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7fabcool7
57 abonnés
595 critiques
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4,5
Publiée le 21 novembre 2014
SUPER film que j'ai découvert avant-hier sur la chaine 'paris - première'. Avant, c'est sur, on pouvait rigoler de tout, et on pouvait faire des comédies avec des dialogues vulgaires (comme j'aime), des femmes souvent NUES. C'est peut être même ci qui fait que les comédies "modernes" sont souvent sans saveur et presque ennuyantes. Un J-P Marielle extra _ peut-être même son meilleur rôle. J'ai hâte de revoir ce film qui fait penser à du Blier & pourquoi désormais on ne réalise plus ce genre de film ; de l'humour, du sexe sans tabou, de l'espoir, etc...De l'exaspérance sans être dans de la pure déprime... Les actrices sont toutes superbes!
C’est sans doute parce qu’il serait aujourd’hui inenvisageable de voir sortir en salles, ou même être diffusé en première partie de soirée sur les chaines hertziennes, un film aussi cru que Les galettes de Pont-Aven qu’il en devient, au fil du temps, un objet filmique intarissable et qu’il trouve sa place dans le patrimoine cinématographique français. Porté par l’excellent Jean-Pierre Marielle, qui trouve là l’un des meilleurs rôles de sa longue carrière grâce au jeu subtilement nuancé de personnage particulièrement ambigu, agrémenté de dialogues écrits avec véhémence, et pointillé de scènes érotiques qui parviennent toutes à être soit comiques soit dramatiques, ce film symptomatique de la libération des mœurs dans les années 70 réussi à faire du parcours de son antihéros une initiation à l’émancipation des plus salutaires. Les rôles secondaires, vigoureusement interprétés par Claude Piéplu, Bernard Fresson ou encore Dominique Lavanant, sont des figures fortes qui apportent au charme rustique de ce long-métrage dément et provocateur.
Une histoire d'amour qui se passe mal. Un homme amoureux, déçu mais tout finit bien. Un peu déçu de ce film car à lire les commentaires je m'attendais à quelque chose de plus que ça. Un peu comme "la grosse bouffe" dans ses excès. Ici un homme qui aime les femmes trouve en deux jeunes filles (successivement) son bonheur mais la première disparaît sans le lui annoncer.Certes il y a des passages un peu osés et des situations scabreuses mais dans l'ensemble cela reste assez classique. Sa fiancée le quitte il va se saouler et il en retrouve une autre point final. Marielle est excellent, mais je n'aime pas du tout les autres acteurs. Décevant
On peut évidemment (et après tout pourquoi pas ?) se limiter à la vision au premier degré et prendre le film pour ce qu'il est aussi, une saine gaudriole dans laquelle les femmes ne sont pas farouches et où les bonnes répliques fusent. Et puis il y a cette scène surréaliste où Dominique Lavanant tapine en bigouden et demande à Jean-Pierre Marielle de "laver son Jésus" le tout avec un impossible accent breton. Mais le film n'est pas que ça, c'est aussi l'histoire d'un homme qui enfoncé dans les conventions sociales n'a que deux échappatoires, la peinture et le cul. Quand les deux se conjuguent simplement tout va bien, mais quand l'amour s'en mêle, c'est le drame et il ne peut compter que sur lui-même. Séria dépeint une société où personne n'est parfait (qui pourrait avoir cette prétention ?), et Marielle ne l'est pas non plus, mais au moins n'est-il pas hypocrite. Alors le sexe comme livre de vie ? Pourquoi pas, mais sans illusions. Chef d'œuvre.
C'est pas un chef d'oeuvre, Séria a fait plus juste et plus fort, bien pire aussi, mais ça étudie bien les ressorts de la psychologie masculine. Marielle a été marqué par ce rôle, à tel point qu'on lui a rarement proposé autre chose par la suite. Après c'est du cinéma de tonton, il faut avouer une nostalgie incompréhensible pour les comportements sexistes, ce qui nous mène droit à ...
