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    La Maison du diable
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    3,8
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    134 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2015
    La réalisation est parfaite dans ce film, pas un plan qui sert à rien, découpage parfait, symbolismes flippants, mouvements de caméra géniaux. En plus le scénario et les dialogues sont aussi parfaits, les acteurs magnifiques, le montage, vraiment tout est parfait dans ce film, sans bout de gras, d'une évidence absolue quoi, une leçon de cinéma. Il me faut le Blu-ray.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juillet 2015
    Ce très bon film de Robert Wyse ne déçoit pas. La photographie, la mise en scène, l'interprétation, tout est réuni pour réussir un chef-d’œuvre de l'ensemble. La seule erreur est de ne pas avoir amener des évènements encore plus fantasmagoriques dans le déroulement de l'action. pour reste tout est parfait.
    nanarophile
    nanarophile

    21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Véritable bijou du cinéma horrifique des 60's il arrive à tenir en haleine du début à la fin sans violence ni effets spéciaux, juste en jouant sur les ambiances, les peurs et les ambiguités des personnages.

    Tenant en haleine tout du long il est merveilleusement réalisé, les mouvements de caméra sont sublimes, et les acteurs au diapason avec Robert Wise à la réalisation au sommet de son art et qui enchaînera derrière avec des films totalement différents mais cultes "la mélodie du bonheur" et "la cannonière du yang-tsé"
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 avril 2015
    C'est un film que j'avais vu à la télévision dans les années 80 et qui m'avait "flanqué la trouille" (j'avais une quinzaine d'années). Un des premiers films d'épouvante en noir et blanc, avec peu de moyens et pas d'effets spéciaux. De bons acteurs, une atmosphère pesante... Un très bon film.
    Redzing
    Redzing

    1 107 abonnés 4 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    Robert Wise est décidément un vrai touche-à-tout, malheureusement jamais reconnu au même titre que le seront Spielberg ou Kubrick. Guerre, science-fiction, drame, péplum... et entre deux classiques de la comédie musicale gentillette, il nous pond "The Haunting", une référence du cinéma d'horreur ! On y suit un scientifique qui embauche un petit groupe de personnes, pour mener un expérience paranormale, au sein d'une maison réputée hantée. Evidemment, leur séjour deviendra vite inconfortable. Passée l'introduction des plus inquiétantes, on peut reprocher au film son démarrage un peu lent ou son utilisation poussive de la voix-off. Mais une fois que les choses sérieuses commencent, Robert Wise se montre particulièrement à l'aise et inventif en matière d'horreur. Globalement, à l'inverse de son médiocre remake qui nous envoyait dans la figure une palette de CGI grand-guignol, cette version de 1963 mise tout sur le suggéré. Le réalisateur a compris que la terreur est beaucoup plus efficace quand elle vient de l'atmosphère et des réactions des acteurs, plutôt que d'effets spéciaux. Et à ce niveau, Robert Wise se lâche ! A commencer par les lieux, sinistres au possible. Un extérieur grandiloquent, presque organique (le manoir d'Ettington Park, photographié en infrarouge). Et des intérieurs étranges, construits pour les besoins du film. Peu d'angles droits, des pièces énormes dont les moindres recoins sont éclairés pour mettre mal à l'aise les personnages, des plafonds oppressants (là où les décors de studio n'en possèdent normalement pas), et une décoration rococo envahissante. Le tout filmé avec un panel de techniques anxiogènes, subtilement dosées : plans débullés, contre-plongées, double focales, travelings frénétiques malins pour l'époque, jeux de miroirs, et on en passe. Sans compter un montage qui perturbe volontairement le spectateur, l'empêchant de se repérer dans le temps ou l'espace (il est régulièrement difficile de dire s'il fait jour ou nuit). Un style dynamique et réfléchi, qui aurait pu facilement être un exercice de style stérile, mais il n'en est rien. "The Haunting" est un film d'horreur qui met réellement mal à l'aise, même des décennies après sa sortie, et dont quelques scènes restent en tête. D'autant plus qu'il propose des thématiques intéressantes, telle que la tension sexuelle entre une protagoniste fébrile (excellente Julie Harris), un scientifique protecteur, et une lesbienne féline (l'un des rares rôle lesbiens de l'époque qui ne soit pas négatif !). Mais surtout la folie, l'état d'esprit de la protagoniste se dégradant au fur et à mesure qu'avance l'intrigue (pour l'anecdote, Julie Harris souffrait réellement de dépression durant le tournage !). Une référence du genre, qui a peu vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    La Maison du diable (The Haunting) est un excellent film sur la parapsychologie américano-britannique réalisé par Robert Wise, écrit par Nelson Gidding, d'après le roman The Haunting of Hill House de Shirley Jackson ou on trouve Julie Harris (excellente) qui joue Eleanor 'Nell' Lance une jeune vieille fille qui est au bord de la dépression et Hantée par la Maison, Richard Johnson (excellent) est le professeur John Markway un para-psychologue qui faire une expérience dans la Maison, Claire Bloom (excellente) qui joue Theodora 'Théo' une medium lesbienne et Russ Tamblyn (très bien) qui joue Luke Sanderson l’héritier de la Maison... A noter la superbe photographie (en noir et blanc) de Davis Boulton et la superbe direction artistique de Elliot Scott (les décors de la Maison qu'on croirai vivante) e sans oubliés les effets speciaux de Tom Howard (très suggérés) et la bande son (qui fait tout dans le film) qui est de J.B. Smith et Gerry Turner... Je vais pas aller par quatre chemin, La Maison du Diable est un chef-d’œuvre, pas seulement parce qu'il est l'un des dignes représentants de l'épouvante à l'ancienne, et source d'inspiration de nombreuses oeuvres misant sur la suggestion et la psychologie de ses personnages, de Dark Water à Les Autres, de Shining à Amityville, mais également parce qu'il se nourrit d'un véritable point de vue... Mais sur une mise en scène, réfléchie et brillante, de Robert Wise (ancien monteur d'Orson Welles sur Citizen Kane et le grand cinéaste de film comme Nous avons gagné ce soir (très bon film tourné en temps réel), Le Jour où la Terre s'arrêta (excellent de science fiction pacifiste) et West Side Story (l'un des dix plus beau film musical de l’histoire du cinéma) qui fait de cette œuvre cinématographique... l'un des grand film de fantôme ou d'horreur de l'histoire du cinéma... À noter que le film connaîtra un indigeste remake sous la direction du pas très bon Jan de Bont, Hantise, un film à oublier, car il est totalement ridicule par son overdose d'effets spéciaux totalement inutile. En même temps toucher à un chef-d’œuvre est rarement une bonne initiative, la preuve...
    Benjamin A
    Benjamin A

