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gunbuster
388 abonnés
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0,5
Publiée le 11 août 2007
Lorsque le mauvais et sans génie Alex Proyas plonge dans le monde gothique de The Crow, ça donne un navet grandeur nature. Il s'agit bien entendu d'un remake minable de films tel que Phantom of Paradise ou le Fantôme de l'Opéra. Rien de bien nouveau si ce n'est l'univers années 80 junkies rock'n roll loubard cuir lunettes noires, donnant même l'impression d'avoir été inspirée par Robocop. Ne parlons même pas de Michael Wincott qui nous joue la doublure de Christophe Lambert sorti du mauvais Highlander. Mais ce n'est pas tant les emprunts à d'autres films le plus gênant mais plutôt une mise en scène aberrante de nullité, Alex Proyas semblant réaliser ses films avec deux mains gauches et deux pieds droits!!! Incroyablement lent, le film s'étire inlassablement pendant ses 1h30 d'ennui, Proyas n'étant pas capable d'insuffler un millième de divertissement ni de réflexions dans son film. Se contentant de bons sentiments de supermarchés, de vengeance soft et écartant toute prise de risque artistique, puisque comble du paradoxe, le film est formaté pour les djeun's "rebelles" comme tout le monde !!! Heureusement, d'autres ont su réussir sur le même sujet, tel que le mémorable Batman de Tim Burton (que le film copie bien lamentablement) et plus récemment Matrix, premier du nom, qui saura éviter de tels écueils.
J'étais jeune avec peu de films au compteur et The Crow était pour moi, à 13 ans, une véritable claque. Son univers sombre, sa violence sur fond de mysticisme, cette omniprésence de la mort m'avait amenée à scander plusieurs fois qu'il s'agissait là de mon film préféré. Malheureusement, 20 ans après, c'est un oeil nouveau que je pose sur le long métrage d'Alex Proyas. Un oeil moins clément face à un film dont le scénario reste finalement très basique et qui s'apparenterait presque aujourd'hui à un téléfilm. Certains pourraient dire que le tout a mal vieilli mais j'ai trouvé pour ma part qu'il n'avait pas pris une ride. Il est juste moins bon pour un oeil plus critique. Pourtant visuellement, il faut reconnaître que le rendu de cette ville meurtrie est toujours appréciable. Certains plans sont très réussis et la puissance de l'amour entre Shelly et Eric transpire à travers l'écran malgré un côté plan-plan. En fait, The Crow est un film d'ado et si on arrête d'être un enfant le jour où l'on comprend que l'on est mortel, alors privilégiez de voir The Crow avant l'âge adulte. Et ne le regardez plus jamais pour ne pas venir transformer ce souvenir d'un film culte en film pas mal.
Une atmosphère sombre et violente, une mise en scène splendide. Brandon Lee joue son personnage à la perfection, et le comble c'est qu'il en meurt ... Il aura laissé derrière lui une trace indélébile avec cet excellent film.
Une classique histoire de vengeance. L'ambiance est prenante mais le scénario reste trop linéaire pour nous intéresser vraiment. Pour dire les choses plus méchamment, c'est bourrin. Dommage car l'idée du corbeau était pas mal, mais elle n'est exploitée que tard dans le film.
Hormis la BO dont le morceau "Burn" des Cure,le film m'a déplu. Un scénario mauvais, de piètres acteurs, et n'est pas du tout à qualifier de film d'horreur. Mais pour la mort d'un acteur,ce qui est toujours déplaisant lors d'un tournage,je lui une étoile pour lui rendre hommage.
Le film est bien, l'histoire que tout le monde connait, la tragédie qui entoure l'affiche avec la mort de l'acteur sur le plateau, mais le résultat manque un peu d'action tout de même.
