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Laurent F
16 abonnés
146 critiques
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4,5
Publiée le 5 mai 2012
Superbe film. J'adorais le regretté Brandon Lee, mort sur le tournage, et ce conte lugubre, véritable poésie, est un grand film, surtout pour l'époque. Les suites ne l'ont jamais égalé.
Œuvre tourmentée et douloureuse, assombrie par la disparition pendant le tournage de son acteur principal, The Crow porte esthétiquement sa malédiction narrative en creusant la noirceur humaine jusqu’à en exhumer les entrailles fumantes et, parmi les abats, un cœur qui bat encore. La mise en scène clipesque, qui rappelle qu’Alex Proyas est à l’origine un réalisateur de clips et de publicités, conçoit une atmosphère crépusculaire qui déstabilise le spectateur en le projetant dans une galaxie de réminiscences traumatiques ou idylliques, de visions nihilistes ou d’images interdites à l’homme – les scènes magnifiques à vol de corbeau, parcourant l’étendue désolée de la grande ville transformée en cimetière moderne. La partition musicale mi gothique mi électrique de Graeme Revell contribue à cette impression de cauchemar éveillé, qu’aucune nuit ne vient jamais éclaircir ; elle fait entendre la confusion entre la sacralité des sentiments et des lieux (la cathédrale notamment) et l’ultraviolence des individus qui jouent à (se) détruire par ennui et par désir. Si le film demeure répétitif et alourdi par ses adages pseudo-bibliques, fidèle en cela à l’appartenance scientologue de son auteur, il témoigne d’une vision singulière située entre Blade Runner, Batman et Highlander. Une curiosité.
Sous-estimé à sa sortie, c'est un film fantastique de bonne tenue, qui annonce "Dark City" par son esthétisme crépusculaire. Brandon Lee, étoile filante du 7e art, est d'une beauté foudroyante.
Un bon film de vengeance devenu culte en raison du destin funeste de son interprète principal, Brandon Lee, tué accidentellement pendant le tournage. Le comédien se révèle d’ailleurs excellent dans ce rôle de justicier au look gothique très réussi. Il est entouré pour l’occasion de 2nds rôles étonnants parmi lesquels Ernie Hudson en flic sympa, Michael Wincott en méchant dépravé, le classe Tony Todd ou encore la jeune Rochelle Davis. Autre point positif : la superbe musique de Graem Revell (dommage qu’elle soit si peu exploitée). Par contre, les effets spéciaux ont vachement vieilli, les décors font parfois trop artificiels et le scénario reste assez basique, l’intérêt résidant davantage dans l’originalité des personnages secondaires que dans l’intrigue.
Un film sensoriel, avec une esthétique qui parvient facilement à se démarquer. On se laisse prendre à l'histoire, à cause de (ou malgré) l'aspect sombre et torturé du protagoniste, propre à l'époque de production du film. A recommander pour ceux qui souhaitent suivre une intrigue s'éloignant des films de super-héros traditionnels.
Dans une ville noyée sous la pluie et plongée dans les ténèbres, et un homme sort de sa tombe pour venger son assassinat et celui de sa compagne par un gang local. Film d'inspiration gothique par excellence, à la photographie extrêmement sombre et au montage stylisé, The Crow bénéficie d'une personnalité unique quelque part entre "Le Jour de la Bête" et "Sin City", que sa genèse (décès de l'acteur principal sur le tournage) rend d'autant plus fascinant. Si le déroulement de l'intrigue reste classique, l'ensemble est remarquablement chaotique et non-calibré : la création d'Alex Proyas fait partie de celles qui peuvent prétendre au statut d'oeuvre culte.
Un très bon film fantastique signé Alex Proyas. Un bon scénario, à la fois gothique, rock, sombre, violent et les scènes d’action sont très réussis. Brando Lee est superbe dans le rôle de The Crow, dommage pour cette acteur, car il est mort pendant le tournage touché par une balle de pistolet prétendument à blanc (rappellent le même destin tragique que Heath Ledger dans Batman, The Dark Knight) et le reste du casting est excellent Rochelle Davis, Ernie Hudson, Michael Wincott, Ling Bai ou encore Sofia Shinas. La musique de Graeme Revell est magnifique, une BO inoubliable et colle parfaitement à ce mélange de violence et le désespoir du personnage.
