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    The Thing
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    763 critiques spectateurs

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    Dadou
    Dadou

    64 abonnés 1 360 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2012
    Angoissant et prenant... Un excellent film de seconde partie de soirée pour bien se mettre dans l'ambiance.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 045 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2016
    The Thing : classique d’angoisse devenu culte du maitre de l’horreur John Carpenter qui encore une fois arrive à nous captivé dans une ambiance très immersif. Ambiance glacial et flippant dans ce film qui fait froids dans le dos a des moments. Avec une bonne dose de stress et de suspense dans un lieu glacial complètement isolé du monde ou personne peut-vous secourir. Vraiment l’ambiance du film est un gros point fort dans ce film ou l’angoisse et la peur des personnes face a cette « chose » va tourné au stress et a la paranoïa de tout le monde, ce qui va peut être les mené a leur perte. Et face a eu : the thing : la chose, ce montre absolument terrifiante et horrible, increvable, qui ce transformé et copie tout ce qui a de vivant : qui va arriver a terrassé a l’usure : la chose ou les humain, le suspense est a son maximum dans ce film et jusqu'à la fin, on est captivé et prit par ce film ou la survit est un point très important, vraiment j’ai adoré le scénario, très bien foutu et parfaitement maitrisé car il y a pas mal de scène très intelligente, avec du suspense hautement maitrisé, que ça soit la scène du test du sang, ou même au début, un coté très mystérieux vraiment appréciable. De plus la réalisation signée donc par le maitre de l’angoisse John Carpenter est toujours aussi excellent ; plans de caméra posé et efficace, vraiment impeccable, rien a dire, c’est que du bon et j’ai était surtout impressionné par les effets spéciaux qui pour aujourd’hui sont encore vraiment excellent, depuis les années 80, ils ont pas prit une ride. Des effets spéciaux comme sa a l’époque, sa devait être totalement révolutionnaire, bluffant et angoissé a l’époque surtout pour la chose. Ensuit, les acteurs sont vraiment très convaincant et parfait dans leur rôle, ils font bien ressentir leur peur et leur paranoïa. Surtout Kurt Russell qui encore une fois est excellent parfait dans sont rôle et très charismatique avec sa barbe et tout. Et pour finir, les musiques sont excellent et participe et accentue l’ambiance et l’angoisse du film, c'est du Morricone, bon malgré tout, elles restes très discrets mais c'est typique les musiques qu'aime Carpenter donc Morricone a bien répondu au attentes du réalisateur. Voila ce film est une réussit, un classique que je vous conseil absolument. Un coup de cœur mais aussi un pur chef-d’œuvre.
    stebbins
    stebbins

    504 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2012
    De nombreux films savent choquer. Beaucoup peuvent déranger, perturber, voire même angoisser. En revanche très peu peuvent se vanter de faire vraiment peur, d'effrayer littéralement le spectateur sur la durée d'un long format... The Thing version 1982 est de cette espèce rare de films qui vous flanquent une frousse implacable et inoubliable. John Carpenter rend actif le spectateur en réalisant un thriller horrifique surpuissant campé par 12 hommes en galère... bloqués par une tempête de neige incessante à travers laquelle la Chose, tapie quelque part, attend. D'abord fonctionels les personnages de The Thing sont dans un deuxième temps savamment travaillés par Carpenter, ce dernier faisant basculer l'intrigue fantastique vers un survival cauchemardesque et hautement psychologique. Si le film ne démarre pas véritablement sur les chapeaux de roue - en raison notamment de l'abstraction du décor, de l'atmosphère diurne et de l'inévitable exposition des nombreux personnages de l'intrigue - le suspense va crescendo au fil des chapitres de ce terrible jeu de massacre. Jouant énormément sur l'une des peurs les plus redoutables du genre humain - à savoir la paranoïa - The Thing surpasse le Alien de Ridley Scott dans sa portée traumatique : l'extraordinaire élaboration des effets spéciaux, la leçon de mise en scène de Carpenter, la crédibilité du scénario et de ses enjeux et le casting fracassant font de ce remake l'une des réussites majeures du cinéma fantastique. Il n'y a guère que le Eraserhead de Lynch qui m'ait autant impressionné dans le genre. Le chef d'oeuvre de John Carpenter.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 avril 2012
    je viens de le voir pour la première fois aujourd'hui ,soit 30 ans après sa sortie ! bon, en étant objectif j'ai bien aimé le début, le contexte et l'ambiance générale mais coté effets spéciaux ça n'a pas très bien vieillie et la fin est "bof". Le "monstre" qui est pourtant ultra intelligent et puissant se laisse tuer on dirait sans bouger. A l'époque ce film était surement perçu différemment, au jour d'aujourd'hui je trouve qu'il lui manque quelque chose et qu'on retrouve un petit coté "quitch" des années 80. Néanmois c'est loin d'être un navet.
    loulou451
    loulou451