Un univers sombre et gothique nous mettent tout de suite dans l'ambiance de The crow. A mes yeux tout est trop prévisible, sans la prestation du défunt Brandon Lee ce film aurait beaucoup moins d’intérêt, les seconds rôles sont franchement pas terrible. Un scénario simple mais toujours efficace si bien menée. The crow n'est pas trop mal mais trop simpliste pour moi, et les méchants ne sont pas crédibles. Au moins on peut dire que ça nous change de tous les super héros connu. 3/5
Entre atmosphère sombre et quasiment malsaine et les passages de violence pure, ce film est absolument génial. Doté d'une photographie et d'une réalisation de haute qualité, on tient là un film culte.
Attention, c'est un nanar dans toute sa splendeur. Tout est surjoué et prévisible, c'est mal filmé, je ne compte plus les raccourcis scénaristiques et on tombe directement dans le cliché du héros badass gothique qui revient à la vie pour venger sa femme assassinée en tuant un par un chaque méchant et que dire du flic niais qui accepte directement de coopérer avec un macchabée déguisé en clow d'Halloween. On dirait franchement qu'un groupe d'emo sous acide a pondu un film un dimanche après-midi. Seul et unique point positif c'est le décor et l'ambiance qui est plutôt réussi à la manière d'un Gotham City de Tim Burton. A moins de regarder ce film entre potes pour pouvoir se marrer , je déconseille fortement ce film...
L'histoire est ridicule : un mort, réveillé par un corbeau, va se venger de ses assassins après s'être maquillé le visage. Le film tourne en rond, aucun suspens puisqu'on sait déjà comment ça va finir. C'est d'un ennui total et ni l'action, ni les dialogues ne relèvent le niveau. Le seul intérêt du film est l'ambiance gothic qui sera appréciée par les fans du genre dont je ne fais pas partie.
Dotée d'une ambiance funèbre sise dans un monde nocturne interlope cette adaptation d'un roman graphique - qu'on imagine esthétique - suit la vengeance fantastique d'un jeune innocent perverti par les crimes vécus. Malgré un canevas classique, ce récit se distingue par l'élégance de la réalisation offrant nombre de plans léchés, marquants par leur beauté sombre, à l'instar du corbeau fascinant. Assez dynamique grâce à une narration resserrée, débutant in medias res avant d'user de retours arrière qui suivent les souvenirs douloureux du héros dont la réapparition s'avère admise assez aisément par ses alliés cette réécriture convainc d'abord par son atmosphère lugubre. Bien que les personnages secondaires manquent de profondeur psychologique voire s'alourdissent de stéréotypes, le mystère qui entoure le protagoniste sert le propos, renforcé par le charisme naturel de Brandon Lee (dont le destin tragique couve sur le film). Une variation générique intéressante.
Un film de vengeance qui impose le style d’Alex Proyas. Le scénario est simple, basique et linéaire, peu de rebondissements venant perturber son déroulement. Mais c’est, bien évidemment, dans son esthétique gothique très appuyée qu’il trouve sa force.
Adapté d'une bande dessinée à succès en 1994, « The crow » emporte immédiatement l'adhésion du grand public grâce à son atmosphère particulièrement sombre et mélancolique. En effet, le réalisateur Alex Proyas (« dark city », « I, robot » etc...) s'ingénie à instaurer un climat lourd et angoissant qu'il sublime avec une photographie de toute beauté. Le héros, revenu d'entre les morts pour venger sa belle, peut ainsi prendre toute sa dimension psychologique et laisser éclater sa colère dans une cascade de morts violentes qui n'a d'autre but que d'étancher sa soif de vengeance. Le résultat est impeccable, d'autant que l'acteur Brandon Lee (le fils de Bruce) semble totalement s'identifier à son personnage. Il délivre une prestation qui fait d'autant plus froid dans le dos qu'il trouve accidentellement la mort sur le tournage. Ce drame apporte encore une dimension supplémentaire au film qui, du coup, devient instantanément culte... et maudit par la même occasion ! Ces indéniables qualités graphiques en font toutefois un must du genre qui ne prend pas une ride malgré les années qui passent. Peut-être est-il devenu immortel, en tout cas il est inoubliable... ne le loupez pas !