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DirtEagle
19 abonnés
421 critiques
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2,5
Publiée le 16 mars 2021
Marielle est extra dans ce film, certains dialogues sont vraiment bien fichus, Fresson est très bon lui aussi, le film se regarde plutôt bien, mais il n'arrive pas à ne serait-ce que planer au dessus de la ceinture, malheureusement, l'histoire ne décolle pas du slip, et c'est bien dommage. La vulgarité, c'est comme tout, ça se dose ...
La renaissance d'un petit VRP peintre à ses heures de loisirs. C'est un peu long mais ça repose entièrement sur la performance de Jean-Pierre Marielle.
J’en attendais peut-être trop, mais j’ai eu l’impression de voir un Valseuses version quinqua, sans les fulgurances de mise en scène, avec moins de dialogues cultes et un machisme beaucoup plus gênant à mon goût. Quelques jolies scènes quand même et un Marielle en forme, mais je reste sur ma faim.
Le film raconte les aventures sentimentalo-sexuelles d'un quadragénaire saisi par le démon de midi. Jouisseur et esthète -c'est la dualité à peine comique du personnage- ce VRP quelconque plaque un jour famille et métier. De rencontres en expériences erotiques, Henri Serin ne semble plus exister que pour satisfaire sa libido et son appétence pour les rondeurs féminines. Portrait isolé ou satire de comportements masculins? Le personnage de Jean-Pierre Marielle parait tellement futile qu'on imagine mal que le réalisateur Joël Séria ait voulu en faire un héros de comédie. Dans cette succession de scènes scabreuses et de propos graveleux, la truculence fait vite place à la vulgarité. De sorte que Marielle a bien du mal à suggérer la lassitude et l'humanité de son personnage. Le film n'a pas même les vertus d'une comédie de caractères, et les figures médiocrement populaires qui traversent la Bretagne pluvieuse ne déterminent aucunement, trop insignifiantes et caricaturales, une étude de moeurs. Rien n'est amusant et Marielle n'y peut rien.
Est ce que ce film mérite le bandeau de film culte? Pas sûr ... Le revoir en 2023 permet de mesurer ce que nous avons perdu en liberté de ton mais aussi de constater que l'époque a changé...
Comme "Calmos" de Blier tourné l'année suivante, "Les galettes de Pont-Aven" de Joël Séria, moins libertaire sans doute, mais plus jubilatoire, s'essouffle assez vite avec des blagues un peu grasses qui datent d'un autre âge. Bref, j'ai trouvé que le film avait mal vieilli car la vulgarité n'est pas de l'argot qui lui est une langue...
L'argument était pourtant assez intéressant: Henri Serin, représentant de commerce en parapluies, s'ennuie dans sa vie nomade. Il rêve de devenir peintre et est obsédé par la partie charnue des dames pour laquelle il a un coup de crayon assez flatteur. Quand il rencontre sa muse chez un peintre également amateur, sa vie bascule. Il se fixe à Pont Aven où, comme Gauguin avant lui, il barbouille des toiles et lutine les dames avec visiblement moins de bonheur... La belle Angela finit par le quitter et le peintre amateur choisit la jeune Marie avec laquelle il finira par vendre des pommes d'apis et des beignets sur la plage...
Le film est, vu d'aujourd'hui, un bon témoignage de la vie en province où le quotidien est bien terne comme la pellicule employée dans les films de cette époque. Mais le piment est ailleurs, comme dans les films de Claude Chabrol, où sont croqués des personnages apparement sages mais dont le calme cache quelques vices de forme: un peinture lubrique (Bernard Fresson), un prédicateur agité (Claude Pieplu) et sa sœur voyeuse, une vendeuse de parapluie qui rêve de devenir modèle (Andrea Ferreol) ou encore une prostituée qui tapine en coiffe bretonne (Dominique Lavanant) ... toute une faune qui fait l'originalité du scénario.
Une belle claque ce film, une liberté de ton comme il n'y a plus aujourd'hui. Mélange d'érotisme sur fond de comédie raconte l'histoire d'un homme qui a tout pour plaire et réussir qui tombe... Travaille routinier avec une femme très sèche alors qu'il n'aime que peintre des "beaux-cu" comme le dit si bien Marielle. Une petite pépite comme on aime en dénicher.
Film cru et d’une grande liberté de ton, parfois érotique, très vaguement inspiré de la vie de Gauguin, porté par un J-Pierre Marielle alcoolisé hanté par le cul et la peinture. Des scènes très réussies (la pute), d’autres plus discutables.
Film vu et revu depuis sa première diffusion à la télé, dans les années 70 ou 80. Vulgaire, mais tellement vrai!
A YokoLaila: où avez vous vu une "petite fille" dans le lit de Jean Pierre Marielle?? Film puant, dites vous? Je l'ai vu en famille avec mes parents et ma soeur, il y a longtemps, et nous n'avons pas été choqué! Bien au contraire, on avait bien rigolé! Mais bon, de nos jours,tout est bon pour censurer à outrance! Le politiquement correct..
Un véritable chef d"oeuvre avec un jean pierre Marielle époustouflant, les dialogues sont crus mais se confondent parfaitement dans le rôle joué par Marielle. Pas de répit dans ce film, on se marre, on rigole bref on passe une bonne scéance détente fait d'humour décapant. A voir et à revoir ! Que du bonheur !
N'en déplaise aux gens coincés qui n'ont vu que de la vulgarité dans ce film, c'est bien une tranche de vie correspondant à une réalité qui existe,qu'il nous montre. Cette histoire m'a rappelé celle que racontait un représentant en automobile,que j'ai connu et qui a vécu le même genre d'aventure. Grâce au talent des acteurs, surtout Marielle, on arrive à voir autre chose que des histoires de fesse dans ce film. contrairement à aux films érotiques, il nous montre des personnages ont une vie tourmentée, faite de de moment d'exaltation ou de déprime. on peut ne pas trouver "moral" que des gens puissent mener une telle vie mais ça ne retire rien à la qualité du film, quand à la manière dont il la décrit !
Le génie de Marielle dans un film un peu bordélique. Mais un bordel rendu joyeux. Le problème, c'est qu'on reste un peu extérieur à l'émotion, et on admire. Mais admirer n'est pas aimer.
Ce.film est repassé hier à la TV. Je n'ai pas pu le regarder en entier. Coté comme non indiqué aux moins de 10 ans, il est à réserver à un public averti. Extrême vulgarité de langage, nudité féminine omniprésente, situations scabreuses. Je ne sais pas quel est le.message que le réalisateur a voulu faire passer. Le seul charme que j'ai trouvé à ce film est de revoir les anciennes voitures des années 70.
Regarder un film datant de 1975, dans lequel le rôle des femmes se réduit à celui d'objets sexuels jetables pour les hommes, n'a plus de pertinence aujourd'hui. En plus de cette représentation dépassée, le film pâtit d'un scénario défaillant où l'intrigue traîne en longueur, et d'une interprétation des acteurs médiocre et exagérée, typiquement années 70. Jean-Pierre Marielle est certainement un bon acteur, cependant, ses rôles se ressemblent tellement qu'ils en deviennent redondants.
EXCELENT "Jean-Pierre Marielle" , mais excelent ! Les autres sont bons aussi alors , même si l'histoire est plus une reflexion sur la vie et les relatons amoueuses , le film est très bien grace a ces acteurs ! Moi , je le conseil a tout le monde , surtout pas aux bob parisiens avec une vie plate , mais les autres allez y !