    121 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2012
    Quand le cinéma fantastique n'était pas encore envahi par une surenchère d'images numériques noyant l'intrigue dans un magma d'incohérence, Carpenter, à l'image de Riddley Scott, s'appuyait encore sur un excellent scénario pour réaliser ici un de ses meilleurs films. Car la force de ce film ne tient pas à la bête, mais à cette histoire forte qui dénoue ici les mécanismes de la peur humaine. Le résultat est terrifiant de vérité à défaut de faire véritablement peur. Kurt Russel tient là un de ses meilleurs rôles. Dommage que les autres acteurs du casting soient bien moins efficaces que lui...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2012
    J'ai adoré du début à la fin, avec une bonne ambiance et un bon casting !
    Dark Maul 05
    Dark Maul 05

    25 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2014
    Ouah ! Quel film ! Du suspense et de l'angoisse sont omniprésent dans ce film d'horreur. Un très bon film. J'étais encore plus étonné quand j'ai regardé de quand était ce film. Vraiment bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mars 2012
    Excellent film!! Bon casting, bonne ambiance (renforcée pas une musique d'Ennio Morricone des plus angoissante) et des effets spéciaux qui sont vraiment impressionnants même de nos jours. Le stress et la paranoïa nous sont très bien transmis. Un extraterrestre culte pour moi, tout comme le sont Predator ou Alien pour d'autre!
    Clingo
    Clingo

    60 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2012
    12 hommes en galère.

    Un terrible suspense imprègne The Thing du début à la fin. Le film s'ouvre sur la traque d'un chien par un hélico, autant dire qu'il s'agit d'un événement surprenant qui laisse d'entrée le spectateur dans le questionnement : que se passe-t-il ? Pourquoi une telle scène ? Et tout le film est comme ça, avec une différence ceci dit, qui suit l'évolution du scénario car dans une seconde partie la paranoïa se substitue au simple mystère. Mais toujours le spectateur est dans l'inconnu, " victime " d'une atmosphère parfaitement travaillée et réussie. C'est que la mise en scène de John Carpenter est un modèle dans sa capacité à retranscrire une certaine oppression, à distiller le doute, à installer rapidement et sur toute la durée du film une ambiance paranoïaque. J'aime beaucoup un des effets récurrents du début, quand le cinéaste utilise les fondus au noir pour conclure une séquence et développe ainsi une espèce d'esthétique du suspense. C'est une manière habile et extrêmement intelligente de jouer sur l'attente, d'autant plus impressionnante qu'ici tout est affaire de sobriété. Carpenter fait preuve d'une subtilité totale en privilégiant la mise en scène plutôt que les effets trop gratuits et faciles. Il est aidé par une composition magistrale d'Ennio Morricone, et un scénario qui, comme l'entité extraterrestre, opère des mutations d'une efficacité redoutable ( soit cette manière de passer d'un certain mystère à un autre ).

    Si la réflexion est d'une portée moins ample dans The Thing ( quand on la compare à ce qui se joue dans Invasion LA ou les films plisskéniens ), il n'en demeure pas moins vrai que le film établit un discours intéressant sur la nature humaine, et qu'il développe plutôt bien cette idée que l'homme est un ( chien )-loup pour l'homme. Il y a dans The Thing ce constat que l'être humain n'est pas si éloigné que ça d'une forme de vie primitive, et le film insiste sur la redécouverte de l'instinct face au danger. The Thing est très pessimiste puisqu'il désagrège la solidarité d'un groupe et laisse la place à une nécessité de survie basée principalement sur une attitude égoïste. La situation de l'action dans un lieu totalement déconnecté de la civilisation renforce cette impression d'un " retour à la nature " et à un comportement primitif. Cette vision obscure du genre humain trouve sa consécration dans la particularité de l'entité, capable de prendre une apparence humaine. Comme dans Invasion LA, l'ennemi est invisible, et surtout, il ressemble à n'importe quel être humain...par ailleurs cette bonne idée permet de renforcer davantage la paranaoïa et l'implication émotionnelle puisque le spectateur est dans la même situation que les personnages, ne sachant pas qui est qui.