    708 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Deux ans après l'énorme succès de "West Side Story", Robert Wise se lance dans l'adaptation du roman "The Hauting of Hill House" de Shirley Jackson et nous fait suivre un professeur qui réunit un groupe de trois personnes dans un vieux manoir réputé hanté...

    L'une des réussites du film de Robert Wise, c'est qu'il met en scène une galerie de personnages passionnants où l'on trouve un docteur travaillant sur les phénomènes paranormaux, un jeune héritier, une femme refoulée et marquée par la longue maladie de sa mère et une autre plus sûre d'elle. Mais c'est aussi le château qui pourrait être considéré comme un personnage à part entière. Un château terrifiant que ce soit par ses bruits, son espace et ses portes qui, du point de vue des personnages, se ferment sans raison.

    Peu à peu, la tension s'intensifie, les étrangetés sont de plus en plus présentes, les voix s'élèvent et la peur monte. Il met aussi le spectateur dans la tête des personnages et surtout de la principale (merveilleusement interprétée par Julie Harris qui donne de la folie à son personnage) et nous fait vivre ses pensées intérieures. Il étudie leur psychologie, leurs ambitions et ce pourquoi ils sont là. Wise effraie et fascine en même temps, il hypnotise le spectateur et met en place une atmosphère de plus en plus malsaine, angoissante et prenante.

    C'est intelligemment mis en scène par Wise qui provoque l'ambiguïté et le frisson sans être démonstratif et, bénéficiant d'une superbe photographie en noir et blanc qu'il exploite bien en usant notamment du jeu d'ombres et de lumières pour créer le doute. Il est régulièrement dans la suggestion à travers les effets sonores et l'imagination des personnages pour finalement faire cogiter la nôtre. Ses plans sont savamment pensés et il met aussi bien en valeur le château (le film a été tourné dans une vraie maison et non en studio), ses décors et son immensité.