Le personnage haut en couleur porté avec éclat par Marielle, et les autres nombreux personnages tout aussi atypiques qu'il rencontre sur sa route rendent ce film débridé attrayant et divertissant. Hélas on tire un peu trop sur la corde de l'obscène. Que l'on face un lien entre la peinture et la nudité je veux bien, mais là ça va au delà et ça devient un peu trop salace pour que l'on puisse retrouver une quelconque poésie ou un quelconque drame, vers lesquels on semble vouloir nous emmener. Voilà je pense la raison pour laquelle le film s'enlise un peu lorsqu'il n'y a plus de nouveaux personnages pour entrer en lice. Bref un film avec quelques bons acteurs (Marielle en tête) et une histoire attrayante, mais un scénario un peu bancal à mon gout.
Voilà l'exemple-type du film qu'on ne pourrait certainement pas faire aujourd'hui, qui ne se trouve pouvoir qu'être tourné dans cette décennie audacieuse où on avait mis le politiquement correct de côté que sont les années 70. On avait pas peur de tenter des trucs, parfois c'est franchement naze, le réalisateur avait dû sérieusement siffler du cidre (et pas celui à 2° ressemblant à du jus de pomme qu'on trouve en supermarché !!!) avant de tourner la séquence de la pute bigouden (déjà rien que l'idée...!!!) mais globalement cette farce grivoise, qui assume pleinement le fait qu'elle ne fait pas dans la délicatesse (ceux qui sont fans des poncifs bretons seront comblés !!!), fonctionne et a son petit charme. Mais tout de même ça n'aurait pas marché s'il n'y avait eu Jean-Pierre Marielle et sa voix unique qui porte tout le film et qui transforme des dialogues qui n'auraient pu être que vulgarité en sons non dénués d'une certaine poésie.
Avant, c'est sur, on pouvait rigoler de tout, et on pouvait faire des comédies avec des dialogues vulgaires, des femmes à poils et ce sans problèmes. C'est peut être même ci qui fait que les comédies "modernes" sont souvent sans saveur et ennuyantes. Les galettes de Pont-Aven est un très bonne comédie avec des dialogues et des scènes extra, avec un Marielle survolté, déchainé, magistral, parfait pour ce genre de rôle, c'est vraiment un super acteur. C'est pas toujours très fin, mais c'est vraiment très drôle, même si un Marielle, le film n'aurait pas la même saveur. Mais il est là, et c'est tant mieux.
"Les galettes de Pont-Aven" est une comédie paillarde à la française comme on en voit plus de nos jours. Ce n'est pas toujours réussi ni du meilleur goût mais le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas fade, à l'inverse d'une grande partie des comédies françaises actuelles. Un hymne à la femme et aux "beaux culs !!" et non pas un film misogyne, servi par un Marielle épatant.
Après "Mais ne nous délivrez pas du mal", c'est mon deuxième Joël Seria-Jeanne Goupil. Regrettant les films incluant le graveleux sans état d'âme, j'ai apprécié ce sympathique film dans la mesure où le propos reste léger et touche au coeur du paradoxe de la beauté des femmes. L'homme-artiste est un homme Icare de la femme : si elle le sublime - en superficie, elle le désoeuvre aussi. Seria continue d'explorer cette relation à sens unique, avec un oeil phallocrate mais bon enfant. La scène du bar m'a rappelé Uranus. Marielle fait un fabuleux interprète sans qui j'aurais avalé de travers "les Galettes de Pont-Aven".
Dewaere a vécu sa Série Noire ; Coluche a eu son Tchao Pantin ; Marielle, quant a lui, a connu son plus beau rôle avec Les Galettes de Pont-Aven : un film tendre, inclassable, coquin ainsi qu'émouvant, bien moins drôle qu'il n'y paraît et plus triste qu'on ne le croit... Car malgré son imperturbable truculence et ses accès grivois le film de Joël Séria cache un terrible désespoir, un désir d'aimer proprement désarmant, une poésie du cul et de la vie explosive et sans détours. Si cet objet unique en son genre manque parfois de rythme certaines scènes demeurent tout à fait incontournables : la prestation du personnage de Henri Serin en représentant de parapluie ; la séquence sexy d'Andréa Ferreol ; celle, plutôt sarcastique, de Claude Piéplu... sans oublier la très belle et poignante chanson de Botrel clotûrant le spectacle ! Mis à part le numéro assez gratuit de Dominique Lavanant Les Galettes de Pont-Aven sont un petit régal dans leur globalité. A voir absolument pour Jean-Pierre Marielle, plus émouvant que jamais dans la peau d'un Serin pas très catholique !...