Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
artaud
26 abonnés
148 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 23 juillet 2012
Après "Mais ne nous délivrez pas du mal", c'est mon deuxième Joël Seria-Jeanne Goupil. Regrettant les films incluant le graveleux sans état d'âme, j'ai apprécié ce sympathique film dans la mesure où le propos reste léger et touche au coeur du paradoxe de la beauté des femmes. L'homme-artiste est un homme Icare de la femme : si elle le sublime - en superficie, elle le désoeuvre aussi. Seria continue d'explorer cette relation à sens unique, avec un oeil phallocrate mais bon enfant. La scène du bar m'a rappelé Uranus. Marielle fait un fabuleux interprète sans qui j'aurais avalé de travers "les Galettes de Pont-Aven".
Pour faire un bon film, il faut de bons acteurs, et Jean Pierre Marielle nous donne une prestation excellent. Il faut aussi de beaux décors : la Bretagne nous les apporte! Mais il faut aussi un scénario intéressant : et là, c'est un peu aux abonnés absents! C'est léger, c'est osé, cela a du faire "fureur " lors de sa sortie, voire même révolutionnaire de part la libération des mœurs que ce film nous montre, et de l'émancipation de la femme. Mais voilà, cela ne m'a guère intéressé. A voir par les amateurs de comédie humaine, que les affaires sentimantalo-sexuelles attirent.
Libre cinéma des cinéma 70, alors que le vent de la fronde de Mai 68 (et de la libération sexuelle tout azimut) soufflait sur la France pompidolienne. Tout était possible : changer de vie pour le VRP qui se rêvait peintre érotomane sur les traces de Gauguin, faire des films avec des foufounes poilues et des seins non siliconés. "Les Galettes de Pont-Aven", découvert (très) tardivement en 2008 parle de la liberté d'aimer et de mourir d'amour, mais aussi celle de boire son chagrin de la vie jusqu'à la lie, de conchier les tristes puritains, et de vendre des pommes d'amour au rouge inoubliable sur une plage bretonne. Pas sûr que ce cinéma-là ait encore la place en notre monde, pas sûr pour autant que notre coeur batte aussi fort sans rien ni personne pour remplacer la passion de Marielle pour les culs !
La quintessence du jeu de Marielle avec evidemment ses excès mais c'est ça qui est bon. Il faut compter aussi sur les autres acteurs, Fresson excellent en artiste déjanté ... et les dialogues énormes.
Un énorme Jean-Pierre Marielle qui est très en forme, enthousiasme, déchaîner et à mourir de rire. On sent bien l'érotisme qui se dégage et bien amené des années 70 comme c’était dans "Les Valseuses". Henri Serin n'est qu'un petit commerçant de voyage recherchant de l'oxygène dans une société et dans son ménage qui l'étouffe, il cherche sa voie et s’octroie des moments de bonheurs dans quelques fresque amoureuses. Plein d'originalité et poétique, on ne tombe pas dans le graveleux ni le voyeurisme et la vulgarité. Les films de Séria sont quand même au dessus que des pornos de Max Pecas ou de Dorcel.
Film et rôle de culte de Jean-Pierre Marielle. Les galettes du Pont-Aven sont à déguster sans modération.
Malgré les pointures (Piéplu, Marielle, Lavanant, Fresson, et les autres), le film ne décolle pas vraiment et l'on s'y ennuie vite. Le scénario bâclé, les dialogues indigestes et les scènes frôlant la vulgarité laissent un goût plutôt amer.
Un film comme on en fait plus et heureusement! Les galettes de pont aven est une comédie avec des scènes érotiques, pas de scénario, pas d'histoire, la majorité des personnages qui croisent le héros n'ont qu'un rôle mineur et sont tous plus déjantés les uns que les autres. Il y a un certain malaise à la vue de ce film, toutes les femmes commencent par dire non et finissent par céder la scéne avec Andréol Ferréol en ait l'exemple typique elle dit non et 30 secondes plus tard demande a être peinte nue et commende a se déshabiller . Tout le film est l'avenant.