Film fantastique très particulier, The Crow ne laissera personne indifférent. L'histoire nous plonge au cœur d'un univers à l'ambiance très sombre et violente. Il faut dire que les premières minutes sont assez déroutante et il ma fallu un peut de temps avant d'être pris dans cette belle histoire de vengeance et d'amour. Car oui le fond est beau alors que tout est fait pour que la forme soit presque apocalyptique. Il faut dire que visuellement on est presque durant tout le film dans la nuit et sous la pluie. C'est très sombre et possède une dimension assez mystique avec le côté religieux, gothique et cette b.o. mi rock, mi musique sacrée. De plus la réalisation d'Alex Proyas est assez spécial et inventive notamment le fait de voir les évènements des yeux du corbeau. J'aime particulièrement la scène ou spoiler: Eric met le feu à l'essence après avoir tué le gars dans la voiture et ou l'on découvre le corbeau en flamme avec cette très belle musique et le "vrai" corbeau qui vient sur son épaule . Malheureusement je trouve que souvent les scènes ou il y a un peut d'émotion sont coupé trop rapidement. Mais ce film a une aura à part aussi à cause du décès de Brandon Lee durant le tournage. C'est triste surtout qu'il est puissant dans ce rôle et qu'il aurait eu certainement une belle carrière. J'ai aussi aimé les personnages du sergent Albrecht, la petite Sarah, Gideon, Grange ainsi que Top Dollat interprété par un Michael Wincott au look super classe et bien méchant. Par contre au niveau du jeu d'acteur c'est parfois assez moyen surtout du côté des truands. La fin quant à elle est jolie et clôt dignement ce long-métrage. Assurément, The Crow vous marquera que ce soit positivement ou négativement avec son style si particulier et justement rien que pour ça c'est un film à voir et donc je vous le conseil.
Alors pour un film des années 90 sa réalisation est bonne en plus doté d'un petit budget le film s'en tire vachement bien le coté gothique est fort et peut faire pense à Batman de burton avec des méchants stéréotypé. Le héros est original pour l'époque car on sait pas ses attention ensuite il y a beaucoup clichés. Un bon film des années 90
L’esprit de ce film porte le poids de la tragédie de Brandon Lee, chacun de ses apparitions me fait ressentir de l'émotion, de la tristesse dans sa mort accidentelle lors du tournage. Les efforts biens réalisés des effets visuels pour camoufler son absence passent inaperçus en raison de la teneur sombre du récit, ce n’etait pas le moment de se détendre en raison du contexte dramatique qui relie le cheminement du pont de la fiction vers le réel. L’histoire d’Eric Raven, battu à mort et assistant impuissant au meurtre crapuleux de sa fiancée dans la spirale de la violence jusqu’à rendre son dernier souffle, ensuite vient l’irrationnel qui prend le dessus, un revenant du néant d’outre-tombe par la grâce d’un corbeau, un animal volatile au symbole de rédemption. Il n’y a pas de moralité de l’histoire, il n’a qu’une unique motivation depuis sa résurrection mortelle parmi le monde des vivants, la vengeance de son âme blessée contre ses bourreaux.
The Crow est l'histoire d'une vengeance, dans une atmosphère gothique au possible, d'une noirceur absolue qui représente l'âme du défunt Eric Draven, revenu d'entre les morts pour se faire justice. Quatre ans avant son inoubliable Dark City, Alex Proyas rélise un film unique, inoubliable. Dommage seulement que le scénario soit un peu simpliste et prévisible.
Le film qui couta la vie à Brandon Lee. Une ghost-story belle, macabre et dépressive, à la hauteur de la bande déssinée originale. Endeuillé par la mort accidentelle de Brandon Lee, The Crow aurait pu ne jamais voir le jour. Habilement rafistolé, c'est effectivement un film qui sent le sapin, la terre humide des cimetières. Aussi macabre qu'un cortège funèbre, incantatoire dans son usage de la musique, il raconte la vengeance d'un fantôme, guidé par un corbeau, sur ses assassins et ceux de sa fiancée. Par des images flamboyantes, gothiques, par un goût marqué par les atmosphères déliquescentes, Proyas impose le style d'un as du clip musical qui aurait lu et relu Poe et Baudelaire. L'union sacré d'une technique ébouissante et d'un vague à l'âme siphoné par le néant des abîmes.
Film maudit dont le tournage causa la mort tragique de Brandon Lee, "The Crow" a dû être rafistolé comme il le pouvait pour être fini. Il en résulte un film à la plastique superbe où Proyas nous montre déjà son talent pour mettre en scène les univers sombres et urbains ("Dark City" est un petit bijou du genre). Cette histoire de vengeance n'a rien d'originale mais bénéficie tout de même d'une ambiance soignée et de la présence magnétique de Brandon Lee dont l'ironie du sort fait qu'il ressemble fort à son personnage. La mise en scène et les décors appuient un scénario tout de même bien écrit même s'il est dépourvu d'innovations et puis il y a Michael Wincott qui cabotine en méchant et ça lui va bien.