    J'ajoute que les effets spéciaux n'ont pas pris une ride ( ou une toute petite ) et qu'ils sont juste impressionnants. The Thing est une oeuvre forte, terrifiante, terriblement intelligente, dont la qualité peut se mesurer à l'impact qu'elle aura par la suite ( parlons-en à certains développeurs de chez Capcom... ). The Thing étonne autant parce qu'il ne se gêne pas pour multiplier les références ( on pense à Shining par exemple ) tout en revendiquant constamment sa propre identité. Pour ceux qui en doutaient encore, Carpenter est un génie. Brillant.
    TheGP
    TheGP

    5 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2012
    The Thing, réalisé en 1982 par le génial et tortueux John Carpenter, ne laissera pas de marbre le spectateur stressé. L'horreur se love dans les glaces de l'antarctique, car une bête extraterrestre est tapie parmi nous. Voici quelques scientifiques isolés dans le blizzard à la merci d'une forme de vie étrangère multiforme dont le but avéré est la contamination entière de notre planète par ses copies malsaines de la vie. La petite base est à la fois la prison et le foyer d'incubation de La Chose. Parviendra-t-elle à déjouer l'intelligence humaine et à se répandre ou sera-t-elle démasquée à temps ? Kurt Russel, jeune et barbu, nous réjouit, lui et ses collègues hirsutes. Ce film n'est pas propice aux filles en bikinis et passionnera plus les amateurs d'effets spéciaux datés et de lance-flammes facilement dégainés. Soyons honnête, La Chose est plus effrayante lorsqu'on ne la voit pas, mais l'intensité paranoïaque reste efficace après tant d'années. On tremble à la fois de froid et de peur. Un film à déconseiller aux jeunes volontaires avant leur départ pour une mission sur les terres gelées des pôles !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2012
    le chef d’œuvre de John Carpenter The Thing fait partie des meilleur film d épouvante qui existe l'ambiance du film et juste énorme les acteur sont très bon surtout Kurt Russell en bref je conseille
    The Thing a se qui ne l'aurait pas vu.
    Pamela B
    Pamela B

    19 abonnés 342 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2012
    bof bof bof. le monstre est bien fait et les effets spéciaux pour un film de 1982. a part ca c'est pas un film épattant. une fin dessevante apres j'ai pas lu le livre donc je ne sais pas si la fin est la même. si c'est la même ca explique cette fin.
    Cinememories
    Cinememories

    484 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    La nouvelle de John W. Campbell, « Who goes there ? », arrive finalement à maturité entre les mains d’un maître de l’horreur, qui témoigne d’une bonne endurance et d’une grande patience. Mais John Carpenter, c’est également la force de l’efficacité. Faute de moyens, le metteur en scène négocie le virtuose par une créativité symbolique. Des codes du slasher, qu’il a lui-même lancés avec « Halloween », au succès triomphant de « New York 1997 », en passant par le thriller frileux « Assaut », le cinéaste capture un instant de pureté dans cette chasse aux sorcières. Il nous questionne par la même occasion sur les fondements des caractéristiques humaines. Ce qui nous définit, nous rend-il plus fort, plus crédible ? En lâchant un intrus parmi douze hommes, la quête de vérité sera synonyme de survie, que ce soit pour l’individu ou pour ce qui nous constitue moralement.