    Non, Wise n'a pas besoin d'effets spéciaux en tous genres pour créer la peur et le frisson, quelques regards, effets sonores, décors ou pensées subjectives suffissent et il laisse le soin à l'imagination du spectateur pour faire le reste. Brillant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2014
    Robert Wise a tout compris de l'auteur Shirley Jackson et de son roman-phare "Maison hantée" dont s'inspire le film. Cette femme se disait sorcière. Intrigante, mystérieuse, Jackson est à l'image de ses œuvres oniriques. Tout y est suggéré et donc, angoissant. La maison est un endroit clos et intime. Un lieu qui protège ou qui détruit, à l'abri des regards. Un lieu de hantises, de tragédies et de mémoire. Un endroit auquel on s'attache, emprunt de nostalgie. Un lieu qui rassure et qui terrifie. Une maison repousse l'indésirable et envoûte celui ou celle qui la comprend le mieux... Tout cela est magnifiquement raconté dans l'excellent roman de Shirley Jackson et tout cela transparaît avec talent et fidélité dans le film qui en découle directement. Une oeuvre culte du cinéma d'épouvante, où le noir et blanc vient obscurcir davantage les recoins de cette étrange demeure avec une frayeur insidieuse, prenante et obsédante...
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2014
    A l'époque où le cinéma d'épouvante commence à se concrétiser, le genre connaît les bonnes et les mauvaises réalisations ; la plupart font preuve d'un certain ringardisme, mais surtout se contentent d'essayer ( parfois de façon ratée ) de faire peur au spectateur en montrant du maquillage horrible et des masques de monstres. Robert Wise, chargé de ses précédentes prestations en réalisation et montage et connaissant assez bien le genre d'épouvante, a très bien réfléchi à la manière de faire peur dans un film de fantômes. Il a compris que par un seul procédé cinématographique, son film allait être totalement réussi : le hors-champ visuel et surtout sonore. Les séquences de manifestations des spectres ont gardé un effet incroyable encore aujourd'hui, le design sonore est superbe, et l'objectif, celui de mettre mal à l'aise et d'accroître la tension, est atteint. La prestation des acteurs est plus que correcte, l'histoire est classique bien qu'un brin de psychologie soit présent, certains effets sont faciles, certains éléments obscurs ( le personnage de la servante complètement absent dans la seconde partie ), mais tout cela passe comparé à l'ambiance délivré par la mise en scène, la décoration et la lumière ( même si on s'étonne que la maison est trop éclairée par endroits ). Il n'est pas étonnant que Scorsese l'aie inclus dans sa liste des films les plus terrifiants. Certains réalisateurs de films d'horreur d'aujourd'hui devraient s'inspirer du travail de Wise pour approfondir le genre.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    289 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2014
    Un grand classique du genre fantastique, qui doit sa réussite à une atmosphère particulière, et aussi grâce à une réalisation très soignée. Le noir et blanc permet un rendu visuel magnifique. Tout est suggéré, jamais réellement montré, grâce aux jeux de sons et de lumière, le réalisateur jouant avec malice avec les ombres pour matérialiser l'existence de forces obscures dans la maison. Le film monte quelque peu en intensité tout du long, jusqu'à un final réussi.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 963 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2014
    L’exploit de Robert Wise fût de réaliser ce chef d’œuvre avec des moyens limités en utilisant de façon habile le noir et blanc, des sons terrifiants et des effets visuels brillants grâce aux décors majestueux de ce manoir labyrinthique. Car le manoir de Hill House est le personnage principal du film et le réalisateur joue la carte de la suggestion, plutôt que de faire sursauter en montrant des fantômes, comme c’est le cas de Hantise, remake néanmoins efficace de 1999. Les quatre autres personnages de l’histoire sont les pions de cet échiquier maléfique dont le scénario sans faille laisse pantois. "The Haunting" demeure à ce jour l’un des films les plus effrayants et perturbants qu’il m’ait été donné de voir à l’écran.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2014
    La maison du diable est une petite déception. Le film est bien foutu, bien mis en scène et il y a une jolie photographie. Il y a un joli noir et blanc, et je trouve que Robert Wise parvient à créer des moments de tensions, il y a des plans inquiétants... Mais ça ne marche pas complètement. J'ai trouvé le scénario assez mal écrit, et le personnage principal particulièrement pénible... Du coup, là où on aurait du être accroché à son fauteuil, rentré à fond dans le film, on est au final vraiment agacé par cette histoire et au final ce qu'il leur arrive, leurs mésaventures, je n'y crois vraiment plus du tout... et je m'en contrefous. C'est quand même dommage. Ça me donne envie d'en voir plus du réalisateur, de Robert Wise, parce qu'il a une bonne mise en scène dans ce film, mais j'ai pas trop aimé celui-ci.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    982 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2014
    1963, première incursion dans le fantastique pour le grand Robert Wise (Marqué par la haine, West Side Story) qui adapte ici le roman de Shirley Jackson "Maison hantée". Surfant sur le succès de La Nuit de tous les mystères de William Castle et des adaptations d'Edgar Allan Poe par Roger Corman, le metteur en scène nous livre un véritable classique du film de maison hantée où bruits sourds, évènements paranormaux et incidents malheureux vont peu à peu terrifier les pauvres fous qui ont décidé d'y séjourner le temps d'une expérience scientifique... Jouant plus sur le suspense que sur les effets choc, le film conserve une atmosphère oppressante où nos personnages sont ici constamment accompagnés d'une présence sournoise, maléfique et insidieuse, celle de la maison elle-même, considérée comme un protagoniste à part entière. Les sombres décors à la fois intrigants et somptueux sont d'ailleurs là pour faire "vivre" la demeure maudite qu renferme un terrible secret (malheureusement énoncé lors de l'introduction). Le long-métrage donne également l'occasion aux novices du surnaturel de se pencher sur tous ces termes alors à l'époque inconnus, des termes comme les poltergeists, la télékinésie ou encore la "seconde vue", expliqués par le biais du Prof. Markway (charismatique Richard Johnson). Et si le ton du film reste macabre et certaines séquences gardent leur impact d'antan, on pourra reprocher l'interprétation agaçante de l'héroïne dite principale interprétée par Julie Harris. Ne cessant jamais de s'auto-commenter en voix-off, l'actrice énerve et ne convainc jamais, à notre grand dam et au supplice de nos nerfs. De plus, l'intrigue avance à une lenteur pachydermique jusqu'à un final certes puissant et nihiliste mais qui ne dynamise l'histoire que bien trop tard. Ainsi, La Maison du Diable n'est pas parfait mais arrive à rester l'un des meilleurs films sur les maison hantées, bien loin des récentes œuvres bourrées d'effets spéciaux vieillissant à vue d'œil.
    Jimmyc
    Jimmyc