C'est pas un chef d'oeuvre, Séria a fait plus juste et plus fort, bien pire aussi, mais ça étudie bien les ressorts de la psychologie masculine. Marielle a été marqué par ce rôle, à tel point qu'on lui a rarement proposé autre chose par la suite. Après c'est du cinéma de tonton, il faut avouer une nostalgie incompréhensible pour les comportements sexistes, ce qui nous mène droit à ...
Film vu en 2022. Écrit par des hommes pour des hommes. Retraçant leur fantasme de la femme parfaite à leurs yeux, la bonne cruche, mais bonne, très bonne "tu es bonne" qu'on s'offre entre amis comme un bon whiskey. "tu peux la piner si tu veux". Et elles bien sûr elles disent toujours oui. Enfin elles disent non mais c'est pour mieux penser oui... Les hommes ont adorés et c'est bien normal. Que l'on passe encore ce genre de rejet du patriarcat en 2022 ça me dépasse. Néanmoins le début d'explication viendra aussi de l'auditoire de la chaîne en question... Bonne dégustation messieurs.
Un Marielle époustouflant mais à ne pas mettre en n'importe quelles mains visiblement. Un peintre libidineux, porté sur l'alcool, une sorte de Montmartre des années 1890-1900 transposé sur les côtes bretonnes !... Des répliques me sont restées mais les tairai pour la décence.
Un film culte et un Jean-Pierre Marielle phénoménal avec une tirade d'anthologie à mi-film à savourer encore et encore et encore ! "on dirait un courbet dis-donc..."
Jean-Pierre Marielle nous rejoue son emblématique rôle d'hommes à femmes et d'obsédé sexuel, dans lequel il excelle et que je trouve lui va bien. Mais après il faut que l'histoire tienne la route. et pour le coup, dans le cas qui nous occupe, si le film est culte, j'ai du mal à comprendre pourquoi Le film sombre dans le n'importe quoi en seconde partie lorsque fou de douleur de ne point retrouver Angela, qui n'est pour lui pourtant qu'une aventure de passage come une autre; 'il devient alcoolique et se clochardise - bien que logeant à l'hôtel, On sombre dans le ridicule par moment
Un navet agrémenté de gentilles scènes pornographiques. Malheureusement, les arrière-trains et pare-chocs auxquels on a droit ne font pas passer la pilule. C'est emmerdant et même limite énervant. Pourtant, je loue cette provoc, même si je la soupçonne fortement de n'avoir pour but que d'appâter le chaland. Et Jean-Pierre Marielle est sensationnel, comme à son habitude. Dans le même genre, je préfère très largement "Calmos", avec ce même Jean-Pierre Marielle.
La première fois que j'avais vu ce film, je ne l'avais pas du tout aimé. Mais, j'avais comme l'impression d'être passé à côté de quelque chose. Et l'envie de le revoir existait. Le décès récent de Jean-Pierre Marielle m'a poussé à le revoir plus tôt que prévu. Bon, maintenant que je l'ai revu dans deux meilleures conditions, mon avis va être définitif. De quoi ça cause exactement ? Tout simplement d'un homme étouffant dans sa vie morose et qui, par les joies du sexe, va retrouver un second souffle. Ce qui est bien avec ces "Galettes de Pont-Aven", c'est la liberté de ton. Il fallait avoir bien du cran pour sortir un tel film à une époque où la censure n'avait pas encore été adoucie. D'ailleurs, de nos jours, personne ne se risquerait à sortir un film similaire. On a donc droit à des dialogues très crus. La palme en la matière revenant aux répliques de Bernard Fresson. On a aussi droit à deux séquences cultes voyant Marielle d'abord s'extasier sur le fessier de son amante québécoise et ensuite sur le sexe de Jeanne Goupil. Le problème, c'est qu'en dehors de ces dialogues fleuris et de ces deux séquences, on s'ennuie vraiment. Jean-Pierre Marielle a beau être comme dans un poisson dans l'eau, son abattage ne permet pas de masquer le creux. Un film incontournable de par son côté ouvertement provocateur, mais franchement pénible à regarder.