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Estonius
3 338 abonnés
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4,5
Publiée le 17 juillet 2014
L'histoire d'un beauf "de base" comme on en a tous connu. ("T'es pas méchant mais qu'est-ce que tu peux être con !", lui dira Daumier). Ça aurait pu donner n'importe quoi, mais c'est réalisé de main de maître, un peu à la façon des comédies italiennes de l'époque et avec des acteurs au top. Marielle est presque parfait (presque parce que les dialogues sont parfois trop "écrits") Sophie Daumier absolument extraordinaire et craquante en nymphomane (un vrai régal, un enchantement) et Dominique Lavanant étonnante dans un rôle qui ne cesse de monter en puissance. Un film qui fait sourire, mais qui fait réfléchir aussi (que celui qui un moment dans sa vie n'a jamais été con comme la lune un jour lève la main !). Il a quelques scènes très fortes (la tentative de rencontre entre la maîtresse et l'épouse autour de la table des parents). Dommage qu'il ait quelques scènes trop lourdes (celle du mec au bistrot qui feuillette play-boy ou celle ou Marielle qui écoute un match de foot à la radio), sinon nous aurions eu là un chef d'œuvre.
Film médiocre où la caricature de la femme est réduite au foyer, au ménage et à la cuisine, tout juste bonne à passer pour la traînée du village en portant des tenues extravagantes.
Il y avait sans doute un autre scénario possible que de mettre un Marielle surexcité cherchant à tout prix à frapper et à se venger coûte que coûte.
Un film des années 70 sans grand talent dans la grande lignée des nanards...
Sans doute encore meilleur que son illustre aîné. Déjà il y a Daumier, BB de sous-préfecture qu'on a envie de baffer toutes les 30 secondes, midinette et sans-coeur (eh oui ça existe, c'est même à ça qu'on se rend compte de la diversité des comportements humains). Ensuite Lavanant trouve enfin ici un rôle à sa mesure qu'elle interprète de façon totalement intègre. Séria livre un film sans pitié, non sans amour néanmoins. Il n'y a aucun machisme ici, aucun mépris, juste l'ironie du sort qui s'exerce. Grand moment.
Peu après les célèbres Galettes de Pont Aven, le réalisateur retrouve son comédien pour une nouvelle aventure qui rappelle naturellement la précédente, en moins érotique tout de même, mais tout aussi truculente voire plus. Comme la lune est ne portrait d'un beauf extraordinaire de bêtise, qui a fui son ménage pour vivre avec une blondasse nympho, avant que celle ci ne le quitte à son tour. Le portrait est saisissant certes, et magnifiquement interprété par son interprète principal et par une sophie Daumier craquante à souhait; mais hélas le film tourne entièrement autour du personnage de Marielle et au final n'est pas très drôle dans l'absolu.
Un mec imbu de lui même et justement con comme la lune, qui aime naïvement une libertine nymphomane avec qui il vit et pour laquelle il a abandonné sa femme fidèle et sa petite fille. Bien sure ça va lui jouer des tours et plus dur sera la chute. Marielle est excellent, et les autres acteurs aussi assurent pour le coup. Tellement Marielle est fort dans ce personnage de gros con en or que l'on se plait à le suivre dans cette histoire qui tient la route et qui est taillée sur mesure pour notre coq français.
Jean-Pierre Marielle est au summum de sa forme dans ce "Comme la lune". Il incarne parfaitement le con obsédé dans toute sa splendeur ! Pour en arriver là, Marielle a dû en observer un paquet d'abrutis ! Je place ce film largement au dessus des Galettes de Pont-Aven car Marielle est vraiment plus déjanté ici, et on enlève totalement l'aspect plus social des Galettes. Si on devait garder un seul film de la période 70 (LA période de la libération sexuelle en France) de Marielle, ce serait celui-là ! Pour résumer, ce "Comme la lune", ça éclabousse, ça mitraille sec !
