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Plume231
3 954 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 28 mai 2013
Voilà l'exemple-type du film qu'on ne pourrait certainement pas faire aujourd'hui, qui ne se trouve pouvoir qu'être tourné dans cette décennie audacieuse où on avait mis le politiquement correct de côté que sont les années 70. On avait pas peur de tenter des trucs, parfois c'est franchement naze, le réalisateur avait dû sérieusement siffler du cidre (et pas celui à 2° ressemblant à du jus de pomme qu'on trouve en supermarché !!!) avant de tourner la séquence de la pute bigouden (déjà rien que l'idée...!!!) mais globalement cette farce grivoise, qui assume pleinement le fait qu'elle ne fait pas dans la délicatesse (ceux qui sont fans des poncifs bretons seront comblés !!!), fonctionne et a son petit charme. Mais tout de même ça n'aurait pas marché s'il n'y avait eu Jean-Pierre Marielle et sa voix unique qui porte tout le film et qui transforme des dialogues qui n'auraient pu être que vulgarité en sons non dénués d'une certaine poésie.
Outre un JP Marielles impérial, je retiens de ce film la prestation, et la prestance, de Bernard Fresson (Emile) dont le rôle est particulièrement "gras" ... sa présence, son phrasé, la gestuelle dans ses interfaces avec Henri (JPM) sont captivantes je trouve.
Film plein de charme, mené par un Marielle extraordinaire, tour à tour drôle, triste, grossier, fin, sensible, amoureux de la vie et des jolies fesses des femmes. Le film est en fait rythmé par ses différentes conquêtes, qui à chaque fois lui redonnent le goût de vivre et l'éloigne de son quotidien.
Absolument superbe ! "Les Galettes De Pont-Aven" est une œuvre d'une beauté profonde, très légère et originale. L'histoire est passionnante, très simple et pleine de vie, c'est celle d'un vendeur et peintre amateur, pas tellement heureux avec sa femme qui décide du jour au lendemain de ne pas rentrer et d'aller se consacrer a la peinture et a une jolie jeune femme qu'il rencontra par hasard en Bretagne. Jean Pierre Marielle est bien sur extraordinaire, et ce rôle lui convient a merveille... C'est un film excellent, extrêmement poétique et agréable, un très grand moment a passer.
Avant, c'est sur, on pouvait rigoler de tout, et on pouvait faire des comédies avec des dialogues vulgaires, des femmes à poils et ce sans problèmes. C'est peut être même ci qui fait que les comédies "modernes" sont souvent sans saveur et ennuyantes. Les galettes de Pont-Aven est un très bonne comédie avec des dialogues et des scènes extra, avec un Marielle survolté, déchainé, magistral, parfait pour ce genre de rôle, c'est vraiment un super acteur. C'est pas toujours très fin, mais c'est vraiment très drôle, même si un Marielle, le film n'aurait pas la même saveur. Mais il est là, et c'est tant mieux.
Illustration parfaite de la libération des mœurs des 70's, ce film est une ode aux délicieux fessiers de ces dames ainsi que de leurs courbes enchanteresse. Dans le rôle du peintre amateur, on retrouve un J-P Marielle au top de son art, plus gouailleur que jamais mais qui se lance dans une illustration de l'amour fou assez grandiloquente. Le hic, c'est que je m'attendais à une comédie polissonne et que côté rires, je ne suis que rarement déridé, la faute à des scènes trop longues et un ton plus amer qu'attendu. Mise en scène molle, scénario qui part dans tous les sens bref, on est dans les normes de la comédie de l'époque. C'est toutefois assez sympathique et polisson vu que de nombreuses femmes donnent de leur personne. D'autres critiques sur
Le personnage haut en couleur porté avec éclat par Marielle, et les autres nombreux personnages tout aussi atypiques qu'il rencontre sur sa route rendent ce film débridé attrayant et divertissant. Hélas on tire un peu trop sur la corde de l'obscène. Que l'on face un lien entre la peinture et la nudité je veux bien, mais là ça va au delà et ça devient un peu trop salace pour que l'on puisse retrouver une quelconque poésie ou un quelconque drame, vers lesquels on semble vouloir nous emmener. Voilà je pense la raison pour laquelle le film s'enlise un peu lorsqu'il n'y a plus de nouveaux personnages pour entrer en lice. Bref un film avec quelques bons acteurs (Marielle en tête) et une histoire attrayante, mais un scénario un peu bancal à mon gout.
