée vers un des seconds thrillers-épouvantes fantastiques de l'époque. "The thing" est également une agréable surprise : l'horreur se jouait en effet auparavant sur les non-dits et sur des suggestions scénaristiques bien plus intéressantes pour créer de la tension que les films à effet gore trop retrouvés aujourd'hui... Cette histoire de huis-clos dans des conditions plus que dépaysantes (isolation, paysage glacial, tempête nocturne) sait encore tenir en haleine son spectateur. Mais au-delà d'un simple long-métrage d'horreur, "The thing" se veut aussi clairement dérangeant, car il expose parfaitement l'être humain face à un danger invisible, c-à-d par des réactions de paranoïa, de méfiance, de panique et parfois même de cruauté. Alors certes, on regrettera peut-être un peu le manque d'empathie des personnages, de tristesse (pour les premiers morts - leurs amis, l'on suppose ?), mais la réalité de la nature humaine se veut sombre, et l'admettre a quelque chose de dérangeant. La créature, au final, n'est pas tout à fait au centre même du film, puisqu'elle échappe à bon nombre de questionnements. D'un côté, je ne peux contenir une pointe de déception au sujet de certaines incohérences : la créature, malgré ses capacités - occultes - à construire un vaisseau, semble assez limitée du point de vue de son évolution (clairement handicapante, avouons-le, sa morphologie n'a pas grand chose d'utile ou de prédateur...) et n'est pas spécialement futée pour avoir toutes ses proies. . D'un autre, il semblerait que le réalisateur ait orienté son scénario de façon à ne pas focaliser son spectateur sur des explications annexes, et c'est une preuve d'intelligence que de l'assumer plutôt que de fournir des infos brouillons et/ou incomplètes.
Autrement, les acteurs ont su bien animer le film avec des scènes de silence parfois mal placés, louches, et des regards suspicieux ou bien trop insistants. On ne saurait s'attacher à eux tant le doute est omniprésent. Les scènes sont merveilleusement bien filmées, n'en dévoilant pas trop pour laisser libre cours au spectateur d'imaginer ce qu'il n'a pas vu à l'écran. La créatures sous ses différentes allures sait encore nous retourner l'estomac par des effets qui sont bien entendus dépassés à notre époque mais qui, si l'on contextualise, restent impressionnants (encore une fois, ma déception reste dans les morphologies immondes qui n'ont pas de réel intérêt évolutif à la chose...). Cela dit, la bande son n'est pas franchement transcendante.
C'est donc un bon boulot pour John Carpenter qui a heureusement vu son film gagner en popularité avec le temps. À ne pas manquer dans le cinéma de l'épouvante/SF-fantastique !
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