5,0
Publiée le 28 février 2014
Carpenter signe la un de ses chefs d œuvre, organique, angoissant, paranoïaque, malin ... Il y a quantité de manières de décrire The Thing. Avec son héros auto destructeur qui va lutter pour sa survie et celle de l ensemble de l espèce humaine, Carpenter s interroge sur les individus, les postures qu ils peuvent prendre et qui ils sont réellement. À côté de ça on a un super film d horreur qui ravira les amateurs d hémoglobine. Un must ? Sans aucun doute.
5,0
Publiée le 23 juillet 2012
Le chef-d’œuvre de John Carpenter qui démontre là toute l'étendue de son talent. En reprenant l'intrigue de base de "La chose d'un autre monde" d'Howard Hawks, il réalise là un film angoissant auquel le décor enneigé ne fait que rajouter de la tension. Faisant face à une créature extra-terrestre capable de prendre l'apparence de n'importe lequel d'entre eux, tous ces hommes bloqués dans une station polaire vont devoir lutter et redoubler d'ingéniosité pour démasquer cette Chose capable des plus horribles et des plus dégueulasses transformations de l'histoire du cinéma (merci Rob Bottin). Le cinéaste sait soigner son climat et créer de la tension au fur et à mesure du film et aucun personnage, pas même l'excellent Kurt Russell, jamais aussi bon que chez Carpenter, n'est à l'abri du danger. Non seulement "The Thing" est un des meilleurs films d'horreur jamais réalisés, il constitue aussi une belle métaphore du mal qui peut vivre en nous sans même qu'on s'en aperçoive.
5,0
Publiée le 23 mars 2022
Un sommet de l'horreur, injustement boudé à sa sortie. Le film est terriblement anxiogène, la chose est horrible et Kurt Russell crève l'écran. Vraiment un chef d'œuvre du genre.
5,0
Publiée le 7 avril 2013
Un des monuments de Carpenter, si ce n’est son Monument. The Thing est un sommet du huis clos, et est un des meilleurs films fantastiques des années 80. C’est une pépite indémodable. Kurt Russell est au sommet de son talent, et s’il est secondé par une flopée d’acteurs qui n’ont pas franchement percés, tout le casting est ultra-solide, interprétant avec vigueur des personnages bien travaillés et consistants. Le scénario est excellemment trouvé, et a inspiré pas mal de films depuis (Whiteout notamment). Si on aurait pu avoir un bête remake d’Alien, Carpenter joue davantage sur la paranoïa entre les personnages, le monstre se contentant finalement de profiter de cette tension permanente entre les protagonistes, qui involontairement créés les situations de leurs fins. C’est très bien mené, rythmé à souhait, plein de rebondissements, bref c’est carré. La fin est sublime et il y a quantité de scènes anthologiques (notamment celle où ils essayent de déterminer qui est la créature). Visuellement The Thing a très bien tenu le choc, et cela révèle la force de ce métrage lors de sa sortie. Outre les paysages, magnifiques et dépaysants à souhait, la mise en scène, d’une habilité redoutable, la photographie qui rend merveilleusement l’atmosphère pesante et oppressante de cette base du bout du monde, ce sont les effets spéciaux qui éveillent l’attention. Si certains ont un peu vieillis tout de même (le corps devenant mâchoire notamment) ils sont globalement ultra-impressionnants, et font partie, avec ceux de Terminator II entre autre, des effets spéciaux de légendes. Il y a par ailleurs un coté gore parfois très réjouissant, The Thing ne manquant pas d’idée en la matière. L’ensemble du métrage bénéficie encore d’une bande son remarquable, avec surtout le thème, tout en sobriété de Morricone, qui contribue à l’une des introductions de films les plus mythiques. Bref, voilà un métrage absolument incontournable, surtout pour les amateurs de cinéma fantastique, et si The Thing le remake est un film pas déshonorant, il est nettement inférieur au premier du nom. Beaucoup plus sombre, austère, désespéré, la version de Carpenter est un film d’atmosphère remarquable, et développe un suspens parfaitement gradué, culminant avec un épilogue culte. Personnellement je ne m’en lasse pas, tout étant dans une parfaite harmonie qualitative. The Thing est indéniablement à avoir dans sa dvdthèque tant il reste aujourd’hui incontournable.