    Confinés par un climat glacial, cette petite communauté ne se définit sans doute plus par une forme de civilisation avancée. On en vient à compter sur ses instincts et les outils les plus primitifs, comme le feu. Pourtant, la présence hospitalière d’une créature les pousse à raisonner. Et de cette bonne volonté, ce que l’on trouvera rationnel, se transforme en une forme de paranoïa mutuelle. Il ne reste donc plus que des individus, à la solde de leur propre intérêt. La menace doit ainsi être identifiée, mais le réalisateur ne nous laisse pas de temps à nous préparer et nous propulse au plus près des enjeux. L’expérience en vaut la chandelle, car il y aura plus d’un frisson au détour des couloirs glaciaux de cette station perdue, de ce groupe divisé par le doute. La créature ne pouvant se définir par sa forme, ce sera dans le fond qu’il faudra l’appréhender, qu’il faudra l’approcher et qu’il faudra la détruire.

    La distinction est sans doute crue chez Carpenter, mais il cherche tout de même quelque chose de profond dans l’antagoniste qu’il décrit. Tout comme pour Michael Myers, le mal est absolu. Pas de nuance donc, pour cette entité qui n’a pas d’autres buts que de répandre la terreur sur son environnement. Les héros sont ainsi dans l’obligation d’affronter la menace, délaissant par la même occasion le statut de proie. Malheureusement, certaines réalités les rattrapent et le collectif s’effondre. Les monstruosités se reflètent d’abord sous une enveloppe humaine, car elle distrait dans sa manière d’évoluer. La mentalité de l’humanité, elle non plus n’est pas définitive et c’est ce que Carpenter utilise à bon escient, afin de confirmer le mal-être de la cohabitation, qu’elle soit inter-espèce ou non. La diversité ethnique, sociale et morale en atteste. Le film tourne constamment un miroir vers le spectateur, attentif et piégé dans ce jeu redoutable et impitoyable, celui qui convoque la matière organique et sa némésis.

    Ainsi, qu’on le reconnaisse comme remake ou non, il ne faut pas oublier que cette version de « The Thing », n’a rien à envier à son prédécesseur, « The Thing From Another World, bien au contraire, le réalisateur le respecte. Il s’approprie ainsi des codes qui lui montrent une voix plus symbolique et métaphysique. Qu’il soit question d’une divinité ou d’un fléau incurable, il est question des hommes et de leur place dans l’univers, mais à l’échelle de leur croyance. En espérant ainsi le jugement ou le pardon, chaque personnage révèle que l’hostilité demeure le langage universel, dans les moments de crise et que rien n’y changera. Si l’Homme s’effondre, l’humanité s’éteint, c’est évident. Et le collectif est au centre de toute cette attention. Voilà de quoi bien démarrer la trilogie de l’apocalypse, une bougie à la main et le frisson dans l’âme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mars 2012
    Film réalisé par David Cronenberg et remake de The Thing From Another World d’Howard Hawks, The Thing est pour ma part l’un des meilleurs film d’horreur que j’ai pu admirer. L’histoire se situe dans une station de recherche américaine basée en Antarctique, l’équipe de recherche découvre que la station voisine celle d’une équipe norvégienne a été décimé par une entité extraterrestre. Le problème est qu’ils vont découvrir que cette chose est capable d’imiter à la perfection n’importe quel organisme vivants mais qu’elle s’est déjà infiltré au sein du groupe. Ce que j’ai trouvé de plus remarquable dans ce film, ce sont les effets spéciaux et le maquillage montrant les transformations du monstre qui sont vraiment incroyable même 30 ans après, le film a très bien vieillie. Les effets spéciaux sont ce qui donnent du charme au film, car à elles seuls elles provoquent de l’angoisse, du dégout, emprunt d’une atmosphère froide et pesante, reflétant quasiment l’horreur à l’état pur. Elles donnent un coté plus vivant aux créatures par cet aspect poisseux réalisé par le maquillage, prouvant le grand talent du maquilleur Rob Bottin. De l’autre coté nous avons 12 personnages joués par de très bons acteurs, dont Kurt Russel dans le rôle principal, qui tous apportent une tension psychologique intense car les personnages soupçonnent l’un comme l’autre d’être la chose. L’ambiance de paranoïa est présente tout au long du film et nous immerge totalement en tant que spectateur, car à vrai dire on est tout aussi ignorant que les personnages, ainsi on ne sait ni qui ni comment tel personnage a été transformé. De plus la superbe musique Humanity composé par Ennio Morricone intensifie ce climat de tension et de paranoïa. The Thing reste certainement un chef d’œuvre de l’horreur, désormais quasi culte.
    vivien-b
    vivien-b