    159 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Afin de poursuivre ses expériences de parapsychologie, le professeur Markway réunit un groupe de personnes dans un vieux manoir réputé hanté. Dès la première nuit, les hôtes du professeur sont terrorisés par des bruits insolites....Robert Wise intronise son récit par un prologue racontant l 'histoire de un château et des personnes qui y vécurent et succombèrent . Le spectateur est alors frappé par l'effroyable vérité , toutes les victimes étaient des femmes...Le cinéaste souligne la personnalité de Eleanor et sa fragilité et évite ainsi le visuel d'horreur, suggérant à l 'écran celui-ci sans ne jamais rien montrer de manière véritable .La maison est un personnage à part entière ,elle respire et possède des yeux dont le mal reste omniprésent ....Les protagonistes partent à la découverte des vastes pièces découvrant ainsi leurs secrets
    La maison est un labyrinthe en spirale sans angles droit dans lequel l'on se perd facilement. C'est d'ailleurs ce qui arrive à Eleanor et Theodora peu après leur arrivée dans la maison...Les phénomènes surnaturels , grincements assourdissants et violence inouïe,sont réalisés avec une ampleur impressionnante .Le surnaturel est représenté sans effets spéciaux, ni même sans effets visuels. Les apparitions sont simplement suggérées par des bruits..Robert Wise dresse un parallèle intéressant entre le passé et le présent...Les apparitions fantomatiques semblent indéniables, même si certaines semblent être d'origine humaine. La personnalité très contrastée de Theodora laisse parfois penser que elle joue un rôle et que la maison ne l'effraie pas vraiment. En effet, l'on a même parfois l'impression que tout le groupe est lié contre elle et que tout n'est que une vaste machination. D'ailleurs, le Docteur Markway explique très peu l'objet de son expérience. Le spectateur découvre donc une oeuvre terrifiante tel un jeu de piste menant à la plus grande des réussites cinématographiques signée par l 'immense réalisateur de "west side story"..Loin du pitoyable remake signé Jan de Bont en 1999 ,La maison du diable reste un immense classique ....
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    La Maison Du Diable, malgré son âge, reste sans doute le meilleur film de maison hantée jamais réalisé. Grâce à un excellent scénario adapté du roman The Haunting Of Hill House de Shirley Jackson, on plonge immédiatement dans l'histoire de ce manoir mystérieux. Au niveau de la mise en scène, on pense parfois à Alfred Hitchcock dont certains plans rappellent clairement Psychose tandis que la direction artistique se rapprocherait plutôt des films de la Hammer. En effet, on trouve dans le film de Robert Wise un charme britannique un peu kitsch mais qui apporte un certain raffinement. Le décor est également très bien exploité. Ce qui est également intéressant c'est que La Maison Du Diable incorpore aussi une importante dimension psychologique en construisant une sorte de parallèle entre la maison et le personnage d'Eleanor : est-ce que c'est la maison qui est hantée ou est-ce Eleanor qui est folle? D'ailleurs, le seul véritable défaut du film est d'avoir laissé le premier rôle à Julie Harris, qui a tendance à surjouer. En fin de compte, même si ce classique du cinéma ne fait plus vraiment peur aujourd'hui, il est néanmoins celui qui synthétise le mieux tous les éléments du film de maison hantée. Ce film sera d'ailleurs une grosse influence pour l'univers de Resident Evil qui y fait de nombreuses références, et ses dialogues seront parfois samplés en guise d'intros musicales chez des artistes comme White Zombie (l'ancien groupe de Rob Zombie), ce qui montre à quel point ce film est resté culte au fur à mesure des années. À quand un remake digne de ce nom?
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