5,0
Publiée le 16 février 2019
Depuis près de 40 ans, trône au sommet de la filmographie de John Carpenter, "The Thing" (1983) remake de "La Chose d'un autre monde" (1951) d'Howard Hawks. Devenu désormais culte, le film a bénéficié du canal vidéo au sommet de sa forme entre 1985 et 2000 pour se frayer un chemin dans le cœur des amateurs de films de genre. Venant après le choc "Alien" (1979) de Ridley Scott , le film sort juste deux semaines après "E.T, l'extra-terrestre" de Steven Spielberg qui par la déferlante de bons sentiments qu'il suscita, ne plaça pas les spectateurs dans les conditions favorables pour plébisciter un film si radical, tant sur le fond que sur la forme. A la tête du plus gros budget de toute sa carrière (15 millions de $), John Carpenter parvenu au sommet depuis "Halloween" (1978), décide de revenir à l'essence profonde de la nouvelle de John W. Campbell, "Who goes there?", faisant de la paranoïa collective l'axe central de "The Thing". Au-delà des magnifiques maquillages et effets spéciaux du tout jeune Rob Bottin (22 ans !), c'est bien son parti pris narratif qui confère encore aujourd'hui toute sa force à ce chef d'œuvre du film d'horreur et d'anticipation. spoiler: Le mal entrant dans la petite station arctique américaine sous la forme à priori anodine d'un chien, va vite fracturer l'unité de l'équipe de douze scientifiques
dont Carpenter nous présente tout d'abord la convivialité potache qui en régit la vie quotidienne, remède émollient contre l'isolement. Mais le ver est déjà dans le fruit, magnifiquement introduit dans une scène d'ouverture d'anthologie où un hélicoptère menaçant pourchasse sur la banquise un chien loup que rien ne semble pouvoir arrêter. L'ensemble est rythmé par la musique hypnotique d'Ennio Morricone qui délaisse pour une fois les effets baroques et virevoltants qui ont fait sa réputation mondiale. Les choses dès lors s'enchainent très vite et c'est comme un cancer foudroyant qui ronge le groupe. En effet, le monstre d'allure informe possède la faculté après une attaque de prendre très rapidement l'apparence physique de sa victime. Cette capacité à absorber les organismes pour en pervertir la structure sera par la suite interprétée comme une métaphore sur le SIDA (Carpenter ne démentira pas) qui commence à l'époque du film à décimer la communauté homosexuelle masculine. Complètement à son aise grâce à une longue période de préparation, John Carpenter fait monter crescendo la tension pour ne plus laisser le spectateur respirer jusqu'à une fin plutôt ouverte mais ne laissant présager rien de bon pour le devenir de l'humanité, étant pour le coup fidèle au pessimisme qui prédomine chez plus grands auteurs de récits dystopiques ou de science-fiction. Ainsi s'ouvre la trilogie de l'apocalypse de John Carpenter qui se poursuivra avec "Le prince des ténèbres" (1987) et "L'antre de la folie" (1994). L'universalité des peurs que réveille "The Thing" assure à son réalisateur, surtout par les temps qui courent, de ne jamais tomber complètement dans l'oubli. Juste retour des choses.
5,0
Publiée le 24 janvier 2009
Le film culte de Carpenter par excellence.
Le maître de l'angoisse nous livre avec The Thing un huit-clos haletant qui tient en haleine le spectateur jusqu'au dénouement final.
La tension est à son maximum et la paranoïa est palpitante.
Aucun temps mort ne vient entraver le déroulement du scénario.
Sous tension du début à la fin le spectateur est subjugué, happé par ce crescendo de la folie.
La BO est effrayante et nous glace le sang ton au long du film.
Carpenter jongle habillement entre les scènes de boucheries (les effets spéciaux ont de la gueule malgré les années) et les moments plus psychologiques où chacun des personnages est en proie au doute et à la suspicion.
Sans contestation possible l'un des meilleurs huit-clos horrifiques de tout les temps.
Le petit bijou du maître de l'horreur.
