Un film digne des années 70 en France, un Marielle déjà au sommet, et il le restera toute sa carrière......irrévérencieux, trash en dialogue, et surtout la vraie France des années 70, avec son cortège de populo à la chaine, une vraie bouffée d’oxygène, sans compté les décors, bagnoles, clopes, bistrot, et les fringues de l'époque.... Fabuleux !!!!, toute mon enfance ......
Peu après les célèbres Galettes de Pont Aven, le réalisateur retrouve son comédien pour une nouvelle aventure qui rappelle naturellement la précédente, en moins érotique tout de même, mais tout aussi truculente voire plus. Comme la lune est ne portrait d'un beauf extraordinaire de bêtise, qui a fui son ménage pour vivre avec une blondasse nympho, avant que celle ci ne le quitte à son tour. Le portrait est saisissant certes, et magnifiquement interprété par son interprète principal et par une sophie Daumier craquante à souhait; mais hélas le film tourne entièrement autour du personnage de Marielle et au final n'est pas très drôle dans l'absolu.
Le titre du film ne fait pas mystère de son contenu. Joël Séria propose le portrait d'un con -ce qu'on appellerait aujourd'hui un beauf-. Et pour ce qui est d'être con, le personnage de Jean-Pierre Marielle ne fait pas dans la demi-mesure. C'est sans doute ce qui fait la faiblesse du film. Caricatural (encore que...), le quadragénaire volage Pouplard n'est décrit qu'à travers sa libido grossière, son machisme et son égoisme. Autant de traits révélateurs mais trop réducteurs. A l'évidence, "Comme la lune" tente de prolonger le succès des triviales "Galettes de Pont-Aven", sorties deux ans auparavant. Tout au long du film, le cinéaste ne fait que répéter sa thématique. Son propos manque certainement de finesse, d'envergure -il y a tellement d'autres manifestations de la bêtise- et de signification. Une véritable comédie de moeurs aurait été probablement plus intéressante que cette ébauche de caractère isolée. Reste la composition truculente de Marielle qui fait un numéro sans nuances mais tout de même amusant.
plus qu'une seconde étonnante symbiose des talents de Seria et de Marielle , c'est une réussite totale et méconnue avec egalement Lavanant et surtout la merveilleuse Sophie Daumier .....notre Marilyn Française et plus encore car un peu trop faire-valoir de Bedos ....Ce film oublié est un chef d'oeuvre tout simple du cinéma typiquement Français , à l'instar de Pleure pas la bouche pleine , de Jeux Interdits ou de Goupil mains-rouges , du talent d' Audiard , Carmet et Cie . Seria dirige de main de maitre , mais avec discrétion ( la délicatesse ... euh....Rabelaisienne ) et en laissant la bride libre à Marielle , ces etoiles de notre humour national , en appelant un chat un chat et un c. un c.
Jean-Pierre Marielle est au summum de sa forme dans ce "Comme la lune". Il incarne parfaitement le con obsédé dans toute sa splendeur ! Pour en arriver là, Marielle a dû en observer un paquet d'abrutis ! Je place ce film largement au dessus des Galettes de Pont-Aven car Marielle est vraiment plus déjanté ici, et on enlève totalement l'aspect plus social des Galettes. Si on devait garder un seul film de la période 70 (LA période de la libération sexuelle en France) de Marielle, ce serait celui-là ! Pour résumer, ce "Comme la lune", ça éclabousse, ça mitraille sec !
Un film cultissime pour un comité encore beaucoup trop restreint ! A découvrir absolument - un festival de Jean Pierre Marielle dans le role du beauf absolu - Inmanquable !
Quand Joel Seria mettait en scène Jean Pierre Marielle c'était un peu comme quand Audiard dirigeait Blier. Ca fusait et ça faisait mouche à chaque réplique. Du VRP paumé Marielle passe au beauf coureur de jupon. Le coq gaulois en prend pour son grade : Plumage, ramage...tout y passe et on en redemande. Une bonne séance de sport-elec pour les zygomatiques !
Un film un peu lent, mais terriblement puissant dans son pessimisme, sur les rapports conjugaux au prisme de la libido. Servi par le génial Jean-Pierre Marielle.
Film médiocre où la caricature de la femme est réduite au foyer, au ménage et à la cuisine, tout juste bonne à passer pour la traînée du village en portant des tenues extravagantes.
Il y avait sans doute un autre scénario possible que de mettre un Marielle surexcité cherchant à tout prix à frapper et à se venger coûte que coûte.
Un film des années 70 sans grand talent dans la grande lignée des nanards...
A voir. Pour les décors de l’époque (les voitures) et bien sur pour les dialogues, qu'il est vrai Jean Pierre Marielle clame à la perfection. Dialogue à la Frédéric Dard... il faut donc aimé..
ca mitraille sec lol... apres les galettes de pont aven vla l autre chef d oeuvre du genre..et les repliques genre chui devenu une bi... ha ha ha pas mal de second role aussi dont je ne me souvient plus des noms le gars du bistrot "cest repugnant de parler ainsi de sa femme" ou alors le collegue de l autre bar qui lit une revue et puis le grand marco perrin