Ooh quel film! On dirait un gros nanar! C'est peut être un peu exagéré, mais mise à part la scène du Courbet et quelques autres, ce film tourne autour du cul, sans cesse et en boucle, pour nous brosser un tableau sans profondeur ni subtilité d'un homme qui se réfugie dans la débauche sexuelle pour surmonter sa misérable vie. Reste q'une chose est sûre, ce film ne laisse pas indifférent et marque plutôt les esprits.
Un film surprenant et absolument génial. Jean-Pierre Marielle y apparait dans toute sa splendeur, c'est probablement son meilleur rôle. Des scènes improbables, des acteurs parfaits, des répliques croustillantes, un vrai moment de bonheur du début à la fin.
Un bon gros navet indigeste à souhait, plein de fesses comme le mauvais cinéma sait en montrer. Le pauvre Marielle se débat laborieusement avec son rôle d' obsédé alcoolique. La fin tourne à la pédophilie puisque le "héros" reluque et "pelote" une gamine. Puant, malsain et barbant à vomir. "Comme la lune", film tournant autour du sexe, du même réalisateur et avec le même Marielle, est bien plus léger, plus amusant et moins malsain que "les galettes de Pont-Aven".
Une pochade grasse et vulgaire, sans la dimension libertaire de "Calmos", tourné par Blier l'année suivante avec le même Marielle. On a beau admirer la plastique des différentes muses de ce peintre du dimanche (admirable Andréa Ferréol), on se lasse vite de ce personnage tiède, obsédé par les postérieurs féminins.
un film intense et prenant porté essentiellement par un Jean-Pierre Marielle excellent/. L'histoire d'un représentant de commerce, mal marié, mal aimé qui profite de ses déplacements pour prendre du bon temps et finit par tomber amoureux d'une femme disons légère mais qui partage un moment sa passion...et l'amour déçu fait un homme déchu qui partage sa vie entre beuveries et peinture, jusqu'à une forme de renaissance grâce à une kermesse organisée par un curé avec qui il partage ses cuites. Le film est émaillé de rencontres improbables ( la vendeuse de parapluies, le colporteur de chapelet et sa sœur coincée, l'artiste peintre débauché, la prostituée en coiffe bretonne), autant de personnages truculents et de seconds rôles très bien interprétés, de scènes tendres, de scène égrillardes. Mais sou le scénario très réussi, ce qui est traité c'est le problème de la difficulté d'être soi, de s'assumer
« Les galettes de Pont-Aven » de Joël Seria (1975) est assurément un film cul-te ! Quel superbe talent que Jean-Pierre Marielle qu’il interprète un VRP en parapluies, un peintre adepte de la dive bouteille ou dans la dernière scène un vendeur sur la plage de beignets et de pomme d’api. Quel plaisir aussi de revoir dans des seconds rôles saugrenus : Andréa Ferréol en vendeuse de parapluie cédant aisément aux charmes de Mr Serin ; Claude Piéplu en prédicateur allant en Bretagne de pèlerinage en pèlerinage accompagné de sa sœur ; Bernard Fresson en peintre pour faire de l’argent et pervers ; Dominique Lavanant en prostituée habillée en bigoudène ; Romain Bouteille en curé avec sa kermesse et le fameux Kenavo de Théodore Botrel interprété par Jean-Pierre Marielle et Marie (Jeanne Goupil, la muse du réalisateur), la petite bonne de l’hôtel où il réside et qui le ramènera à la raison et à la vie ! Un film boudé à sa sortie du fait de son langage très cru voire vulgaire mais truculent, et de son esprit libertaire et anticonformiste pour l’époque (le fameux film « Les Valseuses » de Bertrand Blier ne sortira qu’en 1974)… mais un film sur la recherche de l’amour qui fit plus d’un million d’entrée grâce à sa lecture au second degré.