5,0
Publiée le 5 novembre 2019
Antarctique, 1982. Des scientifiques américains recueillent dans leur base un chien solitaire, traqué par des Norvégiens visiblement suicidaires et fanatiques. Ils ignorent qu'ils viennent d'enclencher un jeu de la mort avec une créature redoutable... Gros bide et vilipendé par les critiques à sa sortie, "The Thing" a pourtant au fil des ans pris la place de classique de la SF, qu'il méritait amplement. En effet, John Carpenter livre sans doute là son film le plus abouti, huis-clos parfaitement maîtrisé, violent et nihiliste (caractéristiques sans doute responsables de l'échec en 1982 !). Carpenter fait évoluer sa caméra avec aisance dans la base isolée au milieu du froid polaire, utilisant des plans larges pour des espaces pourtant confinés, et jouant à merveille sur l'ambiance sonore, entre bruitages anxiogènes et BO lancinante et organique d'Ennio Morricone. Sans oublier des effets spéciaux excellents pour l'époque, aussi efficaces que répugnants, qui explosent à l'écran après des moment de grande tension, apportés par un scénario intelligent. Côté acteurs, tous sont convaincants en personnages de plus en plus isolé et paranoïaques, et en particulier Kurt Russel, dont le protagoniste cynique parvient néanmoins à trouver des ressources malgré les difficultés. Que vous soyez amateurs d'horreur ou de SF, "The Thing" demeure une référence du genre, qui n'a rien perdu de sa force.
5,0
Publiée le 29 octobre 2018
« The Thing » a bientôt quarante ans et est encore une œuvre emblématique des films d’épouvante. Il faut avouer que le réalisateur a déjà fait ses preuves avec le culte « Halloween, la nuit des masques » en 1978. « The Thing » nous fait grelotter dans le froid de l’Antarctique où douze chercheurs découvrent un corps enfoui sous la neige depuis plus de 100 000 ans. La créature va alors reprendre vie en prenant la forme de celui qu’elle veut. Bien au-delà du questionnement sur ses origines, c’est la paranoïa et la méfiance des uns sur les autres qui est au cœur de l’intrigue. Situer l’histoire dans le désert blanc incite les protagonistes à être régulièrement à l’abri ce qui installe un quasi huis clos à l’histoire. L’angoisse est alors grandissante et lorsque les spectaculaires et atterrants effets spéciaux font place, « The Thing » devient référence des classiques de l’horreur.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
5,0
Publiée le 26 février 2014
On a beau voir et revoir "The Thing", on reste toujours aussi captiver devant ce film de SF horrifique de John Carpenter qui réalise pour l’occasion son meilleur film. La mise en scène admirable comporte énormément de suspense et de scènes angoissantes et le scénario s’avère bien plus ingénieux que la version des années 50 qui avait été réalisé par Christian Nyby. Mais ce qui marque le plus les esprits dans ce long-métrage ce sont les effets spéciaux exceptionnels de Rob Bottin qui a su créer des monstres extrêmement flippants et répugnants. Notons également un casting parfait dominé notamment par l’excellent Kurt Russell et la présence d’une BO d’Ennio Morricone qui s’inscrit parfaitement avec l’ambiance mystérieuse du film. Pour moi, il s’agit à la fois du chef-d’œuvre de John Carpenter et l’un des films les plus angoissants jamais réalisé.
5,0
Publiée le 3 janvier 2014
C’est en revoyant des films comme cela que je me dis que les images de synthèse nous ont privé de quelque-chose. Mis à part ça, le huis-clos en Antarctique est juste une idée géniale et la manière bien « carpenterienne » de mener tout ça rend ce spectacle prenant de bout en bout. Ah ça ! Je ne m’en cache pas : pour moi ce film est un chef d’œuvre dans son genre… voire même, un chef d’œuvre tout court.