    58 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Basé sur un concept ultra-paranoïaque et qu'on traitera plus tard de vision avant-gardiste du Sida (quoique... Je ne suis pas sur que mettre en oeuvre cette analyse du film sera très utile), The Thing fait partie de la grande époque de Carpenter, qui actuellement fait son grand retour directement en DVD cependant après plus de dix ans de repos, où on le considérait comme un des grands maîtres de l'angoisse, et autant dire qu'en voyant le film on ne peut pas dire autre-chose tant la réalisation est soignée dans la paranoïa d'une dizaines de personnages attaqués par un extra-terrestre pouvant imiter à la perfection tout être vivant sur une station polaire, son imitation marchant en fait comme un espèce de virus (d'où la comparaison au virus du Sida) qui peut toucher plusieurs personnes à la fois. Une des très bonnes idées de la mise en scène fut d'ailleurs de ménager la présence du monstre et le film se découpe ainsi en de grandes parties de tension où chaque personnage commence à perdre pied un à un, à part peut-être pour celui interprèté par Kurt Russel, très bon, toutes ces péripéties faisant plus écho à un thriller qu'à un film d'horreur, se terminant en trombe sur une apparition du monstre quand on découvre derrière qui elle se cache, et c'est durant ces moments qu'on découvre une autre des grandes qualités du long-métrage : les effets spéciaux, en outre gores, encore aujourd'hui très impressionnants pour l'époque (et qui montre ce qu'on peut faire de plus beau (façon de parler tant les effets sont quelques fois répugnants) avec du latex, une bonne dose de faux sang et beaucoup de débrouille), et on arrive facilement à imaginer que les spectateurs de l'époque de l'époque pouvait réellement y croire, avec de plus un respect des aptitudes de la bête, jusqu'à nous faire croire à des scènes qui aurait pu devenir totalement ridicules sans un bon traitement des effets (on voit donc une tête sortir de son corps (imité par la chose, bien entendu), tout en sachant que de ce même corps sort du ventre des dizaines de bras gluants, pour échapper au feu (seul moyen avec lequel les personnages arrivent à l'affaiblir) avant de se doter de pattes d'araignée et de deux antennes pour s'enfuir de la pièce (avec tous les bruitages appétissants pour la digestion) sans que cela nous paraisse en dehors de la logique établi par le film sur le fonctionnement de l'organisme de La Chose). Mais bon, ce qui importe bien dans le film, ce n'est pas forcément ces explosions gores parfaitement orchestrés par la mise en scène, c'est plutôt son ambiance très oppressante qui voit un combat de dix hommes contre un monstre presque invincible, même si de mon avis je ne placerais surement pas ce film comme étant un des plus terrifiants que j'ai pu voir, il y a tout de même ce petit quelque chose dans l'ambiance qui le rend réellement angoissant quoique spécial, avec en plus une musique d'Ennio Morricone, compositeur attitré de Sergio Leone et des grands westerns spaghettis, discrète mais subtile. Au niveau des défauts on a pas grand-chose à remarquer, certains pourront peut-être trouver le film long à démarrer, mais il faut bien introduire la tension entre les personnages avant de directement filmer de l'hémoglobine et de l'hémoglobine dès les 20 premières minutes, qui peuvent déjà paraître rien qu'un peu mouvementées. On peut aussi dire que la très bonne interprètation de Kurt Russel est dans un personnage un peu trop maître de la situation par rapport aux autres, qui sont eux aussi très bon l'ensemble, surtout pour le petit nombre de comédiens qui fait que chacun doit être bon dans son personnage. Au final, on a un des meilleurs films de monstres des années 80 avec surement quelques-uns des meilleurs effets spéciaux gores de l'époque... Conclusion : Tension, Suspense, Gore, ces trois choses (oui, encore des choses !) atteignent chacune une apogée ou plusieurs (je sais, c'est contraire à la définition d'une apogée qu'il y en ait plusieurs mais passons) dans le film, et ça en dit assez long sur la qualité du film... A voir absolument, si vous aimez le latex, John Carpenter et la paranoïa.
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