« Comme la lune ». Voilà un titre de film qui ne doit pas être étranger à celles et ceux qui aiment Jean-Pierre Marielle et qui ne résistent pas à sa truculence. En effet, qui d’autre à part Marielle aurait pu jouer le rôle de ce bon vieux beauf con comme une valise, qui pense avec sa tête qui s’allonge et jaloux comme pas deux? Personne. Le spécialiste pour ça, c’est Marielle, y a pas à tortiller. « Comme la lune » est une comédie graveleuse dont le but principal est de choquer le bourgeois puritain comme il se doit. Joël Séria joue à fond sur le contraste entre les gens ayant des mœurs ne respectant pas les règles communément admises de l’époque et ceux qui se complaisent dans un conformisme qui donne limite la nausée. Attendez vous donc à croiser la route de toute une clique de personnages hauts en couleurs qui « s’opposent » à toute une clique de gens bien comme il faut. Il ne fait aucun doute sur le fait que ce film a du être un vrai brûlot lors de sa sortie étant donné que c’est un bon gros « merde » envoyé à la tronche d’une société conservatrice. Entre les p’tits boules qui bougent par ci par là, les dialogues incisifs et bien crus dignes d’un Blier des grands jours, il y a de quoi en laisser plus d’un sur le carreau. Concernant ce film, mon impression est mitigée. J’ai adhéré d’entrée de jeu au ton provocateur et subversif en revanche je regrette vraiment qu’à partir de la dernière demie heure on n’ait plus rien à se mettre sous la dent et que le rythme s’essouffle. Vraiment dommage.
Sous l'égide du même duo acteur-réalisateur qui a donné l'agréable farce grivoise, et culte pour certains, qu'est "Les Galettes de Pont-Aven" malgré une des séquences les plus abyssalement connes de toute l'Histoire du cinéma, celle de la pute bigoudène, "Comme la lune" se contente de reprendre les mêmes ingrédients : des dialogues crus parfois bien écrits et le portrait d'un grand con loser libidineux très grande gueule qui n'a aucun mal à se faire avoir, interprété par l'excellent Jean-Pierre Marielle qui est le meilleur prétexte avec Sophie Daumier, qui lui tient la dragée très haute en poupée blonde nymphomane, de regarder ce film. Mais l'ensemble est trop inégal sur le plan des rebondissements, qui laissent en plus en plan quelques personnages secondaires qui auraient mérité d'être approfondis et sur celui du rythme pour réellement être prenant et efficace.
Un classique, un chef d'œuvre, Marielle est au top de sa forme. Il y a de grosses scènes d'anthologie. A voir absolument pour tout ceux qui aiment les dialogues de malades.
Marielle en beauf autosatisfait, c'est comme le son d'un stradivarius sur les 4 saisons (quoique je ne ferais pas la différence). C'est la perfection au masculin. C'est le bonheur à l'état pur. C'est un geyser de connerie enveloppé dans un écrin de virtuosité. Marielle c'est le plus grand, c'est le plus drôle. Il fallait en avoir observé des beaufs aux comptoires pour produire ce personnage si réel, à mon avis Marielle a dû trainer longtemps dans les bars pour nourrir tout son inimitable talent.
Marielle à sa nouvelle copine : "t'es bien bidoché !, une vraie cadillac".Fort en gueule, bête de sexe, champion de comptoir, voici les péripéties de Jean-Pierre Marielle, maitre étalon pour camper des personnage de beauf tout en parvenant à leur offrir de l'humanité. Scénario de timbre-poste mais ce qui fait le charme du film, au milieu de cette irrésistible médiocrité, c'est son coté décontracté, épicurien, dilettante, facile (l'effet libertaire des années 70 ?), sans états d'ame superflus et qui, dans cette époque hyper responsabilisé, nous offre quelques vacances.
Jean-Pierre Marielle est un immense acteur, capable de faire du Marielle sans faire uniquement du Marielle : incarnant pour l'heure un beauf con comme la lune il parvient à lui insuffler une humanité désarmante, touchante et désopilante, déclamant les dialogues comme il mijoterait un bon gueuleton des familles. Comme la Lune est un paradigme d'irrésistible et de jubilation, à l'écriture assez géniale ou du moins virtuose, gouleyante, qui remplit l'âme et les oreilles. Après de très jolies galettes un brin désenchantées Joël Séria signe un conte moral débordant d'humour et de médiocrité, encore plus drolatique que son séjour à Pont-Aven. Comme si chaque dialogue semblait sortir d'un roman de Rabelais ou de Bukowski, comme si Marielle et Séria n'étaient qu'une seule et même entité... Aussi fort que le meilleur de Blier Comme la Lune se regarde avec le coeur et les tripes : en un mot comme en cent ce bijou de poésie truculente est un véritable film culte, et l'un des plus grands des années 1970. Excellent.
A voir. Pour les décors de l’époque (les voitures) et bien sur pour les dialogues, qu'il est vrai Jean Pierre Marielle clame à la perfection. Dialogue à la Frédéric Dard... il faut donc aimé..
Un formidable portrait du mode moderne dans lequel le crétin au nom de sa liberté d'expression sexuel se permet tout et n'importe quoi. Joël Seria écrit est met en scène avec brio cette farce au gout acide, et quant en plus il dirige le formidable Jean-Pierre Marielle,incarnant à merveille ce personnage dont la crétinerie n'a aucun égal. Le duo fait des étincelles.