5,0
Publiée le 10 août 2016
(...) Car oui, autant le dire d'entrée, "The thing" version Carpenter demeure encore aujourd'hui une véritable référence, un must du genre, un chef d'oeuvre à tous les niveaux de conception et surtout, une véritable leçon de mise en scène et de montage. L'art du cadre de Carpenter s'épanouit parfaitement malgré une majorité de scènes en intérieur mais le choix du Scope permet au réalisateur de faire naître une grande tension, avec des mouvements d'appareils plutôt lent et des plans larges en extérieurs d'une beauté minérale sidérante. Les matte paintings sont d'une beauté formelle qui vous vrille la rétine et qui s'intègre presque parfaitement à l'image. En dépit du fait que l'intrigue se déroule dans un endroit unique, le film n'est jamais ennuyeux, le scénario ménage ses coups de théâtre avec habileté et les effets sont au service de l'histoire. Le début du film est splendide et nous plonge d'entrée de jeu dans un univers qu'on ne maîtrise pas et on ne comprendra cette ouverture que peu à peu. Les personnages sont rapidement présentés, les relations qui les lient ainsi que la fonction de chacun. C'est un vrai tour de force narratif et cela a pour effet de laisser tout le temps à Lancaster pour faire vaciller ces mêmes relations et faire évoluer ses personnages. Très vite, MacReady s'impose comme le héros à suivre et correspond pleinement aux canons du genre chez Carpenter. Les personnages demeurent assez troubles jusqu'à la fin et surtout, le scénario prend parfois de gros risques en présentant à un moment MacReady comme un hôte de l'alien. Plusieurs indices pour induire le spectateur en erreur sont disséminés, parfois grossièrement mais ça contribue à nous plonger dans cette ambiance paranoïaque stressante, cette tension nous mettant beaucoup plus mal à l'aise que les scènes chocs. Ces dernières bénéficient de toute l'implication de Rob Bottin et de son équipe, qui ont explosé le budget alloué pour en venir à bout. Plus de 30 ans après, les séquences de transformations de la Chose restent encore plus convaincantes que n'importe quelle images de synthèse. Un film inoubliable, marquant et d'une maîtrise formelle ahurissante qui sera pourtant un gros bide à sa sortie ! La critique complète ici
5,0
Publiée le 20 février 2016
Lors d’une mission scientifique en Antarctique, 12 hommes vont se retrouver en proie à une chose venue d’ailleurs. Ce huis clos paranoïaque et glaçant est, pour moi, le grand chef-d’oeuvre de John Carpenter. Film culte fantastique et véritablement angoissant, « The Thing » est sublimé par des maquillages horrifiques et des effets spéciaux fantastiques de Rob Bottin et porté par un casting impeccable, dominé par Kurt Russel, acteur récurrent dans la filmographie du génial metteur en scène.
5,0
Publiée le 20 septembre 2024
Carpenter a créé un classique incontesté et instantané, une œuvre froide et profonde. Dans ce décor arctique, Kurt Russell doit affronter une menace invisible, un métamorphe qui peut prendre l’apparence de n’importe qui ou n’importe quoi. It Follow a repris ce phénomène de paranoïa, de ne pas savoir d’où vient le danger. En stop motion, le monstre est impressionnant, véritablement imposant. Une manifestation démoniaque, rebutante, et totalement culte.

https://www.cineserie.com/news/cinema/the-thing-john-carpenter-raconte-le-tournage-eprouvant-de-son-film-dhorreur-5533806/

https://hitek.fr/actualite/classe-15-meilleurs-films-science-fiction-annees-1980_49981
5,0
Publiée le 4 septembre 2011
Très bon film ! L'ambiance est terrifiante, ainsi que la "chose" ; le scénario est très prenant... Une très belle surprise à découvrir sans attendre (par contre, contrairement à beaucoup, mon film préféré de John Carpenter n'est pas celui-là, c'est 'Halloween') !
5,0
Publiée le 1 mars 2016
Remake indispensable de "La chose d'un autre monde" de 1951 et tiré de la nouvelle "Who goes there" à laquelle il est très fidèle, "The Thing" constitue sans doute l'oeuvre majeure de Big John. Plus de trente ans après, son incroyable ambiance anxiogène n'a strictement rien perdu de sa superbe, c'est un véritable sommet de tension, le climat d'angoisse s'installe dès les premières minutes pour ne plus jamais vous lâcher et atteint son paroxysme lors de la scène culte des tests sanguins. Un huit-clos paranoïaque exemplaire au suspens grandissant qui bénéficie d'effets spéciaux de grande qualité, toujours aussi spectaculaires et effrayants après les années, sans oublier une ambiance sonore et un thème musical obsédants. Qu'on le classe dans la catégorie SF, horreur ou fantastique, "The Thing" reste un must de chaque genre et définitivement le chef d'oeuvre de Carpenter. Indémodable.
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